On discute 1/2 :

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Lorsque j’ouvre les yeux, je suis ébloui par le soleil qui passe entre les rideaux de la chambre de mon mec, je descends la tête, j’ai son pénis en demi-érection dans la main.

Un frisson me parcourt le corps.

Je passe sous le drap, je m’approche de cette belle queue qui est devant moi, elle sent le sperme, je passe un coup de langue le long de la verge, le gland passe dans ma bouche, il bouge un peu, je soulève le drap pour voir sa tête... Il dort toujours.

Je reprends son gland, je passe des coups de langue sur la verge, j’enfonce de plus en plus son pénis dans la bouche, je l’ai presque tout entière lorsque j’entends.

TOC TOC.

Son père (je ne bouge plus, il ouvre la porte.) : ta mère t’appelle (Antoine se réveille en sursaut.) depuis 20 min (il s’arrête d’un coup.) merde, pardon... Je ne savais pas que… (il referme la porte.).

Antoine (il soulève le drap, j’ai son gland en bouche.) : je crois qu’on est cramé.

Moi (je ressors son gland.) je pense...

On rigole...

Son père (derrière la porte) : quand vous aurez fini, le petit-déjeuner est sur la table, mademoiselle mangera avec nous ?

Antoine et moi, on se regarde.

Moi : oui monsieur

Son père : oh Maëlys…

Pendant un petit moment, on ne fait plus aucun bruit, on reste dans le plus grand silence, lorsque nous sommes sûrs que son père n’est plus derrière la porte.

Antoine : complètement cramé (sourire)
Moi : ouais, oh la honte, mais ils sont rentrés ?

Antoine : (sourire) oui, un retour rapide, car ils doivent faire des papiers en France, c’est un peu génant mais tôt ou tard, ils auraient appris que nous sommes ensembles... Non...
Moi : gênant, non le pire, c’est que lorsqu’il est rentré, j’avais ta queue en bouge.

Antoine : ah ouais, il y a mieux comme retour (La situation n’est pas marrante, mais nous explosons de rire.) on fait quoi ?
Moi : on ne va pas rester toute la journée au lit.

Antoine : oui.
Moi : je dois vraiment déjeuner avec vous tous... oh putain (je tombe sur le lit).

Antoine : qu’est-ce qui a ?
Moi : tes parents, vont prévenir les miens.

Antoine : oh putain oui…
Moi : bon aller, on descend, je me passe un coup sur le visage, tu aurais un truc pour l’haleine ?

Antoine : pourquoi ? (je lui souffle au visage.) AH OUI !!!
Moi : tu imagines, je dis bonjour a ta mère alors que j’ai une odeur de sperme en bouche.

Antoine (en sortant hors du lit) : oui, tu as raison, j’ai un Hollywood si tu veux.
Moi : deux s’il te plaît, imagine-je digère.

Antoine : prends en 3, putain, je vais en prendre aussi.

On rigole une nouvelle fois.

Moi : aller goo

En moins de cinq minutes, nous sommes habillés.
Antoine descend en premier, je le suis en lui tenant la main, nous arrivons dans la cuisine, nous avons sa tante, son oncle, ainsi que ses parents nous regarde.

Antoine (gêner) : bonjour,
Moi (encore plus gêner) : bonjour (je regarde le sol.)

Antoine : le voyage sait bien passé ?
Son Papa (sourire) : oui très bien, tu as bien dormie Antoine (sourire).

Sa maman (elle lui donne un coup de coude.) : la grande délicatesse.
Son papa : ah, euuh pardon.

Sa maman : oui très bien, on a dû rentrer, car l’ambassade, ne voulait pas nous faire le papier là-bas.
Antoine : vraiment des idiots.

Son papa : oui, mais ça devrait aller vite, dans deux jours, je repartirais, comme ça ta tante et ton oncle pourront rentrer chez eux et maman pour se reposer.
Sa maman : on a réussi à faire pour que les employées reprennent le boulot...

Antoine : ah en voilà une bonne nouvelle.

Un long silence...

Sa maman (sourire) : on dirait que nous avons tous une bonne nouvelle.

Je n’ose pas les regardes, je n’arrête pas de penser au moment, ou son père est entrée dans la chambre et j’avais la queue de son fils en bouche... La honte.
Si je pouvais disparaître, je le ferais, il n'y a jamais de trou de souris lorsqu’on en voudrait un...

En un rien de temps, j’ai fini le petit-déjeuner.

Moi (gêner) : je suis contente de votre retour et que vous allez bien... Je vais vous laisser en famille, merci pour le petit-déjeuner.
Sa maman : t'es ici chez toi Maëlys

Je me lève Antoine me raccompagne jusqu’à la porte.

Son papa (dans la cuisine): aah je comprends, le tremblement de terre qui à fait trembler la maison... Je comprends mieux.
Moi (dans le hall d’entrée avec Antoine) oh la honte.


Antoine (me plaque contre lui) : mon cœur, ils veulent juste te mettre mal a l'aise, ils trouvent la situation marrante.
Moi : ouais ben la honte quand même.

On s’embrasse.

Antoine : je t’aime.
Moi (j’ouvre la porte.) : je t’aime aussi… Mais la honte quand même.

Je reprends mon scooter.

Antoine : on s’appelle dans la journée.
Moi : oui, si je ne suis pas morte de honte en rentrant chez moi.

Je démarre et je me casse, encore une fois en quelques minutes, j’arrive chez moi, je rentre le plus discrètement possible, je passe par la casse douche, je ne sens pas bon.
Je me change, je prends une grande respiration.

Moi : aller, j’y vais

Lorsque j’arrive à la maison, mes parents discutent.

Maman : mais pourquoi le mec a fait ça ?
Papa : il pensait que sa femme avait une relation avec un autre.

Maman : coucou, ma puce, le mec est vraiment malades.
Papa : coucou Maëlys, tu sais depuis le covid, le monde tourne moins bien, j’ai eu John au téléphone , il a eu une affaire ou le mec a était baisé ailleurs, sa femme l’a découverte, et une nuit, elle a pris un coupe branche pour lui couper les couilles et le pénis.

Maman : mon dieu, nous sommes vraiment dans un monde de fou.
Papa : oui.

Moi : elle risque quoi ?
Papa : le mec est mort, donc minimum 25 ans et le pire la peine de mort.

Moi ; ah ouais, un peu normal, j’ai vu qu’il y a un souci avec la box, faut que je redémarre, je reviens.
Maman : ok (sourire).

Un petit moment après j’ai fini, je vais rejoindre mon paradis.
Et juste en sortant.

Papa : tu passeras le bonjour à Antoine, la prochaine fois que tu le vois ?
Moi (je m’arrête d’un coup.) : oui... À Tal.

Maman (sourire) : nous sommes très contentes pour vous deux.

En fermant la porte, j’entends qu’ils reprennent leurs discussions sur les fous, je suis très surprise de voir que mes parents ont réussi à garder leur sérieux jusqu’à la fin, juste une petite remarque, en douceur… On peut toujours être surpris par ses parents…

Je rentre chez moi, il y a des réglages que je n’aime pas, sur la box, donc on va faire des changements, de cette manière plus aucun problème.

Lorsque je suis avec un ordinateur, on dirait que je suis comme couper du monde réel, plus grand-chose ne compte, le temps s’arrête, je peux y rester pratiquement toute une journée, d’un coup, j’entends mon phone qui sonne

Appel de Lucie.

Moi : bonjour toi
Lucie : bonjour, comment ça va ?

Moi : tu serais libre pour qu’on se voie ?
Lucie : euuh, ben disons

Moi : tu vas te faire baiser ?
Lucie : oh la, ce n’est pas au programme, en fait pour tout te dire, je voulais aller au Haras pour profiter un peu des lieux…

Moi : ah d’accord... Ben la prochaine fois…
Lucie : tu peux venir si tu veux.

Moi : je voulais te parler d’Antoine.
Lucie : il t'a fait du mal ??

Moi : oh le non, il n'en serait pas capable...
Lucie : bon attend, excuse moi chauffeur, on peut aller chercher quelqu’un ?

.
Chauffeur : oui madame
Lucie : ouais tes là ?

Moi : oui.
Lucie : j’arrive. (Elle raccroche.)

À suivre.

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