Une soirée qui dérape 2/4 :

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Je prends ma feuille et rejoins la bande, lorsque je sors de son bureau, ils sont là, ils attendent.

Directrice (sourire) : inséparable.

Moi : oui madame.

Directrice : on reste en contact.

Moi : oui bien sûr, encore merci.

On avance vers la sortie.

Sophia : tu as un problème.

Moi : je suis en affaire avec la directrice…

Une fois à l’extérieur, on discute un peu, pour le moment, je préfère ne rien leur dire, j’espère avoir vite des nouvelles, car les inscriptions à la fac commencent demain…

Alan : Maëlys.

Moi : oui ? (sourire)

Alan : pendant ton absence, nous avons parlé.

Moi : je dois avoir peur ?

Alan (sourire) : oh non, on sait dit qu’on pourrait être, faire une petite fête entre nous … Pas ce soir, mais demain… Chez toi…

Ils me fondent tout un grand sourire.

Moi : bande de grosses salopes (Nous rigolons.) faut que j’en parle aux parents, je vous tiens au jus, aller bander de grosse pute, je rentre.

En arrivant à l’extérieur à la maison, ils sont là, mais sérieux, jamais ils ne bossent pas les parents.

Maman et papa : FÉLICITATIONS.

Ils me sautent dessus, ils me donnent plein de bisous, c’est dans ses moments-là que j’aurais bien aimé avoir une sœur ou un frère, ils seraient moins proches de moi, parce que dans certains cas, c’est lourd…

Maman (sourire) : entre, il y a mangé et je crois qu’il y a du courrier pour toi.
Moi : ah bon (j’avance tranquillement, quand d’un coup) MON PERMIS (je cours comme une folle, j’arrache l’enveloppe.) YESSSS !!! Putain, de merde, que c'est bon, c’est vraiment une excellente journée.

Papa : je présume qu’il faut sortir une seconde bouteille ? (sourire).
Moi : oui papa (sourire).

Maman et papa : FELICITATIONS Maelys.

Le reste de l’après-midi et de la soirée fut exceptionnel, nous avons beaucoup discuté, je leur ai parlé de cette université qui me veut, quitte à accepter la bande, ils veulent que je sois très prudente et que je prends beaucoup de renseignements... J’allais le faire de toute manière.

Moi : j’ai encore un truc à vous demander…
Papa : oui ?

Moi : l’année scolaire est finie, je voudrais avoir votre autorisation pour faire une p’tit fête dans mon paradis, uniquement la bande.
Maman : qui a le permis pour le moment ?

Moi : Lou à était la première, Alan et pour finir Sophia.
Papa : tu leur prends les clés de voiture, pas de jeune ivre chez moi…

Moi : je vous aime.

On se fait un gros câlin, je rentre dans mon paradis.
Sms à la bande, rendez-vous demain à 17 h 15 pour le début de la fête.

Je me couche assez rapidement, disons, que pour une fois, j’ai un peu trop levé le coude, je tombe dans mon lit, la tête touche l’oreiller, je tombe dans un grand sommeil.

À 7 h, le réveil sonne, j’ai le sourire, c’est le premier jour que je peux réellement dire que je suis heureuse de me lever, j’ai eu mon bac, mon permis, je suis amoureuse et mes parents, amies vont très bien.


Qu’est-ce qui faut d’autres pour être bien ? Rien, j’ai tout ce qui me faut dans la vie.
Une fois le pied-à-terre, direction la douche, et faudra que je pense une nouvelle fois à changer les draps, car on peut dire que la nuit a encore été bouillante et mouillée.

Moi : ah, ça va mieux.

J'entends mon phone qui vibre, je regarde sms de Toinou.

Toinou : un grand bonjour à la plus belle des plantes du monde.

Il arrive à me faire rougir, putain qu’est ce que je l’aime.

Moi : coucou, beau gosse, as-tu bien dormi ?
Toinou : non, car je n’étais pas à côté de toi.

Moi : tu me dragues coquin.
Toinou : une belle femme, il faut toujours la mériter et la nuit a été très étrange…

Moi (en allant vers la maison pour le déjeuner) : ah bon, raconte.
Toinou : j’ai fait un drôle de rêve, ou nous étions et Lucie était là aussi.

Moi : on baisée à trois…
Toinou : oui...

Moi : coquin, faut que je te laisse, je vais p’tit déj, a tout l’heure mon amour.
Toinou : je t’aime ma reine.

Je verrouille mon phone.

Moi : bonjour les parents, comment ça ?
Maman : mal…

Moi : qu’est-ce qui se passe ? Ne me dit qu’Internet à encore planté (je regarde sur mon phone.)
Maman : non, notre lit est cassé.

Moi (sourire) : ah bon... Ben qu’est ce qui sait passée ? C’est étrange… Non ?
Maman : ne commence pas, on as juste déplacé le matelas et cassé.

Je m’éclate à rire, j’en ai même les larmes aux yeux.

Papa : je t’avais dit que ça ne fonctionnerait pas… Bonjour mon cœur.

Maman : avec notre fille, ok, mais avec d’autres, pas de problème mais pas elle.
Papa : rhooo mon amour.

Maman : ose dire le contraire.
Papa : pas faux mais bon (on rigole.) : je vais aller en chercher au magasin, je reviens dans 1 h environ, Maëlys, pour ta fête, tu veux que je te prenne quelque chose ?

Moi (sourire) non merci, ils vont tous ramener quelque chose.
Papa : cool, aller à tal les femmes de ma vie.

Moi : maman (elle me regarde.) vous ne vous êtes pas fait mal au moins ?
Maman : non mais crois moi que ça fait bizarre.

Moi (sourire) : papa à donner trop fort.

On rigole, il y a beaucoup de gens qui sont choqué lorsque je parle aussi facilement de sexe, et ils le sont encore plus lorsque je parle de mes parents qui baisent …

Perso, ça ne me fait rien.

À suivre.

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