Une soirée qui dérape 3/4 :
Une fois le petit-déjeuner, je sors, je vais rejoindre mon paradis, pour ne pas faire chier le monde, je vais ouvrir les portes de derrière et la trappe du toit, je pense qu’on pourrait faire un petit feu et nous pourrions nous mettre autour.
Voilà, la grande porte ouverte, je fais un peu de rangement, je sors quelques chaises, et banc, je vais sur notre terrain pour récupérer des grosses pierres.
Moi : putain elle est ou la brouette… Maman
Maman : ouais (la délicatesse cette femme).
Moi : elle est ou la brouette ?
Maman : là quoi ?
Moi : le machin à mettre de la merde dedans.
Maman : aah, ton père la ranger dans le garage… MERDEEEE (elle arrive en courant vers moi.) laisse mon cœur, je vais aller te la chercher.
Moi : il y a un truc que je ne dois pas voir ? (sourire).
Maman : quoi ? Où ? La ? Mais non, tu es toute propre... Tu ne vas pas te mettre de la merde partout, je vais te la sortir.
Moi (je repars vers mon paradis avec le sourire.) : ok maman, comme tu veux.
Je rentre chez moi, je monte à l’étage pour ouvrir les deux petites portes, lorsque je regarde depuis le balcon, j’entends.
Maman : PUTAAAIN DE MERRDEEE IDÉE A LA CON.
Moi (avec le sourire) : tu as besoin d’aide maman ?
Maman : NOOOON.
Je rigole, je ne veux pas savoir ce qui ont encore fait, depuis l’intérieur, je l’entends râler.
Je regarde ce que j’ai fait, alors chaises ok, banc ok, table pour la bouffe et l’alcool ok.
Moi : la musique, ou j’ai mis la télécommande, bien.
Maman : voilà ton truc.
Moi (sourire) : merci maman, tu veux m’aider ?
Maman : non, ça va aller.
Moi : oui, je m’en doute.
Elle rentre en râlent encore, je regarde vers l’un des garages, je me demande ce qui peux bien avoir, une chose que je ne dois pas voir...
Moi : allez ma vieille, tu n'a pas encore fini.
Pendant 20 minutes, je cherche les pierres, je voudrais faire un feu de ma grange... Lorsque j’ai enfin ce qu’il me faut, j’installe tout
Quand d’un coup, j’entends râler à la maison.
Maman : TU FAIS CHIER MARC, TU AURAIS PU DEMANDER À UN MEC DE L’INSTALLER, TES RESPONSABLES.
Papa : BEN OUI J’ÉTAIS SEUL ?
Ils râlent encore, je ne peux pas m’empêcher de rigoler.
Papa (est a la fenêtre.) : et ça te fait rire.
Moi (sourire) : je ne vais pas pleurer quand même.
Il me tire la langue.
Un petit quart d’heure, j’ai fini.
Moi : voilà fini (sourire), aller, je vais aller aider.
Sans m’en rendre compte, il est déjà 16 h 30 quand j’entends le portail s’ouvrir, en regardant par la fenêtre, je vois Antoine qui arrive avec de la nourriture.
Antoine : bonjour Stéphanie, bonjour Marc.
Les parents (sourire) : bonjour, comment vas-tu ?
Antoine : très bien et vous ?
Maman : maintenant, je vais mieux.
Oh non, elle ne va rien dire quand même.
Antoine : qu’est-ce qui t'es arrivées ?
Papa : un petit souci domestique, rien de grave.
Antoine : ah tant mieux.
Papa : Maëlys est dans son paradis.
Antoine (sourire) : oui merci.
Il arrive vers la grange, je m’assois sur la chaise les jambes écartées.
Il passe les portes, ses yeux tombent sur moi, il a le sourire.
Antoine : en voilà d’une tenue… Tes folles.
Je me lève et m’avance vers lui, je l’embrasse, il me caresse le dos, il me donne une fesse, je peux sentir sa bite qui grossit dans son boxer.
Moi : ma nouvelle tenue te plaît bébé ?
Antoine : t'es vraiment une beauté, mais de là à m’attendre à te voir toute nue assise sur une chaise.
Moi : j’avais envie de sucé (il se mort la lèvre, je repars vers ma chambre, je roule du cul sous ses yeux) la question que je me pose, Est-ce que je mets des sous-vêtements ? (Je le regarde en lui fessant un clin d’œil.)
Antoine : j’aurais bien envie de te dire non, mais les autres vont arriver même si je pense que Lucie ça ne la dérangerais pas (il rigole.).
Moi : pas faux, aller, je reviens.
Antoine : tu vas mettre quelque chose ?
Moi : faudra que tu vérifies toi-même, pour ta bouffe, tu as le frigo mon cœur.
Antoine : oui
Lorsque je reviens, je vois Amir qui arrive.
Amir : aaah voilà la plus belle, elle te va bien cette robe.
Moi : merci beaucoup Amir, en short.
Amir : ouais, il fait chaud, j’ai ramené des gâteaux, Antoine m'a dit de les mettre au frigo.
Moi : tu as eu raison, vous ne pouvez pas imaginer comment je suis contente, alors tes parents Amir, pas trop émus ?
Amir : putain, tu n’imagines même pas, ils ont pleuré, enfin, je devrais plus dire ma mère, car mon père avait d’après lui des poussières dans les yeux.
Moi : ton père est trop chou, une vraie peluche.
Amir : ouais, ben la peluche, voir savoir pourquoi je ne suis pas en couple, ma mère veut des petit-enfant.
Antoine : à 18 ans.
Amir : oui, elle veut être grand-mêre.
Moi : elle kiff les enfants, je crois qu’elle va te casser les couilles pour te mettre en couple.
Amir : elle t'a devancé.
Antoine : elle est excellente ta mère.
Amir : et toi Antoine ?
Antoine : ma mère n’a pas arrêté de pleur, mon père aussi, mais il est là, donc avec le décalage.
Amir : tout se passe bien pour lui ?
Antoine : ouais.
On entend le portail, je regarde en direction de l'entrée.
Lucie : ALORS ELLE EST OU LA FETE LES PETITES BITES.
Mon père (il passe la tête par la fenêtre.) bonjour Lucie.
Lucie : merde, pardon Marc (il montre du doigt la direction de la fête.)
Nous sommes pliées en deux, nous rigolons.
Elle arrive vers nous.
Lucie : bande de salopes, vous auriez pu me dire.
Amir : pourquoi tu gueules comme si que tu as une bite dans le cul ?
Lucie (en regardant Antoine du coin de l’œil) : alors une grosse (elle se mort la lèvre, Antoine et moi, nous frissonnons) j’ai ramené 4 bouteilles de whisky.
Amir : on ne va pas mourir de soif.
On rigole.
À suivre.
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