Du rêve à la réalité 2/3 :

7 minutes de lecture

Nous sommes le 5 juillet et pendant 5 jours, aucun message de la bande, nous avons un groupe privé ou nous parlons tous les jours, tout le temps… et là rien, aucune réponse, ils ne passent même pas pour voir les messages...

10 juillet.

Antoine : j’ai essayé de voir Lou, j’ai eu sa mère, elle est malade, en sortant, je l’ai vu à la fenêtre.

Moi : BON, ils me cassent les couilles, il faut qu’on discute… MERDE.

Antoine : calme-toi mon cœur, on va trouver une solution.

Moi : la solution est simple (j’envoie un vocal à la bande.) vous me cassez les couilles donc rendez vous à 14 h au lac du vignoble, je vous conseil d’être tous là sinon je vous nique vos races…

Antoine (sourire) ah ouais… au moins, le message est passé.

Moi : sérieux, ils me cassent les couilles, ils sont quel age putain, nous sommes des adultes, il me semble.

Antoine : oui, mais il est plus simple de faire le mort que de venir parler…

Moi : et pour les vacances… on ne sait rien... ils me cassent les couilles, je te jure.

Antoine (il me prend dans ses bras.) ils seront là, la cheffe l’ordonne, donc on obéit.

Moi (sourire) : vous obéissez.

Antoine (sourire) oui.

Moi : on dirait que monsieur est content.

Antoine : a chaque fois que tu es dans mes bras, je suis heureux et content.

Moi (en mettant ma main dans son short) : dommage qu’on n'a pas le temps, je lui ferai bien des choses.

Antoine : tu vas me faire jouir mon cœur.

Moi : aller, on arrête, je mouille déjà, il nous faut un plan pour ses idiots…

A 14 heures, nous arrivons au lac… Personnes…

Antoine : ils sont peut-être un peu de retard… ne te mets pas en colère mon cœur.

Moi : si dans 20 minutes, je ne vois pas leurs gueules, il va avoir du sang…

Antoine : je te trouve tellement sexy quand tu es en colère.

Moi (sourire) : ah bon, tu trouves ?

Antoine : oui, autoritaire, une vraie cheffe, ça m’excite.

Moi : tu aimes que je sois autoritaire avec toi, Antoine.

Antoine : oui, je te l’ai dit, je suis à tes ordres Maëlys.

Moi : tu sais qu’on pourrait croire que tes soumis à ta meuf…

Antoine : oui.

Moi : tu en plus, tu es en érection, coquin.

Antoine : je t’obéis depuis des années et j’aime ça… Oui, je bande. (il sort son sexe en plein milieu du parc.)

Moi (sourire et je mouille.) range là, on pourrait te voir et on a du boulot avant que je ne te punisse.

Antoine : tu veux me punir ? (Il rougit.)

Moi : tu as montré ta belle queue comme ça, donc oui punition.

Antoine : d’accord Maëlys.

Moi : bon… être à mes ordres si cela te plaît ok mais je veux aussi un mec qui prend le contrôle sur moi.

Antoine : oui, je le sais et tu l’auras.

Moi (il me donne une fesse.) hmmmm.

J’entends le bruit d’une voiture, en regardant, je reconnais Lou qui se gare, non loin de nous… et comme par magie ils arrivent tous… ils étaient déjà là ou quoi… donc ils auraient vu Antoine… je sens encore les problèmes…

Lou (elle regarde le sol) : bonjour.

Hugo (il regarde le sol) : bonjour.

Lucie (elle regarde le sol) : salut.

Alan (il regarde le sol) : hello.

Sophia (elle regarde le sol) : bonjour.

Antoine : bonjour, à toute l’équipe, vous m’avez vraiment manqué.

Aucune réaction...

Moi : bonjour (sourire), je suis contente de vous voir et en même temps que je suis très en colère de devoir vous menacez de vous casser la gueule si vous ne venez pas… Je trouve ça très triste, je ne pensais pas qu’il fallait ça entre nous... On se connaît depuis toujours... Nous avons toujours été présents l’un pour l’autre... Alors je voudrais qu’on discute ensemble, comme on le fait depuis que nous sommes enfants.

Antoine : il faut qu’on parle, on ne peut pas rester dans cette situation, le silence, la distance, l’ignorance ne nous ressemble pas, habituellement du matin au soir, et même certaines fois pendant les nuits, on discute, et d’un coup plus rien… cela nous rend tristes.

Moi : voilà pourquoi je voudrais m’excuser.

Antoine : je vous présente toutes mes excuses.

Ils lèvent un peu la tête.

Moi : je m’excuse pour ce qui sait passer chez moi dans mon paradis... Je voudrais que vous compreniez que depuis que je suis rentrée de l’hôpital, je ne suis plus la même qu’avant… Je suis plus souvent excité et depuis que j’ai découvert le sexe (je prends la main d’Antoine.) je suis une autre meuf, j’ai tellement envie de faire l’amour… Pendant la soirée, je ne sais pas ce qui sait encore passer… … Mais je n’avais plus le contrôle de ce que je pouvais faire ou dire, lorsque je suis comme ça, on dirait une autre personne… Je pense qu’il faut être franc avec vous... Il y a quelques semaines, Lucie et moi avons couché ensemble (ils tournent la tête vers Lucie.) et il y a cinq jours, pendant la fête, nous avons recommencé… Et je ne le regrette pas…

Antoine : je pourrais vous dire que toute la faute repose sur Maëlys, comme elle le pense, mais je suis aussi responsable (il me regarde.) car pour faire l’amour, il faut un minimum deux personnes… Je m’excuse… Je ne pouvais plus contrôler mon corps, j’étais comme sous le contrôle d’un truc plus fort que moi… Je partage la même sensation que Maëlys, j’ai adoré la sensation de faire l’amour à deux très belles femmes.

Lucie (fait un pas vers nous) : je voudrais aussi m’excuser, lorsque je vous ai vu danser sensuellement, j’avais envie de vous rejoindre, de me coller à vous, être avec vous… Et d’un coup, j’ai eu une pulsion incontrôlable... J’ai eu envie de vous, plus rien ne pouvait compter... Je voulais vous embrasser, je voulais te sucer Antoine et te lèche Maëlys... je vous voulais… Après quelques jours, ou j’ai pu remettre mes idées en place…(elle nous regarde.) je ne regrette pas d’avoir couché avec vous deux… (elle regarde la bande.) si vous voulez me traiter de salope, vous pouvez…

Alan : je ne pourrais pas te traiter de salope Lucie, car je ne suis pas mieux j’ai sucé Amir puis Hugo, j’ai léché Lou et nous avons fait l’amour à 3… Je ne peut pas getter la pierre aux autres … Est-ce que je regrette… je ne sais pas, je sais qu’une chose, j’ai adoré… Et j’oserais dire que je voudrais recommencer ...

Lou : je pourrais m’excuser aussi, mais je ne le penserais pas... j’ai aimé avec deux hommes qui s’occupent de moi, j’ai aimé chaque instant, oui, je suis une salope et j’ai le kiff… Après cette nuit que je ne pourrais jamais oublier... au petit matin, j’avais une question… Pourquoi j’avais la sensation de regret, on aurait dit, je me sens sale, que ce que j’avais fait été mal, alors que j’ai aimé (sourire) putain, j’ai pris mon pied… Je n’ai pas trouvé la réponse, je ne me sens pas très bien… Je n’aime pas ça…

Amir : je ne suis pas pratiquant comme vous le savez tous, mais j’ai eu une éducation au carré par mes parents, à l’école, au collège, au lycée et maintenant pour la fac, il faut bosser, pour essayer d’aller toujours de l’avant… J’ai toujours respecté la police, la justice de notre pays, j’aime la France... Mes parents m'ont élevé dans le schéma standard, une femme et un homme, rien d’autre… j’ai bafoué leurs éducations… je n’ose plus regarder mes parents, j’ai peur qu’ils remarquent d’une manière ou d’une autre ce que j’ai fait… Je n’arrête pas d’avoir peur… Et de pleuré.

Hugo : au petit matin après la soirée, je pensais que tout ça n’était qu’un rêve, ce n’est que le lendemain matin que j’ai réalisé que j’avais fait l’amour avec Lou et Alan… Est-ce que je me sens mal ? Je vous dirais que ce n’est pas ce que je ressens… J’ai l’impression que le temps sait arrêter, je n’arrête pas de me refaire le film dans ma tête... Je n’arrête pas de me branler et putain, je prends mon pied… Est-ce que je regrette ? ... D'avoir trop mangé hier soir, oui... Mais cette nuit-là… non (il regarde Amir.) j’ai eu une éducation catho, je me suis fait toucher la bite par le curé… mes parents mon dis qu’il n’avait pas fait exprès, puis je ne les plus jamais revenu… mes parents mon dit qu’être avec une femme, s’est respectés les règles de dieu… Il y a bien des années que je ne crois plus aux religions… Alors “enfreindre” les règles ne me dérange pas… Je voudrais savoir simplement, quand Est-ce que je vais arrêter de me faire un film dans ma tête ...

Sophia : bon ben, on dirait qu’il ne reste que moi… Je ne sais pas trop quoi vous dire... Oui, j’ai baisé avec Amir, il est pas mal, bon, il y aurait quelques petits trucs à changer… Mais sinon ça va… Je pense qu’un jour, je ne dirais pas non pour remonter sur ta bite Amir et je pourrais même me laisser tenter de passer un moment entre filles…

Toute la bande la regarde bouche bée.

À suivre.

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