J'entends des oiseaux qui gazouillent.

Je me réveille doucement, je bouge un peu la tête, je remarque, je suis allongé sur Antoine… Toute nue, sa queue est au garde-à-vous, ma main droite est posée sur la verge d’Amir, il bande un peu, mon petit doigt touche la belle et douce peau de Sophia

En tournant la tête de l’autre côté, je vois ma jambe qui est emmêlée avec la jambe de Lucie qui dort sur Alan et a cote de ma cuisse, je vois Lou et Hugo qui dorme en cuillère.

Voir cette scène un énorme frisson me parcourt le corps.

Je ne m’explique pas pourquoi je me sens tellement bien ici… Avec toutes les personnes que j’aime.

J'essaie de me lever, car je dois faire un passage aux toilettes.

Au bout de cinq bonnes minutes, j’arrive enfin à me sortir du groupe…

Lorsque je sors des toilettes Antoine est là, il me regarde avec le sourire.

Antoine : bonjour mon cœur.

Moi : bonjour mon amour (on s’embrasse.)

Antoine : je ne comprends plus rien.

Moi : je me demande si on ne devrait pas commencer à se poser des questions…

Antoine : oui… On pourrait faire un passage au village le plus proche pour prendre un truc à la boulangerie.

Moi (sourire) : oui excellente idée.

La plus proche boulangerie est à quelques kilomètres, faut dire que la maison est au milieu de nulle part, un vrai paradis, nous sommes vraiment bien… Mais il ne faut rien oublier lorsqu’on fait nos courses…

On rentre avec les pains, les viennoiseries, et sans oublier les chouquettes, nous rentrons dans la cour, ils sont encore endormis.

Les voir endormis nous donne le sourire, on préparé le petit-déjeuner le plus silencieusement possible, confiture, café, thé, jus d’orange, banane, kiwi et raisin.

On s’installe à table.

D'un coup, on voit Amir qui arrive, il a la tête dans le cul, il a passé son short…

Antoine et moi : coucou toi.

Amir (sourire) : bonjour vous deux… oh le p’tit déj... vous êtes trop choux.

Sophia arrive, elle porte de t-shirt d’Amir, il lui cache à peine son minou.

Sophia : bonjour l’équipe (sourire) j’ai faim.

On se regarde tous avec le sourire, je ne peux pas m’empêcher de caresse la cuisse d’Antoine nous voyons Lou et Lucie est arrivent avec la tête dans le cul.

Lou et Lucie : bonjour (sourire)

Hugo et Alan (arrive a leur tour) : bonjour... Hello.

Nous sommes tous a table, pas un bruit.

Lou : je pense qu’un moment faudra vraiment qu’on parle…

Amir : oui, j’allais le dire…

Moi : je vous propose qu’on finisse de déjeuner, après une bonne douche et on se donne rendez-vous dans le salon pour parler ?

La bande : oui.

Une fois le p’tit déj de fini, nous allons chacun prendre une bonne douche réparatrice, 20 minutes après nous arrivons l’un après l’autre dans le salon.

Lorsque nous sommes tous présents

On se regarde pendant un long moment, je ne pourrais pas l’expliquer, mais je ne sens tellement bien avec eux… je ne comprends rien.

Lou : vous avez compris quelque chose ?

Tout le monde fait non de la tête

Lucie : je ne sais pas si j’ai bien entendu… Mais il me semble que quelqu’un a dit, je vous aime…

Tout le monde dit oui de la tête…

Alan : est-ce qu’on peut reconnaître qu’hier soir fut un excellent moment ?

Lou : oh oui.

Amir : j’ai déjà passé de très bonne nuit… Mais là… Avec vous, je suis tellement senti bien, je n’avais pas de pression, je ne devais pas faire en sorte de faire jouir ma partenaire… Aucun doute… Je me suis simplement surpris… À aimer embrasser Antoine… et de le caresser (il rougit.)

Alan : vous allez me dire que j’ai encore un câble qui a fumé… Mais on a été ensorcelé…

Sophia : je ne suis jamais la dernière à lui en mettre dans la gueule… Mais cette fois… je me pose des questions… Une fois, ok, on avait picolé… Mais là, je suis désolée, il y a moins de cadavres... J’avais envie de le début de la soirée… Alors je me demande ce qui se passe.

Moi : est-ce que lorsque vous passiez la porte du lycée et des fois en ville, est-ce que vous sente une odeur, un parfum, qui fait frissonner ?

Lucie : le parfum que tu as senti ?

Moi : oui.

La bande : non.

Moi : bon ben, je suis folle (je rigole).

Amir : non, il doit y avoir une explication logique… Pourquoi nous avons envie l’un de l’autre…

Alan : NOUS SOMMES TOUS BISEXUELS. (il rigole).

Moi : arrête de mettre les gens dans des cases, on aime juste être ensemble.

Alan : oui, pardon.

Hugo : je me pose une question, vous allez peut-être me dire, oh le mec, tu vas loin… mais est-ce qu’entre nous tous, ce n’est pas plus qu’une grande amitié ?

Lou : d’ou le, je vous aime qu’on ait entendu hier…

Hugo : oui…

Antoine : tu veux dire de l’amour ?

Hugo : … oui …

Nous restons un bon moment à réfléchir…

Alan : vous pensez que sait possible ?

Lucie : ça expliquerait pourquoi nous sommes toujours inquiets l’un pour l’autre et qu’on a du mal à se quitter…

Moi : de l'amitié à l’amour ?

Antoine : est-ce que nous avons réellement été une fois des amies ?

Sophia : qu’est-ce que tu veux dire ?

Antoine : on peut reconnaître que nous avons une attirance l’un pour l’autre, est-ce que quelqu’un pourrait dire comment nous en sommes arrivées ?

Moi : je vous aime, mais est-ce que je vous aime comme ce que je ressens pour Antoine ou Lucie, je ne sais pas… qui a dit hier soir, je vous aime ?

Lou (lève la main) : c’est moi… (tout le monde la regarde.) Oui, je vous aime, oui Antoine, tu as raison, il y a quelques mois que je ne vous vois plus simplement comme mes meilleurs amis… Je me suis imaginé un grand nombre de fois à être avec vous dans un lit… À faire l’amour encore et encore… Lorsque j’ai vu Maëlys et Antoine à la fête de bac, faire l’amour… J’ai ouvert les yeux… Maintenant, je ne veux pas vous perdre.

Elle regarde le sol.

Moi (je lui prends la main.) nous sommes là, Lou.

Amir : tu ne vas pas nous perdre… tu as raison d’une certaine manière… À la fête, j’ai eu comme un déclic.

Alan : moi aussi.

Sophia : pendant la fête, je voulais me faire baiser.

On rigole tous.

Lucie : je suis amoureuse de Maëlys depuis plusieurs années et j’ai l’impression que je commence à m’attacher à Antoine… Est-ce qu’on peut aimer deux personnes à la fois ? … On peut aimer sept personnes à la fois ?

Tout le monde me regarde.

Moi : j’aime Antoine et Lucie… Alors je me dis que si le cœur est capable d’aimer deux personnes… Il peut aimer plus…

Alan : il nous faudra un lit immense et beaucoup de capotes.

Nous rigolons.

Lucie : je viens de regarder sur Internet, un groupe qui couche ensemble, on appelle ça une orgie… Et si les gens sont amoureux… ils appellent ça le Polyamour, je ne sais pas ce que c’est.

Moi : aimer plusieurs personnes.

Hugo : nous serions poly truc... je ne sais pas quoi ?

Moi : encore une fois, est-ce que sait important ? Pour moi, c’est mettre dans une casse… Est-ce qu’en fessant ça, les choses changent ? Je ne pense pas…

Sophia : pas faux.

Moi : a mon avis, je pense qu’il ne faut pas chercher, on devrait juste laisser faire la vie…

La bande (ils se regardent.) : oui, tu as raison.

Lou : bon, j’ai faim.

On rigole tous, nous avons parlé une bonne partie de la journée, je donne les directives, une partie s’occupera du rangement de la soirée, d’autres pour la préparation du repas… tout le monde à quelque chose à faire…

La soirée se passe très tranquille, je ne pensais pas dire ça, mais la nuit dernière nous a fatigué, lorsque nous arrivons dans nos lits.

Nous tombons dans un grand sommeil ...

À suivre.