Égarée.
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Soupirer, enfermée dans le corps,
Barrière inconstante vers d’autres univers.
Dans les rêves, l’esprit s’évapore
En quête d’illusions vaines et éphémères.
Je m'effraie, m’apeure, perdue, seule,
Formant le coeur d’un vaste océan.
Sous l’enveloppe d’un imaginaire linceul :
Le désir d’omettre la mesure du temps.
Je me bloque, froissée dans l’amas osseux,
Languissant d’un monde dépourvu d’accès.
Je suis une rescapée dans un tortueux
Désert de perdition, l’esprit damné.
Mes yeux s’ouvrent dans le noir,
Car désormais l’ombre s’évade de ma tête.
Les murs fusionnent dans l’isoloir,
M’éblouissant d’une obsession secrète.
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