Ainsi donc allèrent-ils à Quéribus,

Où dans la fameuse salle les attendait le prêtre,

Qui prétendait chasser le mal de tout-être,

Mais en vérité, c'était là une ruse,

Car le fait est que de remède il n'y avait point,

Pour les fugitifs qui l'inverse croyaient bien .

Ce n'était qu'un appât, un leurre,

Pour les attirer en la seigneuriale demeure,

Et faire en sorte qu'ils y meurent .

Le prêtre qu'allaient voir les voyageurs,

N'était qu'un inquisiteur, de surcroît imposteur,

Qui alerté de leur venue par ses informateurs,

Était venu tromper du castel le seigneur,

Pour qu'il le laisse entrer à l'intérieur .

Il lui avait raconté qu'un grand honneur,

C'était pour lui de venir remplacer son pasteur,

Mais se garda bien de dire qu'il en était le tueur .

En effet, à cause de sa secrète entreprise,

Fut empoisonné le pauvre homme d'église,

Lorsqu'à la messe il but le calice,

Au vin falsifié par le vice,

Et donc, les fidèles à la générale surprise,

Le virent au sol s'écrouler, pris d'une crise .

Ainsi, après avoir attendu sagement qu'elle trépasse,

L'imposteur pu de sa victime prendre la place,

Et mettre en œuvre son petit manège,

Pour que tombent en son piège,

Ceux qui naquirent vampires malgré eux,

Et qui étaient tout de même un peu peureux,

Vis à vis du remède soit disant miraculeux,

Qui s'avéra n'être qu'un vulgaire soporifique,

Concocté par l'homme diabolique .