Vengeance de succube
D’une vision sadique avariée,
Tu ne comprends donc rien ?
De cette souffrance putride,
Causée par toi : le Malin
Je souffre d’insomnie critique,
De tes mots, de tes expressions,
Egoïste et fâcheuse possessive,
Je te hais jusqu’à ton nom
Et d’une vision sépulcrale de cette favorite,
Attendre mon heure mordante, je me lasse,
Ma calme gentillesse m’estropie,
J’abats là cette éthérée sagesse
Et la splendeur de la pénombre
Qui m’excite dans un silence de mort,
J’y féconde leurs futures tombes,
Mes vengeances sur ces âmes empestées,
Et la tienne, salement désirée,
De mon esprit lié par le sang, une rivière damnée
Et de ce pas, j’étire mes sombres ailes,
Mes doigts noircis par cette pulsion humaine,
Exécrable de haine,
Je viens te faire ma révérence,
Abreuvée par cette fin que tu m’as cédée ici
D’une vierge larme,
Et d’un coup souillent de larmes,
Je morcèle tes blanches ailes,
Contemple-le ce flot sanglant jaillir de liberté,
Regarde le s’apaiser et grouiller sur ton corps
Et la splendeur de la pénombre
Qui m’excite dans un silence de mort,
J’y féconde leurs futures tombes,
Mes vengeances sur ces âmes empestées,
Et la tienne, salement désirée,
De mon esprit lié par le sang, une rivière damnée
De mes yeux démolis, Grande sœur,
A présent, j’ai tout compris,
Le Maj parviendra toujours jusqu’à nous,
Par mes doigts souillés,
Je nous condamne à jamais,
Pour que cette vision de succube maculée,
Ne puisse désormais régner
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