Espoir trépassé
Si tu avais pu ne serait-ce que m'effleurer,
Tu aurais pu comprendre,
Jusqu'où la distance devient souffrance,
Je ne peux plus la supporter
Déesse je suis, pourtant si faible,
Incapable de deviner ce que je recèle,
Se mentir à soi-même,
Douces tortures qui pénètrent mes veines
Et perdre mes ailes d'ébènes,
De mes doigts, ma volupté fuit,
Je ne suis pas si forte que cela,
Touchée au coeur je saigne
Tout ce que je désirais exhaler,
C'était la liberté dans nos pensées,
La présence d'un être aimé,
Une suave giboulée de clarté
Mais un poignard qui taille mon corps
Chaque nuit, étreindre la glace,
J'ai mal, j'ai froid, pourquoi je ne guéris plus ?
Pourtant demeurant depuis bien des races
Vampire, détiendrais-je un coeur pénétré ?
Désirant purement adorer,
Convoiter une créature, autre que son sérum écarlate
Pouvoir goûter d'une semblable existence,
Pour mes semblables, l'aurore au soir,
Ne pas souffrir d'une âme séparée,
Et être maltraitée par ses alliés
Ondées de germes,
Elles coulent ensanglantées,
Cette peau pure perlée,
De son essence se ternie,
D'une volupté non assouvie,
La noirceur emporte mon essence passée
Le néant, son abysse dans mes veines
Si seulement tu m'avais éclairée,
Que ton poignard fut d'argent,
Cette froideur, soeur de glace,
Je n'y aurais pas fleurer en mon coeur,
Cette pointe que tu as enfoncée pour tuer mes peurs
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