Orgueil, Préjugés et Zombies - Terrasser du zombie, ça peut créer des couples
Ce texte ce base sur l'oeuvre Orgueil, Préjugugés et Zombie (tant le livre que le film). Après la déclaration d'amour particulièrement maladroite de Darcy au milieu de l'oeuvre, c'est lui qui part, honteux. Que ce serait-il passé si Elisabeth Bennet était partie en premier et serait tombée tout droit sur une horde de zombie en quittant la pièce ?
Miss Bennet jeta le pique dans le feu en passant et claqua la porte derrière elle dans un geste furieux. Laissant Darcy, seul dans la pièce.
Celui-ci contemplait d’un air songeur un tableau particulièrement peu réussit du mariage de sa tante en se demandant comment son oncle avait réussit à courtiser une telle femme. C'était un mystère qui lui échappait.
Un cri déchira soudain la pièce.
Ce n’était pas un râle d’unmentionnable ou une exclamation de surprise typiquement féminine. Mais bien un cri de détresse poussé par Miss Bennet.
Pestant contre son absence d’épée, Darcy attrapa le pique dans la cheminée et ouvrit en grand la porte d’un coup d’épaule.
Dans le couloir, une demi-douzaine de zombies leva la tête pour le dévisager. Mais Darcy n’avait d’yeux que pour la personne qui se trouvait au milieu d’eux. Portée par leurs bras décharnés, en position allongée à environ un mètre cinquante du sol, Elisabeth se débattait furieusement, en vain.
Un zombie avait déjà soulevé le bas de sa robe, dévoilant ses mollets, et s’apprêtait à mordre avec délection dans cette cheville si tendre et musclée.
Sans lui laisser le temps de gouter à ce festin, Darcy lança son pique avec force dans sa tête décomposée. L’arme le traversa de part en part, le transformant temporairement en une licorne grotesque, puis il chuta en arrière et tomba sur un de ses congénères.
Elisabeth profita de la diversion pour donner un ultime coup de rein. Elle parvint enfin à libérer un bras et pût attraper le couteau qu’elle portait contre la cuisse. Comme le prolongement de sa main, sa lame effectua un large cercle autour d’elle, tranchant d’un coup net la tête des trois zombies qui soutenait ses épaules. Elle n’était désormais plus que retenue par la taille.
Darcy se précipita, croyant qu’elle allait chuter de manière pathétique. Mais elle balança le buste en arrière, envoyant ses jambes le plus haut possible. Les deux zombies lâchèrent leur prise et elle termina sa roue avec grâce en retombant parfaitement sur ses pieds.
Darcy jugea le mouvement d’un coup d’œil expert. Posséder assez de sang froid pour se dégager ainsi n’était pas donné à tout le monde.
Mais il restait encore trois unmentionnable qui les regardaient d’un œil torve. Ils poussaient des grognements caractéristiques et s’apprêtèrent à sauter sur ces deux humains.
Ils ne leur laissèrent pas ce plaisir.
Plus rapide que le vent, Elisabeth bondit avant eux et sa lame en décapita deux. Leurs têtes volèrent avec violence et s’explosèrent contre le mur en face. Darcy avait récupéré le pique qui était toujours planté dans la caboche décomposée du premier zombie et, dans un mouvement fluide et puissant, l’enfonça profondément dans la tête de son dernier adversaire. La monstruosité tressaillit sous l’impact puis ce qu’il restait de ses genoux se dérobèrent sous elle et elle tomba aux pieds de Darcy.
Elisabeth rangeait son couteau dans son emplacement.
« Vous n’êtes pas armés en permanence », lança-t-elle d’un ton acerbe.
C’était une remarque, pas une question.
« On peut voir que ça ne me réussit pas trop mal », répliqua-t-il avec le même ton hautain.
Elisabeth s’empourpra. Elle baissa les yeux et murmura un remerciement pour l’avoir sauvée dans un si mauvais pas. Puis elle lui tourna le dos, enjamba un corps et s’éloigna la tête haute.
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