CHAPITRE 026 : « Retour au pays. » « Willy »
CHAPITRE 026 : « Retour au pays. » « Willy »
« Résidence secondaire de la famille Petitjean, ce jour-là. »
Henrietta est levée depuis tôt le matin pour préparer le retour de son mari accompagné de ses collègues et de son neveu, ayant eu beaucoup à faire malgré l’aide de ses amies pour que tous trouvent un confort suffisant durant leur séjour ici.
Les couples de parents ont tous leurs chambres tandis que les garçons préfèrent dormir sous une tente de type barnum aménager et montée à leur attention au fond du jardin, elle voyait donc les choses comme acquises quand après en avoir informé son mari, ce dernier lui a demandé de faire en sorte que Samuel puisse avoir sa propre intimité.
La curiosité d’Henrietta surtout après le mutisme de Pietro à en connaitre la raison, fait de sorte qu’elle ne puisse tenir bien longtemps avant d’avoir une conversation avec les garçons.
C’est donc de cette façon qu’elle apprend la véritable raison de son départ précipité de son lieu de vacances pour rejoindre son oncle, à la fois furieuse et désolée, qu’une telle ombre se mette entre une amitié de toujours.
C’est donc le nettoyage de la dernière pièce libre au grenier qui aujourd’hui l’occupe, redonnant une nouvelle vie à ce qui à une époque éloignée était déjà une chambre d’amis.
C’est en ouvrant le vasistas donnant sur l’arrière de la maison, qu’elle entend clairement les voix des garçons en pleine discussion dans le jardin.
- Tu crois qu’il nous en veut encore ?
- Comment peux-tu poser une question pareille, tu le connais mieux que quiconque ici, Sam n’est pas ce genre de garçon à faire la gueule à ses amis plus de quelques heures.
- Allez Thom, ne t’en fait pas pour ça, il tient bien trop à toi pour t’en vouloir bien longtemps.
- Je suis certain pour ma part qu’il n’y pense déjà plus ou alors s’est en ne sachant pas comment se présenter devant nous tellement il sera honteux de s’être emporter de la sorte.
- Mon père m’a raconté qu’il était trop occupé par ses recherches.
- Le mien aussi alors ne te fait pas de bile, tout se passera bien.
- Pourquoi dans ce cas ma mère lui prépare-t-elle une chambre et ne reste-t-il pas avec nous ?
- Arrête de te tourmenter pour si peu, s’il y a de quoi s’inquiété ce serait plutôt niveau santé !! Mon père nous a raconté pour ses évanouissements et cela m’inquiète plus que le reste.
- Henrietta dit qu’il n’y a rien de grave, s’il s’était passé quelque chose elle serait la première à s’en trouver perturber, tu ne crois pas ?
La brave femme sourit avec une larme à l’œil d’entendre une telle inquiétude des garçons pour leur copain, cette conversation qu’elle a surprise lui remontant le moral en lui prouvant une nouvelle fois qu’elle avait tord de se faire du souci sur leur éventuelle réconciliation.
Du coup ses pensées changent de sujet en s’interrogeant cette fois sur ce qui se passe au sous-sol depuis plusieurs semaines, à commencer par ces étranges et surement couteuses machines qui y ont été installé avant qu’il ne lui soit interdit d’y entrer.
Cette nuit là arrivant juste avant l’interdiction, elle avait bien entendu le bruit d’un moteur de camion et elle avait alors voulue se lever pour aller voir ce qu’il en était, surprise de se retrouver bloquer par deux hommes qui malgré leurs sourires amicaux et leurs paroles attentionnées, lui ont amené froid dans le dos.
Le matin même elle a appelé son mari qui lui a fait comprendre qu’elle devait respecter ses instructions, lui demandant de faire attention à ses paroles qui pouvaient être entendues par des oreilles indiscrètes.
Depuis que ce soit elle, ses amies ou les garçons, personne n’est autorisé à s’approcher de la porte du sous-sol d’où s’échappent des bruits étranges de machines en services.
Pietro et Samuel ne devraient plus tarder à arriver avec les maris de ses deux amies et mettre fin à ce stress qu’elle éprouve à être proche d’inconnus aussi rébarbatifs, seul pourtant l’un d’entre eux trouve grâce à ses yeux, il s’agit d’un beau jeune homme toujours vêtu d’une blouse blanche, au visage souriant et respirant la sympathie.
Les garçons l’ont aussi remarqué mais se sont vite désintéressé de lui du fait de son inaccessibilité, n’apparaissant à leurs yeux qu’à de trop rares exceptions quand il sort du sous-sol deux fois par jour pour quitter ou pour rejoindre sa chambre.
« Sous-sol de la résidence secondaire. »
Willy relève la tête en dirigeant son regard vers l’une des minuscules fenêtres toute en longueur qui éclaire chichement l’endroit, comme s’il sentait qu’on parlait de lui.
Jeune scientifique de tout juste vingt et un ans mais déjà éminent spécialiste en divers matières et cela malgré son jeune âge, il a été repérer très jeune par le groupe Wong qui depuis lors a pris son éducation entièrement en charge contre l’assurance de rester au moins dix ans employer du groupe une fois ses diplômes acquits.
C’est donc son premier poste pour lequel il doit bien en reconnaitre l’étrangeté, se souvenant néanmoins des paroles confiées par l’un des cadres du groupe, paroles le préparant à ce qui pour d’aucun serait de la pure science-fiction.
Son regard devenu rêveur se tourne maintenant vers la salle entièrement recouverte de plomb, afin qu’il puisse travailler sans être sans arrêts à gémir au déclenchement de ses mystérieux orgasmes qui l’ont pris dès l’arrivé du caisson contenant le non moins mystérieux corps, but de sa mission.
Une sonnerie le rappelle à l’ordre pour qu’il se prépare à sa visite d’inspection, endossant un scaphandre limitant les effets, non pas indésirable loin de là mais quand même épuisant à la longue.
Willy sourit malgré tout en sachant très bien qu’une fois son travail achever et juste avant de quitter la pièce, il ouvrira sur quelques centimètres la fermeture étanche et restera quelques minutes tremblant de plaisirs, avant de la refermée et de sortir en attendant avec impatience l’heure de sa nouvelle inspection.
Lui aussi a remarqué les quatre garçons, découvrant très vite qu’ils sont en couple, mais s’y désintéressant rapidement du fait de sa libido suffisamment mise à l’épreuve sans besoin de trouver ailleurs d’autres stimuli sexuels.
Willy s’assoit donc à son bureau pour faire son rapport, comme après chaque visite au corps qui relève du mystère le plus complet surtout de la façon dont il a été découvert.
Le jeune scientifique se signe trois fois, avant d’étudier les courbes des divers appareils reliés au corps dès son arriver, une fois la salle mise sous vide le temps de l’appareiller.
C’est d’ailleurs à cette seule occasion qu’il a pu le toucher et pour la première fois mettre en doute cette science toute entière pour laquelle il a toujours été férue, devant l’impossibilité que représente ce corps étonnamment intact, « soi-disant » mort depuis plus de deux-cent-cinquante mille ans.
Une chose encore le perturbe fortement, quand une fois de plus la température du corps remonte d’un centième de degré, s’approchant maintenant de celle normale d’un humain en bonne santé.
Le diagramme montre l’heure exacte ou cette remontée de température c’est produit, lui amenant cette fois un doute qu’il s’empresse de vérifier en repassant l’enregistrement de la caméra de surveillance.
Son regard s’allume quand l’heure qui s’affiche correspond à la seconde près à celle où il a refermé son scaphandre, le laissant un instant stupéfier par l’idée qui lui vient à l’esprit.
L’heure suivante lui sert à vérifier tous les créneaux horaires correspondant aux remontées de températures et la correspondance parfaite avec ses brusques remontées de libidos suivit de l’effet jouissif maintenant bien connu de lui.
Il tape de suite un rapport de situation, en incluant cette nouvelle information pour l’envoyer à son mystérieux mécène pour qui il donnerait sa vie en reconnaissance de la misère à laquelle il l’a sorti enfant.
Une heure plus tard environ alors que Willy prépare les solutions donner en nutriments par perfusions suivant les dosages différents qui lui sont envoyés chaque jour, un encart sonore annonçant l’arrivée d’un courriel le fait revenir à son bureau.
Il l’ouvre en souriant car l’adresse d’envoie est justement celle de son bienfaiteur, son sourire se fige rapidement pour exprimer l’incrédulité la plus totale devant les quelques mots qui lui sont adressés.
« Bonjour Willy !
Comme je le pressentais depuis le jour de ton adoption, ta destinée était bien de devenir l’un des « xx » élus, félicitation mon garçon.
Ci-joint une note explicative à cette vérité, qui doit te sembler sur l’instant incompréhensibles.
Cordialement : AB. »
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