CHAPITRE 027 : « Retour au pays. » « Samuel »

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CHAPITRE 027 : « Retour au pays. » « Samuel »

« Plus tard dans la journée. »

Pietro, Théron, Mario et bien entendu Samuel, se retrouvent dans le minibus qui les amène depuis l’aéroport jusque devant le portail de la demeure de vacances familiale.

Tous ont le même soupire de satisfaction d’être enfin arriver, sortant un à un du véhicule en étirant leurs corps de quelques flexions.
Pietro sourit en constatant que seul Samuel toujours endormi est resté dans le minibus, c’est donc avec douceur qu’il le réveille pour libérer au plus vite le chauffeur qui a encore le trajet de retour à se coltiner.

- Nous sommes arrivés à la maison mon grand, réveille-toi !!
- Mmmm !! Qu’elle heure est-il ?

Pietro jette un coup d’œil à sa montre, étonner lui aussi qu’il soit déjà si tard.

- Presque dix-neuf heures !! Aller… debout, pense au chauffeur qui doit encore rentrer chez lui !!

Henrietta a une larme qui lui coule des yeux, tellement elle est heureuse de les retrouver après tous ces longs mois d’absences.

De voir son neveu sortir ou plutôt s’extraire du véhicule la fait sourire encore plus, s’avançant pour le prendre dans ses bras alors qu’il est encore visiblement ensuqué dans un reste d’endormissement.

Le contact d’avec lui comme toujours, la fait vibré de plaisir, la chaleur tiède et la douceur satinée de la peau de son visage contre le sien, lui en fait fermer les yeux d’un bonheur peu commun que seul « son » Samuel lui fait ressentir.

Le repas ragaillardi quelque peu le jeune homme qui ensuite passe une bonne heure sous le barnum avec ses copains, les quittant pour aller se coucher en les laissant souriant et rassurer qu’il n’y ait aucune rancune entre eux.

C’est une fois dans sa chambre qu’il hésite entre ranger ses affaires ou prendre une douche et se coucher sans tarder, la vue des valises le décourage de suite, aussi préfère-t-il se déshabiller pour ensuite se rendre dans la salle de bain située à l’étage, commune aux deux chambres.

C’est donc nu avec une serviette sur l’épaule et sa trousse de toilette à la main qu’il y entre en sifflotant, se retrouvant nez à nez avec un garçon nu également qui sort juste du bac à douche.

L’étonnement aux vues de la situation va comme il se doit dans les deux sens, marquant tout d’abord la surprise en se croyant chacun seul à l’étage, pour ensuite aviver une note d’intérêt en détaillant chacun son vis-à-vis.

Intérêt qui semble être commun aux deux garçons dont les yeux jusque là river sur le visage de l’autre, dévient maintenant vers une autre partie du corps qui semble attirer soudainement leurs curiosités respectives.

Bien sur cela ne dure que l’instant de quelques brèves secondes, avant qu’une sorte de pudeur ne ressurgisse d’en ne sait où et qu’un geste instinctif ramène à chacun sa serviette devant ce qui en dernier lieu accrochait leur regard.

Samuel sent comme une pression ou plutôt une sorte d’oppression dans sa poitrine, tandis que son regard remonte vers le visage aux traits d’une réelle beauté de cet inconnu qui par effet miroir s’en retrouve au même point à le dévisager, trouvant le nouveau venu à croquer avec une sueur inattendue lui coulant soudainement des tempes.

Willy le plus âgé mais aussi le plus prompt à réagir, tendant sa main droite à Samuel en se présentant avec cette fois un sourire resplendissant montrant déjà l’intérêt certain qu’il porte au nouvel arrivant.

- Salut, je m’appelle William, mais je n’aime pas mon prénom et du coup tout le monde m’appelle Willy !!

Samuel lui prend la main avec douceur, ressentant dans tout son être l’espèce de vibration fortement agréable au demeurant que ce simple contact lui amène.
- Enchanté, moi c’est Samuel, Sam pour mes amis.
- M’autorises-tu à t’appeler Sam ?

Le sourire de ce dernier avant de lui répondre n’échappe pas à Willy.

- Tien donc !! Nous sommes déjà amis alors ?

Willy accentue son sourire en remettant sa serviette sur l’épaule, dévoilant de nouveau son corps à la vue de celui qui visiblement le test.

- Pourquoi non, puisque nous ne nous cachons déjà plus rien ! Hi ! Hi !

Satisfait de sa réponse, Willy reprend son chemin interrompu vers la sortie pour regagner sa chambre, n’omettant pas en passant la petite claque sur les fesses bien rondes de Sam, alors que ce dernier semble obnubilé par les siennes.

- La place est libre ! Hi ! Hi !

Le petit geste effaroucher de Samuel vers son postérieur n’échappe pas à Willy, qui au passage remarque une chose qui laisse à présager une suite favorable à ce début d’amitié.

La serviette dans son geste s’est durant un bref instant suffisamment décalé de ce qu’elle devait cacher, montrant alors ce qu’il avait déjà eu l’occasion d’apercevoir, mais cette fois avec des signes de raidissement déjà bien avancer.

- J’avoue que si tu ne dis pas non, je ne ferais pas cette fois la fine bouche.

Cette phrase prononcée à voix haute étonne Willy qui en est pourtant l’auteur, n’étant pas dans sa façon d’être d’avoir de telles pensées incontestablement perverses, envers un inconnu qui plus est.

Pourtant une fois qu’il se retrouve devant la glace de l’armoire à terminer de s’essuyer, une constatation visuelle de son bas-ventre démontre que lui aussi ne reste pas de marbre suite à cette rencontre fortuite.

- Tient donc ?? Ce pourrait-il que…

Willy se secoue une nouvelle fois devant ce qui pour lui est une première, ne s’étant pas à proprement parler intéresser aux garçons jusque-là, alors qu’il ne manquait pourtant pas d’appels du pieds de ceux qu’il fréquentait plus ou moins régulièrement, ne serait-ce déjà en classe durant ses études ou encore ceux toujours magnifiques au demeurant rattachés à son tuteur.

Même les quatre jeunes habitant la maison ne lui avaient pas fait une si forte impression que Sam, déjà rien que le fait de penser à lui en le nommant par son diminutif lui démontre combien il lui est déjà fortement attaché.

Willy reste un long moment nu et rêveur devant le miroir, son esprit obnubiler par la vision du dit Samuel nu apparaissant comme un ange devant ses yeux.

Ce n’est qu’un bruit de pas dans le couloir qui le fait enfin régir en enfilant rapidement un short de nuit, le temps chaud et le fait d’être sous les toits, ne donnant de toute façon pas l’envie de se couvrir plus.

Des ombres de pieds se montrent au bas de la porte, disparaissent ensuite pour réapparaitre quelques secondes plus tard, ne laissant plus aucun doute sur la personne qui s’y trouve et qui semble hésiter à venir le déranger.

« Toc, toc. »

Willy qui jusque là avait retenue sa respiration, la reprend dans un souffle court.

- Oui… entre !!

Samuel ferme les yeux un bref instant histoire de réunir tout le courage qu’il a à faire ce premier pas, réalisant que seul l’impulsion du moment l’a amené devant cette porte.

Des pas venant de la chambre se rapprochent, sans doute las d’attendre une réponse qui ne semble pas venir, la porte s’ouvre pour laisser apparaitre son occupant qui au sourire qu’il arbore semble heureux de sa visite.

- Tu ne m’as pas entendu ? allez, entres !!
- Je…

Willy comprend que la visite de Samuel ne s’est faite que sur l’impulsion, aussi lui cherche-t-il une excuse pour le faire rester.

- Tu dois te demander ce que je fais ici, pas vrai ?

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