CHAPITRE 029 : « Retour au pays. » « Maitre xxx »
CHAPITRE 029 : « Retour au pays. » « Maitre xxx »
« Sous-sol aménager de la résidence secondaire, quelques heures plus tôt. »
Willy s’est levé à l’aube comme il le fait chaque jour depuis son arrivée, la discussion de la nuit ne l’ayant pas spécialement fatiguée, au contraire de Samuel qu’il a entendu ronfler sitôt rentrer dans sa chambre.
Un petit coup d’œil à l’intérieur de cette dernière avant de descendre l’escalier, lui a amené le sourire en voyant son nouvel ami emballer dans sa couette.
Pietro qui était déjà levé l’accueille dans la cuisine, tandis qu’Henrietta lui sourit en lui servant son café.
- Bien dormi jeune homme ?
- Très bien merci, le lit est très bon.
Pietro reconnait que le jeune scientifique l’étonne déjà de par son âge aux vues de ses diplômes, mais aussi de se physique qu’il découvre et qui lui amène de suite inconsciemment à le comparer à son neveu, sans arriver à les départagés sauf peut être grâce à l’affectif qu’il porte depuis toujours envers Samuel.
Par respect et sachant très bien comment c’est toujours ressenti par Samuel, il décide de ne pas lui faire part de son avis sur la question physique, mais plutôt d’avoir confirmation des bruits entendus à l’étage au-dessus d’eux durant la nuit.
- Tu as fait connaissance avec Samuel, je vous ai entendu discuter cette nuit.
- En effet monsieur, j’avoue que je ne m’attendais pas à rencontrer quelqu’un comme lui.
La fierté qu’éprouve Pietro comme à chaque fois que quelqu’un complimente son cher neveu ne passe pas inaperçue et amène même un sourire à Willy, comprenant alors mieux cette complicité familiale qui a amené un adolescent à l’époque encore mineur à suivre la passion d’un aussi éminant scientifique.
Pietro hésite une seconde, mais se reprend en gardant sa ligne de conduite décider juste avant.
- Mon équipe compte sur lui comme sur l’un des leurs.
- Une chose étrange pourtant est venue lors de notre discussion, cette histoire de rêve rédhibitoires correspondant à votre dernière découverte ? n’est ce pas là quelque chose d’incompréhensible ?
- En effet, je ne saurais l’expliquer, mais le fait est bien là qu’il nous a indiqué l'endroit exact où chercher pour trouver le corps.
Pietro retrace l’épisode qu’ils ont vécus cette journée-là, Willy enregistrant ses paroles pour être certain de ne pas déformer les faits en ne se basant que sur ses souvenirs.
Une fois les explications données, il convient avec Pietro que ce dernier et ses deux amis chercheurs le rejoignent au sous-sol d’ici une heure, le temps qu’il prépare pour eux un rapport exhaustif de ses travaux depuis son arrivé.
En fait le rapport est déjà près depuis la veille, l’excuse ne lui servant qu’à retransmettre sa dernière conversation à son tuteur, certain que cette histoire de cauchemar prémonitoire sera interprétée par lui comme il se doit.
La réponse ne tarde d’ailleurs pas, tout comme la demande d’envoie d’un fichier où la photo du jeune Samuel apparaitrait suffisamment nette pour le reconnaitre.
Ayant accès à la boite mail professionnelle de l’équipe de scientifiques, il n’a aucun mal à trouver ce qu’il cherche, s’attardant même sur plusieurs d’entre elles où Samuel se montre dans son meilleur jour.
Ce sont bien entendu ces fichiers qu’il envoie avant de refermer son portable pour se rendre auprès du corps et changer ses poches de nutriments, son esprit vagabondant entre les photos et la soirée d’hier, avec comme de bien entendu le dit Samuel comme seul et unique centre d’intérêt.
***/***
« Une ile privée des mers du sud. »
Un bip averti de l’arrivée des fichiers demandés, l’homme clic aussitôt dessus d’un geste nerveux occasionner par l’espoir qu’il ait vu juste malgré que cela semble impossible.
Le visage souriant de Samuel apparait alors en gros plan, laissant l’homme pousser un cri de surprise malgré que le doute fût déjà en lui.
- Sam !!!
La porte s’ouvre à la volée, laissant apparaitre deux hommes en noirs à l’apparence effrayante pour qui les voit pour la première fois.
- Monsieur !! Un problème ??
- Ce n’est rien, vous pouvez disposer !!
Les deux hommes s’apprêtent à sortir quand ils sont rappelés.
- Attendez !! La nouvelle que je viens d’apprendre m'a bouleversée, j’aurais besoin d’un « remontant ».
- Un seul monsieur ?
- Voyez par vous-même suivant l’heure.
L’homme vérifie à sa montre avec une moue amusée.
- Je devrais pouvoir vous trouvez ça, où dois-je vous les faire apporter ?
L’homme voit bien son patron avoir une brève hésitation.
- Ici, ce sera bien !!
- Entendu monsieur !!
La porte une fois refermée derrière les gardes de sécurité, l’homme se repenche avec curiosité sur l’écran pour y faire redéfiler les quelques fichiers photos de Samuel.
- Maintenant et avec cette preuve en plus il n’y a plus de doute que ce soit enfin le bon moment, j’espère juste que tout se passera bien dans les prochaines semaines qui seront sans doute cruciales pour ton retour.
Une larme perle sous ses yeux, mélange de nostalgie, d’amour et de sentimentalisme, un revers du dos de sa main lui redonne bonne figure et le replonge loin, très loin en arrière dans des souvenirs si anciens qu’ils en sont presque effacés.
Pourtant de revoir Samuel ou plutôt celui qui a le prénom de Sam dans ses souvenirs, lui ravive sa libido et il n’attend plus qu’arrive « son » ou il l’espère maintenant de tout cœur « ses remontant », pour calmer ses ardeurs et ce besoin impérieux soudain de chaleur humaine.
Le garde venu plus tôt réapparait, enchanté d’avoir pu cette fois encore satisfaire les désirs de son maitre.
- Tu as trouvé ?
- Quand en sait où chercher monsieur, il y en a toujours qui trainent aux cuisines.
- Entendu et qu’on ne me dérange pas !!
Le garde se retourne vers le couloir.
- C’est bon, le maitre vous attend !!
Un jeune rouquin visiblement déluré, suivit d’un petit brun montrant déjà de très nets signes d’excitations, entrent alors en refermant derrière eux pour venir rejoindre l’homme à son bureau après avoir pris soin de tourner la clé dans la serrure.
Tandis que le petit brun se débarrasse nerveusement de ses vêtements, le jeune rouquin préfère venir directement s’assoir sur les genoux de son patron/maitre/amant, lui laissant le soin de l’effeuiller à sa convenance.
Le petit brun une fois nu monte lestement sur le bureau pour se mettre ensuite à quatre pattes, le postérieur tourner vers ceux qui ne vont pas tarder à s’en occuper avec cette ardeur habituelle qui est leur marque.
Le rouquin embrasse son maitre tandis qu’il lui ôte son pantalon d’un geste démontrant l’habitude, tandis que ce dernier se penche pour passer la langue dans le sillon imberbe et accueillant qui en tremble de plaisir.
- Allons maitre, qu’est-ce qui vous prend ce matin ? après la nuit que nous venons de passer en plus ! Hi ! Hi ! Désolé pour nos trois autres amis, mais impossible de les faire lever si tôt.
- Tu crois que c’est le moment de parler ? Je suis content que ce soit vous deux, alors éclatons nous bien !!
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