CHAPITRE 127 : « à bord du « Kannn ». » « Florian »
CHAPITRE 127 : « à bord du « Kannn ». » « Florian »
Le retour du capitaine a été fêté comme il se doit et ce n’est qu’après un repos réparateur, que les deux officiers se penchent sur le calcul permettant d’intercepter le vaisseau alien.
- Pourquoi déjà envisager que ce seront des ennemis ? la première rencontre de notre espèce avec une autre espèce depuis des millénaires et déjà il est question d’extermination, ne peut-on pas envisager les choses sous un autre angle ?
- Nos gènes sont ainsi faits que nous ayons déjà détruits notre propre environnement naturel, la réaction de sa majesté ne m’a donc pas surpris outre mesure.
- Hum… oui, mais quand même !!
Le silence se fait tandis qu’ils entrent les nouvelles coordonnées, en se basant sur la direction suivit par ceux qu’ils nomment maintenant les « étrangers ».
Le second rumine à ce sujet depuis le retour de son compagnon et une réponse lui est de suite venue quant à l’origine et la provenance de « l’étranger ».
- Tu n’as pas une fois envisager que ce pourrait-être…
- Seulement un million d’années se sont à peine passées, c’est un peu court pour en arriver à un tel point de technicité, même s’il a en mémoire l’ensemble de notre technologie.
Le second sourit malgré tout.
- Mais du coup à entendre tes paroles, tu y as pensé !
- Je prie « Cha-A » que ce ne soit pas le cas.
- Ne t’es-tu jamais posé la question de savoir pourquoi aucun des onze vaisseaux n’a eu vent de sa conception ?
Le capitaine fixe son compagnon de façon bizarre, ce qui bien entendu ne passe pas inaperçu de ce dernier.
- Qu’ai-je encore dit pour que tu me fixe comme si j’étais le pire des crétins ?
- Je n’ai jamais prétendu que tu en étais un, juste que parfois tu parles trop vite sans prendre le temps de réfléchir alors que la réponse est dans ta mémoire.
- Éclaire-moi alors ?
- L’embryon a été conçu après ceux de la future reine et du prince consort, la mémoire de la nouvelle reine n’avait donc pas reçu cette information de la précédente, ni d’ailleurs le prince consort.
- Et donc ?
- Tu le fais exprès ma parole !! Si cela n’est pas entré dans la mémoire commune, personne ne peut être au courant.
- Pourtant nous le sommes ?
- Nous notons tous les évènements dans le journal de bord du capitaine qui nous est transmit d’une génération à l’autre, même sa majesté ignore son existence.
Le second préfère ne pas argumenter sur ce dernier point, ayant plus d’une fois remarquer que sa majesté avait connaissance de choses qu’elle n’était pas sensée savoir.
- C’est donc pour cette raison que nous n’avons jamais été inquiétés. Par contre il se pourrait que tu ais tort et que celui qui n’aurait pas dû naitre soit le créateur de cet hybride que nous avons croisé, peut-être même est-il à l’intérieur.
- J’espère juste que tu te trompes, ce serait la pire des choses qui pourrait arriver.
- Comment ça la pire des choses ? expliques toi ?
- Nous serions dans ce cas de figure dans l’impossibilité de le combattre et même pire encore, nous lui serions assujettis sans ne rien pouvoir y faire, il est rappel toi l’unique frère/roi encore en vie de notre espèce et qui plus est issu de notre ruche.
***/***
« À bord du « Kannn »
Plusieurs mois ont passé sans que rien ne vienne à nouveau troubler le train-train quotidien qui commence à devenir d’un ennui mortel pour Florian et ses amis.
Il se retrouve comme il en a pris l’habitude seul dans son bureau, commençant à regretter le temps ou il n’était, ou tout du moins pensait n’être qu’un humain lambda, allant à l’école, s’amusant avec ses amis et rêvant de devenir un médecin pour soigner les maux des pauvres gens.
Une période ponctuée de rires et parfois de larmes, mais ou il sentait la vie bruler en lui alors que depuis la fin de son exil il a perdu bien trop souvent cette joie de vivre.
Perdant et retrouvant ses amis, s’en créant d’autres, mais jamais entièrement heureux et entier, comme il s’y sentait sur cette Terre à vivre et rire au milieu de ses amis, sous les sourires bienveillant de ses grands-parents.
Au fond de lui il n’aspire plus qu’à une chose, celle que tout se termine, soit en retrouvant ses pouvoirs originels et de se recréer ou plutôt de retrouver si la chose est possible cette vie heureuse qui de plus en plus hante ses rêves et ses pensées.
Que ce soit Thomas ou l’un des autres passagers du « Kannn », tous remarquent bien ce changement qui petit à petit le mine et lui fait perdre sa gaieté naturelle, sans pour autant trouver la méthode miracle qui la lui rendrait.
Sa pensée actuelle est entièrement dirigée vers le réservoir à prières, tenter de tout libérer pour voir quelle action cela aurait sur lui et surtout si cela lui ferait retrouver quelques pouvoirs qui lui permettraient de changer la donne une bonne fois pour toute.
Il est assis depuis déjà un long moment, tellement plonger dans son moi intérieur qu’il n’entend pas la porte s’ouvrir, ni ne perçoit celui qui subrepticement se glisse sans bruits sous le bureau.
Deux doigts habiles déboutonnent un à un les boutons de son short sans qu’il n’y prête non plus attention, sortant ensuite son sexe flasque tout en y rapprochant son visage d’un air qui ne tromperait personne sur la suite des événements, du moins tels qu’il les envisage.
Son nez respire à fond les effluves odorantes mélangeant l’odeur naturelle de la roussitude à celle plus piquante venant directement du méat à demi découvert.
Le premier de ses sens à se retrouver satisfait au point de libérer la libido qui n’en demandait pas tant pour ce faire et vite suivit par un deuxième quand sa langue vient doucement effleurer le gland qui réagit apparemment de lui seul, car au-dessus de lui le reste du corps ne semble pas encore s’être aperçu de sa présence.
Le développement s’amplifie pour très vite amener la raideur convoitée, qui cette fois l’enflamme au point de ne plus prendre de gants et d’entamer une fellation digne de se nom sur son petit rouquin, qui cette fois semble s’éveiller à ses sens.
Florian sursaute en ressentant la chaleur humide qui lui encercle le sexe, se prenant au jeu avec un sourire carnassier qui en dit long sur ses pensées et la suite qu’il réserve à celui s’étant permis cette « privauté ».
La façon de faire lui a déjà révélé le nom de celui qui se cache encore sous le bureau, surprit malgré tout que ce soit justement lui, alors qu’il lui paraissait le plus timide de ce qu’il doit bien nommer pour ce qu’ils sont, ses nourriciers.
Il repousse doucement le bureau vers l’avant, en découvrant de ce fait qu’il ne s’est pas trompé sur la personne et qu’apparait le magnifique visage d’Andréas, lui amenant aux joues une bouffée de chaleur assez particulière, sans doute parce qu’il est le dernier à avoir rejoint le « club » de ses amants et qu’il reste pour lui un garçon dont il découvre encore certaines facettes, comme celle-ci à être entrer seul pour satisfaire son envie à une heure suffisamment inhabituelle pour qu’il s’en fasse la remarque.
Le fait d’avoir déplacer le bureau ne gène en rien Andréas qui au contraire a maintenant son regard plonger dans le sien, un regard étincelant de la satisfaction qu’il éprouve à être là pour lui donner du plaisir.
Florian reste encore quelques minutes en mode « pacha » à apprécier la gâterie qu’il reçoit, avant qu’à son tour sa libido ne prenne le pas et lui envoie un message comme quoi il est temps de passer au plat principal.
Andréas le ressent parfaitement et le montre par un long frisson qui lui prend le corps tout entier, stoppant de lui-même son activité buccale pour se relever d’un mouvement souple et s’assoir sur le plateau du bureau face à son ami qui n’a plus qu’à tirer sur le short et le caleçon pour ensuite après un cours jeu de langue prendre possession de se qui s’offre sans pudeur et qui reçoit le cadeau tant attendu, en aspirant fortement l’air avant d’exhaler un profond soupire de contentement, très rapidement suivi d’un ahanement allant au rythme des coups de reins nerveux qui le pourfendent.
Il sent bien le passage du gland lui massant le petit renflement si sensible à l’intérieur de son corps qui très vite l’emmène loin, très loin dans un orgasme sensoriel que seul son petit rouquin lui fait atteindre à un point aussi puissant et qui sans autre manipulation quelle qu’elle soit, l’amène à libérer sa gourme dans un râle viril qui libère à son tour son pourfendeur.
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