CHAPITRE 139 : « De nos jours ». » « Mission scientifique en antarctique » « suite »
CHAPITRE 139 : « De nos jours ». » « Mission scientifique en antarctique » « suite »
« Neuvième mois depuis la découverte en antarctique. »
Une maquette représentant l’intérieur de l’engin trône en plein milieu du barnum, de nouvelles structures y étant rajouter régulièrement au fur et à mesure que les diverses sondes plaquées sur sa coque apportent de nouveau renseignement sur sa constitution interne.
Cela fait maintenant plusieurs semaines qu’ils ont cessé d’essayer de créer une ouverture, s’étant finalement rendu compte qu’à moins d’utiliser la puissance nucléaire et encore cela reste à voir, rien ne peut venir à bout de cet alliage qui reste de façon troublante intacte.
Les enregistreurs de sons apportent chaque jour qui passe leurs lots de nouveaux bruits à tenter d’interpréter, ces bruits venant principalement d’un endroit très précis en plein centre de l’hexagone.
Beaucoup des scientifiques travaillant dessus depuis maintenant presque trois mois commencent à ne plus croire à un vaisseau spatial échouer, mais plutôt à une espèce de conteneur, ne trouvant ni hublots, ni tuyères d’échappements de moteurs ou quoique ce soit pouvant leurs faire penser que ce pourrait être un moyen quelconque de vision ou de motricité.
Ils en sont tous là à désespérer d’en connaitre plus un jour, quand quelque chose d’inhabituel se produit au milieu de la nuit alors que le camp est endormi.
Une plaque d’alliage s’enfonce et coulisse sur quelques centimètres, laissant s’échapper de l’engin une sorte de sonde hexagonale elle aussi, qui tourne sur elle-même le temps sans doute de trouver un quelconque repère avant de se diriger sans aucun bruit vers l’un des igloos servant d’appartements aux scientifiques des premiers jours.
Ceux arriver plus tard ayant reçus des constructions préfabriquées que l’équipe du professeur Lambert a préféré ignorer, en restant là où ils avaient leurs habitudes.
L’engin stoppe devant les premiers igloos, semblant chercher quelque chose ou quelqu’un en particulier, puis reprend sa route en entrant dans celui de Patrick.
Ce dernier ronfle doucement maintenant qu’il n’est plus assailli par les responsabilités, il ne se rend donc pas compte de l’intrusion, ni de cette lueur légèrement violette qui le scanne de la tête aux pieds.
Une fine aiguille sort ensuite de la sonde et vient en douceur s’enfoncer dans la boite crânienne du scientifique, elle reste ainsi quelques secondes avant de se rétracter dans la sonde qui une fois chose faite reprend le chemin du retour, le panneau se refermant silencieusement derrière elle.
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« À l’intérieur du vaisseau alien. »
La sonde vient reprendre sa place dans une sorte de niche située sur le côté d’une machinerie semblant bien complexe pour un profane, cette dernière se met alors en route pour analyser les données qu’elle contient et commencer le séquençage ADN collecté dans la boite crânienne du professeur.
D’autres machines interagissent à leurs tours, l’une d’elle s’occupant de préparer un mélange spécifique de nutriment qui si retrouve alors injecter dans la cellule de couvage ou le fœtus presque à terme gesticule des bras et des jambes.
Une autre approche un bras robotiser muni d’instruments chirurgicaux et injecte à un endroit précis du cerveau de l’enfant ce qui pendant le dernier mois de sa conception rajoutera quelques segments d’ADN à une chaine déjà composer de beaucoup plus d’éléments qu’un simple humain.
Ces derniers tirés de celui du scientifique donneront les spécificités nécessaires au futur souverain pour qu’il s’adapte naturellement à son nouvel environnement.
***/***
« Quelques semaines plus tard. »
Patrick sort de son igloo en s’étirant, ce dernier quoique confortable n’en est pas moins très bas de plafond et ce qui convient plutôt bien à son ami Bruno, reste pour lui une vraie torture pour son dos.
Le remue-ménage devant lui attire son attention, quelque chose se passe qu’il n’aurait pas été mis au courant, aussi c’est avec curiosité qu’il se dirige vers les véhicules autour desquels s’affairent nombre de militaires.
Il aperçoit un lieutenant d’avec lequel il s’est lié d’amitié depuis son arriver et se dirige naturellement vers lui pour connaitre le motif de toute cette agitation.
- Que se passe-t-il ce matin ?
L’homme surpris se retourne pour sourire en reconnaissant Patrick.
- Ah c’est vous professeur, vous disiez ?
D’un ample mouvement de bras, Patrick embrasse toute la zone en activité.
- Du nouveau pour s’agiter autant dès le matin ?
- Nous réduisons les effectifs.
- Tient donc et y a-t-il une raison à cela ?
- Il semblerait que notre présence commence à poser questions, aussi nous nous replions en prenant avec nous ceux des scientifiques qui n’ont plus à rester.
- Pourquoi donc n’ai-je pas été prévenu ?
- Je me suis posé la question et la réponse m’a surpris quand le capitaine a répondu que vous et vos collègues n’étiez pas sur la liste. Quelqu’un vous offre des vacances supplémentaires on dirait bien ! Hi ! Hi !
L’étonnement peut se lire à livre ouvert sur les traits de visage de Patrick, ce qui semble amuser grandement son nouvel ami.
- Je reste aussi donc d’un autre côté cela m’a fait plaisir que vous restiez également, pourquoi ai-je l’impression que cela vous ennui ?
- Je pensais pouvoir enfin voir mon fils.
- Je comprends, mais de toute façon là où ils vont sera encore loin de leurs familles respectives pour l’instant, nous avons ordre de les emmenés au centre de recherche officiel le plus proche.
- Pourquoi ils ne nous fusillent pas tout simplement s’ils veulent à ce point garder le secret ?
La grimace du lieutenant fait frémir Patrick qui un instant se voit déjà devant le peloton d’exécution.
- Aurais-je dit quelque chose que d’autres auraient déjà envisagés ?
- En effet, mais cette rumeur n’a pas lieu d’être rassurez-vous, pourtant l’idée a été amené par quelques-uns de ceux qui partent. Bien… Je dois y aller, à bientôt professeur.
Patrick le laisse partir en comprenant seulement à l’instant que le jeune lieutenant s’est moqué de lui, aussi ne voulant pas perdre à si bon compte, il le rappelle.
- Eh lieutenant !!
Se dernier se retourne avec encore le sourire aux lèvres du tour qu’il vient de lui jouer.
- Oui professeur ?
Patrick pointe du doigt plusieurs de ceux qui partent.
Au cas ou, je fais du quarante-cinq, ce serait dommage de gâcher ! Hi ! Hi !
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« À l’intérieur de la cellule de couvage. »
Quelques soubresauts sporadiques venant du bébé montrent à quel point il se retrouve connecté avec cet humain qui d’ici pas longtemps aura un rôle essentiel à jouer pour une période importante de sa vie future.
La quasi-totalité des nutriments spécifiques à sa nature royal ont été ingéré et digéré, lui laissant maintenant une étrange sensation de vide désagréable qu’il ne devra heureusement pour lui plus supporter bien longtemps.
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