Jour 9 : Histoire autour de ma chanson préférée
Est-ce ainsi que les hommes meurent ? De Gérard Manset
Il s’agit d’une réinterprétation de la chanson de Léo Ferré (basé sur les sept dernières strophes du poème d’Aragon Bierstube Magie allemande) Est-ce ainsi que les hommes vivent ?
Pour moi, quand des personnes disparaissent, c’est comme dans la chanson de Gérard Manset, « et leur parfum, au loin, demeure »… Il reste toujours quelque chose d’eau dans l’air, un je ne sais quoi, comme un léger parfum, une brise.
On ne fait souvent pas assez attention aux sens autres que la vue. C’est le plus facile. On se souvient des images, on se souvient des couleurs. On se souvient en revanche beaucoup moins facilement du toucher, du goût, de l’odeur… Et pourtant, il paraît que la mémoire olfactive est l’une des plus précises et l’une des plus pérennes dans le temps. Je pense que c’est ce que voulait dire Manset et je trouve cela très beau « et leur parfum, au loin, demeure ». C’est la chanson que je voudrais voir jouer lors de mes funérailles. En même temps, je ne serai plus là… Alors à quoi bon ?
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