Vous connaissez ces bouts de phrases, « et si j’avais... », ou « et si je pouvais... », qui servent à exprimer des regrets de « ne pas avoir... ». Il y a aussi le « pas de chance », ou « je n’ai pas eu de chance... », là, il y a le regret mais aussi le fait de vouloir se disculper, enfin, entre autres...

Un exemple, vous achetez un jeu à gratter, il n’y a rien, vous dites alors un « pas de chance » qui recouvre le regret de ne pas avoir gagné, tout autant que d’avoir dépensé de l’argent en pure perte. Pourtant, au moins inconsciemment, tout le monde sait que la chance n’existe pas, tout comme la magie, bien que là, il y ait un « truc » …

Il faudrait donc pouvoir vivre une vie sans regret. Mais que ce doit être difficile vous dites-vous, pas forcément, car à vivre dans les regrets, on finit par ne plus que se débattre dedans au lieu d’avancer. Cependant, la plupart d’entre-nous vont de l’avant en gardant, certes, un sentiment d’amertume, mais nous continuons notre chemin, soit en rectifiant le tir, soit en s’en servant comme d’une leçon (« il faut vivre aujourd’hui pour apprendre hier et imaginer demain »).

Mais pourquoi faire un peu de psychologie de comptoir me direz-vous ?

La réponse est simple, j’ai un jour pris une décision, de laquelle aujourd’hui, je ne sais pas comment me sortir. Est-ce que j’ai eu des regrets, oui. Pourtant, je n’ai jamais eu d’autre choix que celui d’avancer. Il me reste maintenant à accepter cette vie, que j’ai construite, qui n’aurait dû être qu’éphémère, mais qui est devenue une prison dont j’aie peiné à effacer les barreaux pour la faire pleinement mienne…