48 – LAURENT VOULZY : Les Nuits sans Kim Wilde

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J’aimerais arrêter le flot de mes pensées, je voudrais réunir mon corps et mon esprit, mais je n’y arrive pas, je ressens le doux massage de sa langue contre la mienne et j'entends l’ouverture d'une fermeture éclair et le bruit de l'emballage d'un préservatif déchiré. C'est pendant ce baiser qu'il m'a soulevé et m'a lentement abaissé sur sa virilité qui n’attend que ça. C'est au moment de ce baiser que je prends le contrôle, que je commence à le chevaucher, à le pomper, l'enfoncer de plus en plus profondément, dans le plus étroit qu’il souhaitait.

C'est pendant le mouvement descendant que je serre doucement et en rythme afin de le faire, à son tour, de gémir alors que de plaisir il rejette la tête en arrière. Mon bas-ventre brûle d’un désir quasi douloureux et le regarder ne fait que l’accentuer. Ça fait tellement mal que, si je ne me libère pas bientôt, je m'en évanouirais. De plus en plus fort je le chevauche, sur toute sa longueur, me penchant, je commence à me délecter de son cou, à caresser les muscles durs de sa poitrine. Son mamelon gauche est percé, ma langue joue avec l'anneau attaché.

C'est à ce moment qu'il reprend le contrôle, il me tient les fesses et pompe en moi, plus fort et plus vite à chaque seconde.

J’ai crié :

- Baisez-moi Monsieur.

Baiser.

- Baisez-moi.

Sucer.

- Je vous désire.

Mordre.

- Mon corps vous désire.

Gémir.

- Baisez-moi, encore.

Lécher.

- Oui, là, encore.

Une autre bouchée.

- S'il vous plaît.

Mordre plus fort.

- Plus fort.

C’est au fond.

- Plus fort.

Sa peau claque contre ma peau.

- Baisez-moi le cul."

Mes ongles transpercent sa chair.

- Oui je la veux.

Plus rapide.

- Baisez-moi.

Plus fort.

- Baisez-moi.

Plus profond.

- Oh oui.

C’est maintenant chaud en moi.

Il est venu, il est venu, puis il est venu encore, j’ai explosé, je n'en pouvais plus, je suis venue avec lui. Même s'il a fini, je suis tout à mon bonheur, je me sens en paix, heureuse, je pleure.

Je sens les larmes sur ma peau, le spasme d’un orteil, les craquements des jointures de mes doigts qui se plient, tout en moi essaye à se mouvoir, prenant de l’amplitude au fur et à mesure. Je cherche quelque chose sans le trouver, il n’y a rien sous mes lèvres ou mes ongles, il n’y a rien de chaud à mes côtés ni en moi. Le rêve semblait si réel, il ne restera qu’un songe, d’autant plus lorsque, penchant ma tête de côté, mon regard croise le sien.

Je ravale le sourire béat qui était peut-être le mien…

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