83 – FOO FIGHTERS : All my Life
L’art oublié de la suceuse
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L’article commençait par l’emploi du terme « suceuse » parce que ce n’est pas une pipe, on ne tire pas dessus, ni une fellation. Il faut dire « sucer une bite », sans avoir honte d'utiliser un tel jargon. En plus, le terme même « suceuse de bite » est agressif, énergique. Les autres mots sont justes, gentillets.
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La suceuse de bites est un art perdu. A une époque où le sexe est considéré comme quelque chose d'impersonnel, même parfois d’anonyme, le sexe oral semble se perdre. Les gens sont impatients, ils veulent de l’instantané, l'objectif est de s'introduire, jouir puis passer à autre chose. Beaucoup se définissent par la quantité, le nombre de partenaires, le nombre de fois par semaine. Ce qu'ils ne réalisent pas, c'est que tout ce sexe, il s'agit presque uniquement de masturbation. Juste de jouir, ça se fait soi-même, s'il n'y a rien de spécial, de profondément sensuel et satisfaisant, quelque chose de transcendant.
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Il est apparemment plus facile de nos jours pour une fille de simplement écarter les jambes tout en lisant ses textos et ses notifications pendant que son homme fait ses affaires plutôt que de vraiment se donner à lui. Il suffit de gémir pour son contentement. Le sexe, une fois encore, est devenu largement impersonnel, et la meilleure façon de le rendre plus intime, est de redécouvrir l'art de sucer des bites, de le faire d'une manière qui fasse perdre son ego à son homme, pour le faire trembler et convulser, pour le faire jouir dans un cri. Quelque chose d'un peu plus personnel, d'un peu plus satisfaisant, quelque chose qui le fera frissonner jusqu'au plus profond de son âme.
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Ce qu’il faut savoir en premier, c'est de ne jamais le faire à moins d’être vraiment amoureuse de son homme et vouloir lui faire profondément plaisir. C'est un acquis, quelque chose auquel on s’habitue, mais qu’on commence à apprécier une fois qu’on y parvient. La sensation d'une grosse bite veinée dans la bouche peut être l'une des sensations les plus cochonnes et les plus chaudes à ressentir, à condition d’être dans le bon état d'esprit. Il ne faut pas le faire autrement, sinon on finit par détester, et lui par vous en vouloir.
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Si on veut lui faire plaisir avec notre bouche, il faut se rappeler qu’elle entière est un organe sexuel. Pas seulement les lèvres, bien qu'il soit important de serrer les lèvres autour de sa bite et de bouger sa tête. Dans notre bouche, il y a une langue, qu’il faut apprendre à utiliser sans arrêt. Les dents peuvent aussi lui apporter du plaisir, surtout en mordillant légèrement son gland. Les joues doivent être incluses. Même si un homme peut trouver ça excitant de voir sa bite pousser contre, il faut sucer fort et serré, pour donner à sa bite plus de sensations, presque comme un vagin.
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Enfin, nous avons une gorge, une suceuse ne se limite pas la bouche. Il faut apprendre à se positionner de manière à ce que celle-ci et l’œsophage soient alignés, et ainsi faire une gorge profonde comme une star du porno. Le réflexe nauséeux, si on apprend à le contrôler un peu, sans le craindre, peut être utilisé pour le plaisir.
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Sucer une bite implique bien plus que simplement mettre son truc dans sa bouche. Il faut savoir ce qu’on doit utiliser et le faire fonctionner.
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Quand on commence, il ne faut pas avoir peur d’utiliser sa main. Si c’est bien fait, elle peut être une extension de notre bouche. Ne pas hésiter à cracher un peu sur sa queue pour la lubrifier, puis serrez vos doigts autour et le branler pendant qu’on fait plaisir à son gland et aux premiers centimètres de sa queue avec sa bouche. On doit éviter de serrer trop fort, ce doit être un mouvement de glissement de haut en bas, de nos lèvres à son bassin. Les hommes aiment qu’on joue avec leurs couilles en même temps. Mais l’idée est le plaisir, et une fois encore, notre main, si elle est bien utilisée, peut-être une excellente extension de notre bouche.
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Cela devrait être une expérience enrichissante pour chacun. Le laissez caresser notre visage et repousser nos cheveux de nos yeux par exemple. Souvent l’homme est debout et la femme à genoux. Il n'y a rien de mal à cela, car chez presque tout le monde, une grande partie du sexe est une question d'ego, de s'imposer à l'autre, donnant à l'un la supériorité et à l'autre la soumission.
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Sucer la bite d'un mec quand il est debout lui donne intrinsèquement cette supériorité. Il existe des moyens de le faire redescendre si cela se produit, comme lui griffer les fesses ou de lui doigter le trou du cul. L'anus d'un homme est cet endroit magique, soit il recule très vite, soit il perd complètement la tête et cède à tout ce que vous aviez en tête, mais il devient vulnérable pendant un moment, et les hommes détestent être vulnérables, surtout avec une fille. C'est pourquoi il vaut mieux le mettre à l'aise, le faire asseoir ou s'allonger, cela enlève une partie de l'ego.
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Pour qu’il jouisse fort et rapidement, le regarder profondément dans les yeux. Cela n'a rien à voir avec la technique ou la capacité à sucer des bites, mais encore une fois, avec la démolition de l'ego masculin. Tout est question de langage corporel. Si on ferme les yeux, même si ce n'est pas le cas, on semble plus attirée par sa bite que par lui. Cela nous fait passer pour une salope avide de bite. S'il ferme les yeux, il est ailleurs, peut-être avec quelqu’un d’autre, mais pas avec nous.
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Maintenir le contact visuel va au-delà d’une simple bouche et d’une bite. Ce sont deux âmes impliquées, pas seulement par leurs corps. En le regardant, on peut voir non seulement si on lui donne du plaisir, mais aussi si cela signifie pour lui quelque chose de plus que le simple acte. Puis il n’y a rien de plus sexy au monde qu’une femme qui regarde son homme dans les yeux lorsqu’elle lui fait plaisir ou qu’il lui donne du plaisir.
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De doux gémissements sur la bite font plusieurs choses. D'une part, les vibrations ajoutent à la sensation, il les sentira. D’autre part, et c'est important pour un homme, cela lui fait penser qu’on apprécie l'acte, qu’on y prend même du plaisir. Il se sent comme un homme véritable lorsque sa femme gémit pour lui.
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Ce n'est que si on fait confiance à cet homme qu’on peut le laisser nous baiser la bouche. Encore une fois, cela revient à un rôle de pouvoir, alors ne le faire que si on est à l'aise. Je dis cela parce que beaucoup d'hommes aiment mettre leurs mains à l'arrière de notre tête et commencer à enfoncer leur bite dans et hors de notre bouche, souvent avec de mots crus. Si cela se produit, soit on trouve ça sexy, soit on voit cette bite comme un couteau qui poignarde notre bouche et notre gorge au lieu d'y trouver du plaisir. Il n'est pas nécessaire d'abandonner le contrôle pour être sexy, ni de se sentir vulnérable ou salope si on ne le souhaite pas, et moins encore de le laisser nous dire de la merde si cela nous fait honte.
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C'est à nous de décider comment il jouit. Il ne faut jamais lui laisser cette décision. Il ne faut ni céder ni avaler si vous ne le veut pas. Rejetez par exemple sa tête en arrière et le laisser jouir sur son cou, sa poitrine et ses seins. C'est à la femme, et non à l'homme, de décider de la manière dont il jouit. On a fait tout le travail, le moins qu'il puisse faire est d'en profiter et de ne pas aboyer des ordres.
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Faire attention à ce qu'il fait en gardant les yeux ouverts n'est pas seulement chaud, c’est aussi conserver le contrôle pour le faire jouir et quand on veut. Il faut toujours faire attention à ce qu’il fait, il donnera des signes des choses à venir, même s'il est incapable de parler à ce moment-là.
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C’est à lui de décider si on l'embrasse ou non après avoir sucé sa bite. Certains le feront, d’autres pas. Sucer une bite n'est pas considéré comme une chose hygiénique. Dès que c’est possible, il faut se rincer la bouche, se brosser les dents et retourner à ses côtés avec une haleine propre et fraîche.
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Est-ce notamment ce texte qui a fait que je sois régulièrement félicitée quand je le faisais, que dès la première on m’a dit que c’était bien ? Est-ce un texte qui était destiné à me parfaire comme prostituée, je n’en sais rien de rien. Je suis perdue, honteuse de ce que je suis devenue, au point d’en vouloir plus à moins même de n’avoir rien décelé malgré ce qui m’a pu alerter, plutôt qu’envers ceux qui m’ont fait ça…
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