24.03.2020
Ce matin j’ai tenté de parler italien avec Chiku. Il a fini par se « gratter » le front. Non, je pense sincèrement qu’il a tenté de me faire comprendre que mon accent est pourri et mon vocabulaire à chier.
Le planning me dit que je dois faire le tour de toutes les puces de la réserve. Enfin… Toute l’équipe est supposée le faire. Michel me conseille vivement de faire cet inventaire annuel, non seulement ça m’occupera sur plusieurs jours, mais en plus c’est quelque chose de super important pour le suivi véto.
Je sors mes plans, les listes de nos pensionnaires et décide de commencer par les moins évidents : les girafes. J’ai voulu me lancer un défi durant le confinement, je crois… Je ne peux pas les endormir parce qu’elles risqueraient de tomber et de se faire vraiment mal. Le remorquage de girafe endommagée ne fait pas partie de ma fiche de tâches.
Vous avez déjà essayé de courir après une girafe ? On dirait qu’elles galopent en slow motion, c'est vrai, et pourtant elles parviennent tout de même à me mettre 300 m dans la vue, ces saloperies. Et après elles me regardent avec leur air niais en bouffant des feuilles.
Je rentre, épuisée d’avoir chassé la girafe, mon scanner de puce accroché avec du duck tape à un manche à balais. J’ai enchainé sur les zèbres et voilà une bonne chose de faite.
Stargate attendra, je me contente de lancer Kaamelott pour avoir un semblant de compagnie.
Annotations