Sébastien ouvrit la porte d’entrée, prit Valentine dans ses bras et lui fit passer le seuil de la porte. Une fois dans l’appartement, il la déposa et Valentine le prit dans ses bras en lui susurrant au creux de l’oreille :

— Alors Monsieur mon mari, c’est quoi la surprise ?

— Donne-moi trois minutes, je viendrai te chercher.

Elle se laissa tomber dans le divan en lui répondant,

— D’accord, je t’attends, mais ne sois pas trop long, je pourrais m’endormir.

Elle observa la pièce et découvrit qu’il avait déjà dressé la table pour le lendemain, elle sourit.

Quelques minutes plus tard, il lui tendit la main, elle la prit et le suivit vers la chambre ; Sébastien avait allumé une multitude de bougies dans la chambre dont il avait aménagé tout un coin en boudoir des mille et une nuits. En y regardant de plus près, Valentine découvrit, à hauteur des grands coussins posés à terre, un grand plateau de fruits secs ainsi qu’une bouteille de vin moelleux accompagné de deux verres.

— C’est superbe Seb, j’adore !

— Je te propose de nous mettre à l’aise pour déguster ces fruits secs qui nous donneront des forces…

— Tu m’aides à ôter ma robe ?

— Avec plaisir.

Ils se retrouvèrent, nus, sur les coussins moelleux se trouvant à terre. Sébastien fit déguster les fruits secs à Valentine, ils se délectèrent de ce moment très sensuel tout en sirotant un peu de vin.

— C’est délicieux mon amour, merci pour cette surprise.

— Qu’est-ce que tu dirais d’un massage tout aussi sensuel ?

— Tu as encore des forces pour un massage complet de tout mon corps ?

Il tiqua quelque peu et avoua,

— Mmh, c’est vrai que je fatigue un peu, et toi ?

— Moi aussi… Et si on choisissait de s’endormir sensuellement enlacés en continuant notre dégustation ?

— Oui, on reste sur les coussins… J’avais prévu une couverture à proximité…

— Tu avais tout prévu mon amour… Oui restons ici à nous caresser, le dernier qui s’endort couvrira l’autre avec la couverture.

— D’accord, continuons alors, mon bel amour...

Sébastien s’endormit le premier, Valentine le recouvrit de la couverture et se lova contre lui pour sombrer elle aussi dans le sommeil.

Le lendemain, Sébastien se réveilla et constata que Valentine était encore profondément endormie. Il se leva pour préparer le petit-déjeuner ; il préchauffa le four pour cuire les viennoiseries surgelées qu’il avait choisies avec Grégory.

Il sourit, il se sentait bien, il était heureux.

Alléchée par l’odeur des petits pains qui cuisaient dans le four, Valentine se leva et rejoignit Sébastien.

— Bien dormi, Val ?

— Divinement bien, et toi ?

Elle l’enlaça et lui embrassa le cou.

— J’ai bien dormi aussi. Tu as faim ? Les petits pains seront cuits d’ici 10 minutes, je peux te proposer un jus d’orange frais en attendant, il est très sucré, j’en ai déjà goûté.

Elle acquiesça et Sébastien s’attela à extraire le jus des fruits qu’elle dégusta comme elle l’aurait fait d’un grand vin.

Elle gloussa et lui dit,

— Dis, en fait, on n’a pas vraiment consommé notre mariage cette nuit…

Il éclata de rire et confirma,

— Oui, c’est vrai… Il va falloir remédier à la chose !

Il fut interrompu par la sonnerie du four et déclara,

— Je sors les petits pains du four et ils seront prêts à être dégustés dès que nous aurons résolu cette histoire de consommation.

Elle le devança dans la chambre en souriant.

Trois jours plus tard, ils s’envolaient pour leur voyage de noces, vers le Vietnam qu’ils allaient visiter durant près de quatre semaines.