Parasites de l'âme
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Refoulées tout ce temps, vous étiez mes serpents
Empoisonnant mon rire avec vos sombres lèvres.
De mon humeur d’étain, vous étiez les orfèvres
Dessoudant mes déteints neurones de leurs pans.
De ma grande folie, vous étiez le sextant
Qui calibrait mes mots au tempo de mes maux.
Déchaînées aujourd’hui, vous êtes le mémo
Qui imprime la fin sur chacun des instants.
Vous ne gagnerez pas, vous n’êtes assez fortes
Mais je crains qu’un beau jour vous franchissiez la porte
De la chambre d’espoir de ma prison de fer.
Vous ne gagnerez pas, la vie respire en moi,
Je ne suis un cadavre, il me reste l’émoi.
Vous n’êtes que démons, vous, pensées mortifères.
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