Petite déprime passagère
Une minute de lecture
Il y a trop longtemps que la science est partie,
J’ai essayé pourtant d’avoir sa sympathie.
Il y a trop longtemps que plus rien ne m’enflamme,
Et maintenant, j’attends que le temps m’amalgame.
Je ne serai de ceux qui comprennent le monde,
Je ne serai celui de candeur moribonde.
Que faire de ma vie si je n’ai le savoir ?
Connaître est un pouvoir que ne donne l’avoir.
Ça suffit de pleurer, il suffit d’étudier,
Un effort quotidien pourrait y remédier.
La vie est devant toi, tu n’as que vingt-deux ans.
J’ai trop péché d’orgueil, je souhaite abandonner
Car ma tête est faillible et mon corps fatigué.
La mort est devant moi, je n’ai plus dix-huit ans.
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