T'es trop mignon en colère
Le craquage nerveux, vous connaissez, vous savez, le petit burnout, la charge mentale tout ça, tout ça. Enfin pas la classique des taches de tous les jours. Ça on a trouvé un bon équilibre avec Camille durement négocié sur le plan de travail de cuisine, mais on a trouvé. Elles fait les papiers, moi la nourriture, on survivait bien en tant que couple. Non, je parle du craquage du dominant, quand devoir penser à tous, tous le temps pour ce qui du sexe devient un peu lourd et que pouf, il y a un fusible qui saute.
Ce qui ai bien dans ce genre de situation, c'est que je deviens pire qu'un gobelin ou un nain en termes de mauvaise foi et je vois tout en noir. Un moment très agréable que Camille a eu le droit un jeudi soir en rentrent du sport.
Elle avait écouté d'un œil amusé ce qui m'avait énervé encore plus, pendant ma longue diatribe interminable de qualité douteuse, pour finir par me dire,
- Je connais une méthode des plus efficace pour se vider la tête sans avoir à être énervé et vouloir essayer de jouer au geek en colère.
- Je voudrais bien voir ça, dis6je d'un ton encore plus énervé
- T'es mignon quand tu t'es colère en vrai, mais à poile dans le lit, tu es ma salope pour le reste de la soirée, même safe word que pour moi
– euhh. Je me sentais très con d'un coup, surtout à son intonation sèche, je n'étais pas loin d'avoir poussé le bouchon un peu trop loin.
– C'est, Oui maitresse, salope
Ah, d'accord, oui, ce n'est pas faux, elle est plutôt bien placée pour savoir que c'est efficace pour se vider la tête. Et clairement, au vu de sa répartie, elle aurait sûrement pu me mettre trois fois sous terre en me répondant, du coup après réflexion, c'est bien qu'elle est choisie de faire ça. Un sermon de Camille, vous ne voulez pas le subir, mais alors vraiment pas !
Nue dans le lit, elle me regardait à côté, toujours dans sa tenu de sport.
-Désolé, je crois que je t'ai un peu trop sollicité, c'est dernier jour, mais t'as une bouche pour dire quand ça ne va pas, et pas la peine de la jouer bonhomme avec moi, tu sais que ça ne marche pas trop. Elle avait pris sa voix mielleuse et douce, c'était perturbant.
– Oui maitresse
– Bien, maintenant interdiction de parler, de penser, juste de gémir comme une salope et de se détendre. C'était terrible cette intonation douce avec ses mots, elle y prenait clairement un grand plaisir de voir l'effet que ça faisait.
Elle enleva son pantalon et son haut, monta debout sur le lit et se plaça au-dessus de ma tête, jambes ecartées.
– Je connais tous tes petits plaisirs et ta perversion. Je vais t'étouffer à califourchon avec ma culotte pleine de transpiration et ma chatte pleine de pisse, je me relèverais seulement quand tu m'auras lavé entièrement avec ta langue, mon cul inclus salope. Et après, je ravage ton cul.
Elle descendit sur moi lentement, m'écrasant de son corps, le textile moite et odorant m'étouffant.
– Ça va mieux, dit-elle enlevant le sextoy de son harnais de cuir. Moi, affalé sur le lit, la colère bien lointaine.
– Je crois que oui.
– Parfait, les prochains fois un petit message pour me dire que tu veux décompresser fera l'affaire, mais t'es quand même trop mignon en colère.
– Très drôle.
– En fait, si je n'avais pas mon boulot de taré, je crois que j'aurais été une maitresse exceptionnelle.
Ça, c'était une certitude !
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