Vacance 2

4 minutes de lecture

Vacance réserver, et la première interrogation en fait plus une affirmation de Camille fut

— Par contre, je ne me rase plus la chatte jusqu'aux vacances, pas envie de ressembler à une gamine de trente ans qui fait la midinette à exposer ma vulve. Enfin si c'est possible maitre

– Tu es tout autorisé à ne pas te raser soumise, même après les vacances.

C'est drôle cette punition date du tout début de notre relation sm et je l'avais un peu oublié, c'était devenu normal dans notre relation Camille épilée.

Le mois d'attente avant nos vacances, on faisait un peu les fiérots

mais plus la date se rapprochait, moins on le faisait. Les complexes du corps trois fois rien. Moi, grand maigre, toujours en t-shirt à la plage. Camille avec quelque rondeur toujours en maillot de bain une pièce et un paréo.

On va vraiment être à poile ! Aucune chance que j'enlève mon armada de bagues et bracelet tête de mort, métal forever même cul nu ! Et aussi, car j'ai possiblement toujours gardé cet accoutrement de lycéen pour détourner l'attention des gens et qu'ils voient ça aux lieux de moi. Les complexes classiques de la vie. Et non maman, ce n'est pas une phase. Tt oui, j'écoute toujours du métal même à trente ans passé plus proche de quarante. Oui, probablement, j'ai commencé à en écouter pour embêter mes vieux, mais je n'ai pas arrêté ensuite !

Égarement quand tu nous tiens... enfin nous voila au camping naturisme stressé comme jamais. Et là, en fait, on est arrivé à arc-en-ciel et guimauve land. Tout le monde est super sympa. On nous présente le bungalow, nous explique tout, super décontracté. En trente minutes, on est passé de tendu comme des strings qu'on avait plus pour l'occasion, a détendu.

Déballages des 'affaire' et direction le bar, car 7 heures de routes, c'est long, surtout quand on n'a pas les mêmes gouts musicaux. Nous voilâmes dans nos tenues de vacances, Docs's, chapeau en cuir et ma quincaillerie sur les doigts et les avant-bras. Camille avait opté pour un classique claquette, chapeaux de paille.

Direction le bar, un peu stressé quand même malgré l'accueil tout réconfortant. Et nous voila pour les quinze minutes de marche pour faire disparaitre tous les complexes du monde. Comme dans un festival de musique, tout le monde s'en fout de à quoi ressemble l'autre. C'est libérateur de fou. On est tout comme on est. On arrive au bar, nos complexes disparus, ça du bien d'être nue.

Et la faut qu'on parle d'une personne importante, vous savez il y a des personnes, on les croise une fois dans notre vie et on ne les oublie pas. Alors, il faut que je vous présente Marie. Marie, c'est cinquante-cinq ans, ancienne psychiatre qui a tout quitté pour le bien-être moins médical en utilisant ses connaissances de vingt ans de psychiatrie en hôpital. C'est genre un giga rayon de soleil à qui tu veux raconter tous tes petits problèmes dans la vie. Elle est charismatique et tellement tout en fait.

Elle nous a accosté au bar et on a parlé de tout et de rien pendant deux heures avant d'aller se coucher, car on était bien cramé avec la route. Mais elle nous a invités au bungalow 117, son bungalow depuis onze ans.

Le lendemain matin, j'assomme pas moyen de me réveiller, Camille, elle, est partie faire un tour de quatre heures. Elle est revenue, on aurait dit une autre personne, comme si son stress avait disparu, toute rayonnante, les yeux rougis.

– J'ai passé quatre heures avec Marie, elle m'a alpagué pour un café. Mais tout le monde veut prendre un café avec Camille ou bien ?

– J'ai rarement pleuré autant, mais elle a trouvé les mots et les réponses a tellement de chose, c'est impressionnant.

Oui Marie, c'est une magicienne de la tête qui a une passion infinie pour rendre les gens heureux.

– En plus ce n'était pas voulu, on parlait de tout avec un café et je me suis trouvé à lui raconté notre relation, mon travail, le stresse, moi soumise, on a envie de tout lui dire à Marie. Je lui ai dit que je pouvais payer en bière pour la séance si elle voulait.

Je n'ai jamais eu les détails de cette séance et je n'ai pas cherché à les avoir, le jardin intime, c'est important, surtout celui de la tête. Il y a eu deux résultantes.

La première, une nette diminution du travail, seulement 55 heures semaine.

Et la deuxième fut

– On a pris un rasoir non ? Je suis ta soumise et je dois avoir ma chatte lisse pour mon maitre. Je ne vais pas faire ma timide, ici tout le monde s'en fout, un corps, c'est un corps. Tu es le seul à pouvoir le sexualiser. Et j'aime me dire que ma chatte épilée et mon signe de soumise.

Je, vous avez bien dit que tout ce qui est écrit à un sens dans le texte !

Et moi, oui, je suis allé voir marie aussi. Et, oui, j'ai potentiellement pleuré pendant quelques heures aussi, et oui ça eu de changement sur ma vie, la vision de couple, la vie moi dominant, un peu tout en fait.

C'était la Marie, cette semaine fut géniale sur plein d'aspect et non, nous ne retournerons jamais dans un camping naturiste et ne rêveront jamais Marie. Mais, c'est une personne qu'on n'oubliera jamais, c'est sûr.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire L'ingenieur ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0