Inondation
– Récapitulons pour que je sois sûr d'avoir tout compris, des fois, je suis un peu lente à la comprenette, interromps-moi si jamais je me trompe.
Il n'est pas facile, je dois le reconnaître, de parler le visage écrasé par le séant de Camille
– Tu as perdu aux cartes, les mêmes cartes ou tu dépenses une somme incommensurable d'argent, contre Mathilde complément bourré par une de tes charges industrielle. Oh pardon, tu as la bouche pleine.
Elle se releva de quelques centimètres
– Dison que j'ai joué de mal chance, figure-toi que j'ai tenté une sortie audacieuse avec un terrain, puis la dess est plutôt mal tomb...
Elle reposa son fessier sans grande délicatesse.
– Ton charabia technique n'est pas vraiment ce qui va te sauver chérie. Donc, tu as perdu lamentablement, et du coup, tu perds une culotte sale pour ton plaisir solitaire de la soirée. Elle se releva de nouveaux
— Alors pour la partie culotte, je n'avais pas de plan précis et c'est elle qui a propos...
– Encore des explications, on sait tout que si tu avais gagné, tu m'aurais appelé et si j'étais disponible ça se serait fini en soirée masturbation au téléphone, ce qui dit comme ça et plutôt excitant. Continuons, Mathilde gagne le fait de pouvoir assister à une séance de soumission, c'est bien ça ?
On peut difficilement mentir à son cerveau, à cette phrase, l'entre-jambe de Camille se transforma en climat tropical.
– Potentiellement oui, après elle a eu une sortie assez incroyable, elle a top deck presque
– La technique, c'est étouffant, je trouve. Et tout aussi étonnant, Mathilde se met à me parler, genre beaucoup. Ses craintes de la situation actuelle et qu’elle a envie, je cite (Camille a sûrement fait le signe des guillemets avec ses doigts, elle fait toujours ça quand elle cite, mais au vu de ma situation, je peux que supposer) me faire prendre avec le harnais comme une salope pour essayer. Tu y es pour rien, je suppose aussi ?
– Ma chérie, tu me connais, je ne suis pas comme ça, moi, je voulais juste jouer à un jeu de société, c'est possible que ça un peu dérivé, mais je ne suis que le messager au final, tout au plus l'intermédiaire.
— Tu n'es pas sensé être mon petit geek terriblement associable et qui secrètement m'utilise comme soumise ?
Je vais prendre, la légère inondation liée à cette phrase comme un compliment.
- Très dominant, ça, je ne te le fais pas dire, surtout à l'instant présent. Associable tout de suite. Je n'aime juste pas parler aux gens que je ne connais pas, Mathilde, je la connais un peu, je fais des efforts.
– T'es incorrigible toi, on te laisse trois jours tout seul et tu fais passer Mathilde, de ça ne va pas terrible depuis des semaines à tout-va bien. J'ai tout essayé pour savoir ce qui n'allait pas et rien à faire, elle restait muette comme une tombe. On fait l'amour, elle tire à moiter la gueule, elle vient, elle tire la gueule. Et toi, qui ne parle pas beaucoup, tu lui fais tout te dire en une soirée avec une bière de clodo. C'est genre injuste, c'est avec moi qu'elle fait l'amour, c'est à moi qu'elle dit tout normalement !
Il ne fallait pas une tirade trop longue sinon c'était l'asphyxie là !
– Jalouse ?
– Mais carrément, tu n'as pas idée.
- Elle craque pour moi, elle craque pour moi, j'y peu rien.
- Tu vas finir étouffé avec tes bêtises toi.
– J'accepte cette mort avec résiliation.
- Mais le clou du spectacle elle gagne aux cartes bourrées, ça, ça va rester dans les annales.
– Tu fais bien d'en parler, j'ai oublié le bruit de mes coups de rein contre ton cul et tes gémissements quand je te tire les cheveux, quatre jours, c'est long !
– Vous voulez que je vous noie entre mes jambes à dire des choses pareil maitre.
Les discussions avec Camille toujours des moments des plus plaisants.
Annotations
Versions