soirée 4/?
J'avais cerné les rôles de chaque participant ; il ne restait que moi qui ne savais pas où ni comment me placer. Mais l'idée d'un maître joueur cachant son jeu sous des airs un peu bêtes me semblait une bonne idée. Je glissai deux doigts dans le sexe trempé d'Élodie alors qu'elle était encore penchée à mon oreille.
Elle releva la tête.
— Vos doigts s'égarent, très cher.
— Oh, pardon, veuillez m'excuser.
— Vous l'êtes tout entier. Passons à table, très cher, je vous prie.
— Fort volontiers, je suis affamé.
Je léchai mes doigts trempés de mouille, suivi d'un claquement sec et d'un râle de Raphaël. Elle venait de donner un coup de cravache sur son sexe.
— Jouet, je t'ai prévenu, je ne veux plus voir cette érection. Essuie le nectar de la soumise de notre invité. Je vois d'ici les marques sur le sol. Très cher, pouvez-vous calmer le feu entre les cuisses de votre soumise, sinon je me verrais obligé de soulager l'érection de mon jouet dans le passage interdit de votre soumise.
Elle avait une voix autoritaire surjouée, tout à fait délectable. Je pouvais affirmer avec certitude que j'avais allumé un feu chez Élodie, qui ne semblait pas lui déplaire. Alors autant jouer.
— Soumise, prends une serviette sur la table et penche-toi sur mes jambes.
Elle attrapa une des serviettes noires en tissu joliment pliée, me la tendit et se positionna sur mes jambes.
— Veuillez, je vous prie, accepter mes excuses pour l'éducation encore toute jeune de ma soumise.
Et je tendis le tissu à Élodie qui le saisit. De deux doigts, j'écartai les fesses de Camille.
— Soumise, c'est ma première et dernière fois que notre hôte essuie votre excitation déplacée. La prochaine fois, ce sera le sexe de son soumis sous vos cris.
— Bien, maître.
Élodie passa le tissu sur le sexe exposé de Camille, ne me lâchant pas du regard. Le repas allait être sous les mille épices de tension sexuelle. Après avoir pris tout son temps à essuyer et imbiber le tissu noir des fluides d'excitation de Camille, elle amena le tissu sous son nez.
— Je comprends votre addiction, très cher. Espérons que la suite ne soit pas trop entravée par nos soumis au comportement déplacé.
— J'espère aussi. Soumise, mon pantalon.
Camille remit mon pantalon et Raphaël finit de lécher les traces de mouille sur le sol. On se dirigea à table. Camille positionna la chaise sous moi pour que je puisse m'asseoir avant de la remettre en place. Raphaël fit de même avec Élodie, ne lâchant pas le tissu imbibé de mouille pour me provoquer à nouveau.
— J'espère que ce menu fait de quelques bricoles vous ravira au plus haut point.
Camille et Raphaël disparurent dans la cuisine.
— Je ne suis pas compliqué à sustenter.
Camille réapparut avec une carafe à décanter, elle en servit un fond dans le verre d'Élodie qui, dans une improvisation de sommelière des plus drôles à voir, valida le vin. Camille remplit nos verres avant de repartir dans la cuisine.
— Rajoutons un peu de piment, voulez-vous, très cher ?
— Je vous écoute.
— Le premier de nos soumis qui montre de l'excitation sodomise le soumis de l'autre.
— Sur la table pendant que nous mangeons ?
— Un spectacle délectable.
Je levai mon verre et nous trinquâmes. L'entrée ressemblait étrangement à un plat semi-gastronomique, et c'était extrêmement bon.
— Dites, soumis, vous n'avez pas fini d'exposer vos propos sur votre excitation vis-à-vis de ma soumise, enfin si ce n'est pas déplacé comme question.
Élodie eut un grand sourire et, bonne joueuse, fit signe d'acquiescement à Raphaël.
— Maître, une excitation déplacée liée à la forme attirante de votre soumise, extrêmement bien mise en valeur.
— Vous parlez de son sexe, je crois, avant de commettre une erreur de langage.
— À genoux, jambes écartées, sa fleur intime était exposée de façon à me rendre fou.
Bien sûr, mon jeu fonctionnait à merveille et le sexe de Raphaël était dur. Élodie applaudit entre deux bouchées de son entrée.
— Jouet, vous êtes une déception. Allez chercher la ceinture pour que chienne vous sodomise sans retenue.
— Mes excuses, maîtresse.
Il alla chercher dans une armoire l'objet.
— Vous êtes un joueur qui cache bien son jeu, très cher. Je vous ai sous-estimé.
— Je ne fais que me divertir, Domina.
— Et vous avez bien raison. Pour le plat principal, vous nous divertirez, jouet et chienne. Pas besoin de vous faire un dessin, je suppose.
Camille enfila le gode-ceinture, avant de me débarrasser de mon assiette et Raphaël avec Élodie. Le plat principal arrivait tout aussi bien présenté et à l'odeur des plus plaisantes.
Nos deux soumis montèrent sur la table, Raphaël à quatre pattes et Camille derrière. Dans une chorégraphie totalement désorganisée et très drôle, la table n'étant pas d'une taille infinie, faisant éclater de rire tout le monde, dans une bonne humeur délectable. Nous rappelant au fait que toute cette soirée était une mascarade des plus drôles. Après que le calme fut revenu, façon de parler, Camille se donna à cœur joie avec son gode-ceinture et Raphaël, pendant que nous mangions notre repas toujours aussi bon, accompagné de ce spectacle burlesque faisant trembler la table.
— Vous semblez apprécier tout ce qui touche à la pénétration, Domina.
— Oui, j'adore cela, dit-elle en prenant une gorgée de vin, ses yeux brillants d'une lueur intense. Je trouve que cela nous ramène à nos instincts les plus primaires. Une érection, une fente, rien de plus, rien de moins, murmura-t-elle en se penchant légèrement en avant, ses yeux fixés sur les miens.
Son regard était pénétrant, presque hypnotique. Elle fit une pause, laissant ses paroles résonner dans l'air.
— Peu importe les avancées technologiques, les voyages dans l'espace ou les progrès de la civilisation l'instant basique est toujours de mise. Un vagin, un anus, une bouche seront toujours les fruits de la tentation de base, dit-elle en souriant légèrement, ses lèvres formant un arc parfait.
Elle prit une profonde inspiration, ses seins se soulevant sous le tissu soyeux de sa robe.
— Ces désirs primordiaux sont ancrés en nous, inscrits dans notre ADN depuis la nuit des temps, Ils nous rappellent que, malgré toutes nos évolutions, nous sommes avant tout des êtres de chair et de sang, guidés par des pulsions ancestrales. Ces moments de luxure nous permettent de nous reconnecter à notre essence la plus pure, de nous libérer des contraintes sociales et des conventions. Ils nous offrent un espace où nous pouvons être pleinement nous-mêmes, sans faux-semblants ni masques. Dans ces instants, nous nous abandonnons à nos sens, à nos corps, à nos désirs les plus profonds.
Elle porta le verre à ses lèvres, buvant une autre gorgée, ses yeux toujours fixés sur les miens.
— Je m'en délecte, Ils nous rappellent que, malgré toutes nos complexités et nos contradictions, nous sommes avant tout des êtres de désir. Et dans ces instants de pure luxure, nous trouvons une forme de vérité, une authenticité que peu d'autres expériences peuvent offrir, conclut-elle en posant son verre, un sourire satisfait sur les lèvres. C'est un retour à l'essentiel.
Elle prit une grande inspiration du tissu avec lequel elle avait essuyé le sexe de Camille.
Je regardais le spectacle de nos deux soumis, et je comprenais sa vision. Voir les bas instincts humains était brut, presque animal. L'érection de Raphaël, fièrement dressée, était un symbole de désir pur. Son corps, tendu par l'effort, luisait de sueur sous la lumière tamisée.
De l'autre côté, ma soumise, Camille, se déchaînait avec une brutalité sauvage. Ses hanches ondulaient avec force, chaque coup de reins faisant trembler la table. Ses cheveux, ébouriffés et humides de transpiration, collaient à son visage. Ses seins, libres de toute contrainte, se balançaient au rythme de ses mouvements, leurs pointes durcies par l'excitation.
— Et vous, très cher, qu'est-ce qui vous plaît dans la luxure ?
— Je crois que ce que j'aime le plus, c'est de prendre son temps pour faire du sexe. Faire l'amour prend quoi, dix, quinze minutes. C'est intime, puissant, spontané. Mais le jeu, la luxure, c'est prendre du temps pour le sexe. Prendre rendez-vous pour jouer sexuellement pendant une longue période. On est là, on joue, chacun prend son pied à sa façon. Nos soumis sous nos ordres, vous et moi dans un défi de tension sexuelle. J'aime cet aspect jeu où on se laisse du temps pour le sexe, qu'on prenne un rendez-vous pour jouer, pour explorer.
Je me levai de ma chaise, fis le tour de la table pour rejoindre Élodie avec mon verre de vin.
— Vous voyez, depuis tout à l'heure, vos croiser, décroiser les jambes, le regard avide sur le sexe de votre soumis, tout à fait remarquable par ses dimensions. On prend notre temps à regarder ce spectacle. La poitrine de ma soumise dansant sous ses coups de reins foullant l'anus de votre soumis avec véhémence.
Je finis mon verre avant de le poser sur la table et de glisser mes mains sous le tissu de son décolleté, positionnant mes doigts sous ses tétons durs de plaisir sous son gémissement amusé.
— J'aime ce temps de jeu dédié au sexe, où il n'y a pas de course à l'orgasme, où on a tout notre temps pour jouer avec les corps de l'autre, l'excitation et la perversité du moment. Ma soumise m'a dit que vous étiez extrêmement sensible des mamelons.
— Une soumise bavarde, dit-elle, le souffle court.
— N'est-ce pas le propre des soumis de tout dire à leur maître ?
— Je crois que oui, très cher.
Je me penchai à son oreille, continuant à jouer avec ses mamelons pointant de plaisir, sous son corps ondulant.
— Voyez-vous, la façon dont vous avez décalotté mon gland m'a fait prendre feu, Domina. Et vous voir sentir ce boue de tissu imprégnée des odeurs de sexe de ma soumise me rend dingue. Et voir ma soumise prendre votre soumis, depuis bien quinze minutes, transpirante, ses cheveux en bataille, je dois vous avouer que la voir si fière et puissante m'excite comme un fou. Là, à cet instant, je rêverais de vous pencher sur cette table, lever votre longue robe et prendre possession de votre fente intime. Mais je suis quelqu'un de bien élevé et je n'en ferai rien. J'adore ce jeu, j'adore cette excitation, je passe une excellente soirée, Domina.
Je relevai la tête, enlevai mes mains de ses mamelons noyés de plaisir.
— On passe au dessert ? ajoutai-je à voix haute en reprenant mon verre de vin.
— Vous avez raison, passons au dessert. Chienne, veillez à lâcher mon jouet, je crois qu'il a eu ce qu'il mérite.
Ma soumise semblait tout à fait ravie que cela s'arrête. Quinze minutes de coups de reins, c'est physique, elle transpirait de partout.
— Jouet, nettoie le gode-ceinture de la chienne qui t'a pris avant de le ranger et d'aller chercher le dessert.
Nos deux soumis descendirent de la table en essayant de ne pas tomber, leurs corps encore tremblants de l'effort. Une fois descendue, Raphaël se mit à genoux et commença à sucer le sex-toy avec avidité. De ses deux mains agiles, Élodie détacha mon pantalon et le fit glisser le long de mes jambes, révélant mon sexe en érection. Elle le saisit avec poigne, ses doigts fermes et assurés.
— C'est de voir un homme soumis sucer votre chienne qui vous excite, ou c'est votre chienne transpirante, emplie de fluides charnels, imaginer l'odeur de son sexe, emplie de mouille et de transpiration, tous ces fluides si excitants. murmura-t-elle, ses yeux brillants de malice.
Elle engloutit mon sexe entre ses lèvres, faisant danser sa langue à la base de mon gland avant de se retirer lentement, ses yeux toujours fixés sur les miens.
— Vous êtes un joueur divin à ce petit jeu, très cher, mais ne me sous-estimez pas, dit-elle avec un sourire en coin. Vous avez un goût exquis.
Elle replongea sa bouche sur mon sexe, tout en massant mes testicules avec une habileté experte. Elle se retira à nouveau, ses lèvres humides et brillantes.
— Vous avez un goût de revenez-y, mais j'ai cru sentir quelques gouttes de liquide pré-séminal, très cher, dit-elle en passant sa langue sur ses lèvres.
Elle n'avait pas tort, l'excitation était à son paroxysme. Mon corps entier vibrait de désir, chaque nerf tendu à l'extrême.
— Sachez que moi aussi j'apprécie cette soirée excitante, très cher, ajouta-t-elle en se redressant légèrement, ses mains toujours sur mon corps.
— Jouet, ça suffit, ordonna-t-elle d'une voix ferme.
Raphaël arrêta immédiatement de lécher le sex-toy et aida ma soumise à l'enlever, ses gestes précis et efficaces.
— Allez chercher le dessert et le cadeau d'anniversaire de notre invité, je vous prie, dit-elle en les regardant s'éloigner vers la cuisine.
Puis elle remonta mon pantalon et le rattacha, ses doigts effleurant ma peau avec une douceur surprenante. Nos deux soumis étaient repartis en cuisine, laissant derrière eux une atmosphère chargée de tension sexuelle.
— Alors, très cher, si je me penchais sur cette table, ma fente à disposition, vous me prendriez ? demanda-t-elle en se penchant légèrement en avant, ses yeux brillants de défi.
— Je sais me tenir, Domina, voyons, répondis-je en retournant à ma place, plus excité que jamais.
Mon corps tout entier était en feu.
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