Soirée 6/?
Élodie prit une grande inspiration.
- Oh très chers, avec un grand plaisir, je vais faire chanter votre chienne.
Elle avait repris sa voix hautaine et surjouée, croisant ses jambes pudiquement de façon surjouée.
- Dites-moi, chienne, voulez-vous chanter de plaisir ou de douleur ?
- Vous êtes la maîtresse des lieux, à vous de choisir, maîtresse.
- Vous l'avez bien dressée, très chers. Penchez-vous sur mes jambes, chienne.
Elle se positionna penchée, fesses bien bombées.
- Jouet, du lubrifiant, et ensuite allez vous rincer la bouche, vous empestez l'urine.
Il alla chercher dans un tiroir un tube de lubrifiant et le donna à sa maîtresse avant de partir dans la cuisine.
- Voyez-vous, très chers, j'aime une chose de façon extrêmement contradictoire.
Elle fit couler du lubrifiant sur les fesses de Camille.
- Une sensation que je ne m'explique pas, j'aime le mélange du plaisir et de la sensation de la sodomie. C'est un régal, cette douleur, façon de parler, je dirais plutôt cette sensation de pénétration brute qui se mélange au tourbillon de sensations.
Elle commença à caresser l'anus de Camille.
- Autant j'aime que mon jouet foule ma fente durant de longues périodes, mais la sodomie, ce qui me plaît le plus, c'est les quelques secondes du début de la pénétration, cette sensation de se faire écarter tout en prenant du plaisir. C'est fugace, court, mais c'est une sensation tellement unique. Vous pratiquez vous-même la sodomie ?
Raphaël revint de la cuisine.
- Oui, ma soumise possaide quelque gode ceinture, et je vois très bien de quoi vous parlez, cet instant de pénétration fugace et puissant.
- À votre avis, chienne, combien de doigts dois-je insérer pour vous faire sentir cette sensation ?
- Trois, maîtresse.
Elle positionna sa main devant l'anus de Camille. Et sans une once de douceur, elle se fraya un passage sous les cris de ma soumise, entrant et sortant sans la moindre douceur, pendant une petite minute avant d'arrêter.
- J'adore le chant de votre chienne, très chers, il est puissant, je trouve.
Avant que Camille n'ait pu dire "merci, maîtresse", elle réinséra ses doigts en elle brutalement, la faisant crier. Je connaissais par cœur ces cris de plaisir de ma soumise.
- Merci, maîtresse, dit-elle, le souffle court.
- Jouet, écarte ses fesses, quatre doigts devraient passer, j'ai de petits doigts.
Raphaël était jeune et sa queue le montrait. Il avait déjà une érection tout en maintenant les fesses de Camille écartées. Il devait mourir d'envie de la fouler. Et j'avoue que ce spectacle m'excitait aussi, mais mon âge était plus avancé.
Élodie le vit aussi.
- Jouet, vous êtes irrécupérable, tout comme votre chienne. Je sens sa mouille couler le long de ma jambe.
Je bus une gorgée de whisky avant d'ajouter :
- Jouet, calmez les ardeurs de ma soumise, c'est la deuxième fois que ses fluides intimes ne sont pas les bienvenus.
Raphaël était diablement bien membré et il aurait été préférable pour ma soumise de recevoir les quatre doigts d'Élodie. Enfin, façon de parler, vu la collection de sextoys avec laquelle on passait des heures à jouer, elle avait connu bien plus imposant. Et sinon, dans tous les cas, jamais je n'aurais proposé à Raphaël de la sodomiser.
Élodie tira ses cheveux en arrière pour lui relever la tête.
- Vous n'avez pas intérêt à squirter, chienne, sinon le sexe de mon jouet dans votre porte arrière sera le dernier de vos soucis.
Élodie savait très bien qu'elle ne pourrait se retenir. Ce n'était qu'une question de temps avant qu'un flot d'urine ou de squirt, selon les préférences, coule le long de ses jambes.
Mais une idée me passa par la tête et je me levai pour rejoindre le petit groupe face à moi. Je pris le lubrifiant et le fis couler sur le sexe de Raphaël. Avant de le masturber avec une main, une curiosité étrange de vouloir voir la sensation de toucher, de masturber. La science n'avait pas entièrement tort au fond, être hétéro et en grande partie sociétal.
Élodie ne perdait pas une miette de ma découverte du sexe de Raphaël, un grand sourire qu'elle ne pouvait dissimuler.
Pas mal de choses se passaient dans ma tête. La première était "es-tu gay ?", mais en fait, cela me faisait rire presque, mélangé à une curiosité assez excitante, je dois bien l'avouer.
Je décalottai son gland massif, l'idée de le sucer me traversa, mais je me contentai de le positionner devant l'anus de Camille, jouant avec sa queue.
Camille attendait sa sentence, façon de parler.
- Alors, très chers, cela vous plaît ?
- C'est intrigant, je dois bien le reconnaître, excitant et nouveau.
- Je me suis dit la même chose la première fois que j'ai joué avec une fleur féminine. Mais on a un peu moins de pression social sur le sexe lesbien j'ai l'impression. Les hommes et l'homosexualité c'est plus taboue encors aujourd'hui.
J'imprimai un léger mouvement en avant que Raphaël comprit vite, enfonçant son sexe dans l'anus de ma soumise sous ses gémissements.
- Jouet, défoncez ma soumise pendant que je parle avec votre maîtresse.
Avec entrain, il commença les va-et-vient plutôt brutaux envers Camille, allongée sur les jambes d'Élodie. Pas pour lui déplaire, j'en suis sûr. Élodie, avec poigne, lui pencha la tête en avant.
- Vous êtes punie, chienne, on subit et on gémit pas comme la dernière des catins, soignez fière de votre punition.
Camille retint ses gémissements sous l'assaut brutal de Raphaël.
- Dites-moi, si ce n'est pas déplacé, domina, avez-vous déjà fait l'amour avec une femme ?
- Une question de plus pertinente, très chers. Je dirais que je viens de faire l'amour dans les toilettes avec Raphaël, mais avec votre chienne, Mathilde, je dirais qu'on joue. En fait, voyez-vous, je me vois mal faire l'amour à une femme, j'ai besoin d'un homme pour cela. Ne vous méprenez pas, j'adore le sexe avec les femmes, c'est plus doux, plus sensuel, je trouve, quoi que votre chienne puisse se montrer très dominante et brutale au lit. Mais il manque ce petit quelque chose que j'ai avec Jouet.
Le tableau était jubilatoire, tant dans son absurdité SM qui contrastait avec les propos sérieux d'Élodie. Je posai une main sur le sexe de Raphaël entre deux coups de reins et le retins ; il comprit et sortit son sexe, laissant l'anus de ma soumise officiellement bien détruit. Je le masturbai lentement, son sexe se contractait.
- Il vous manque un pénis, du musc masculin.
- Oui, je crois que vous avez raison, très chers, il me manque une touche de virilité mal placée, un côté brut de décoffrage que mon cher jouet n'est pas dénué, loin de là.
Je repositionnai le sexe de Raphaël au niveau de l'anus de Camille et il reprit ses va-et-vient.
- Quel effet cela fait quand il vous fait l'amour que ne vous procure pas une femme ?
- Vous êtes curieux, très chers, extrêmement curieux, j'adore ça, surtout venant d'un homme, souvent vous êtes très pudiques à parler de sexualité, mais vous êtes un cas d'école intrigant. Vous avez une curiosité honnête et perverse que j'adore.
- Je dois cela à ma soumise qui se fait prendre comme un vulgaire ballot de paille sur vos jambes, ce que, je dois bien l'admettre, est un délice à voir. Par contre, d'ici vingt coups de reins, vos jambes seront inondées au vu des contractions de ses muscles.
- Jouet, ralentissez, je ne voudrais pas interrompre cette conversation à cause d'une chienne qui ne retient pas ses envies.
Il ralentit ses coups de reins, pour les remplacer par des lents et profonds va-et-vient qui, à mon avis, n'allaient pas changer grand-chose à l'inondation à venir.
- Pour votre question, très chers, quand Jouet me fait l'amour, je ne peux resister à une chose. Il passe de petit chose docile à une bête. Dans les toilettes, tout soumis, il avait la tête sur la cuvette alors que j'urinais, puis je lui ai gardé un dernier jet que pour sa bouche alors qu'il m'essuyait. C'est ma chose docile, mon jouet, un homme émasculé, soumis à mes lèvres intimes, à mon désir, ça me rend dingue. Puis contre cette porte, il se transforme en bête puissante, me contrôlant, me prenant comme une moins que rien. Sa transpiration, ses râles, sa brutalité, ça me fait mouiller rien qu'en y pensant. Et ça, je le retrouve que chez un homme, enfin surtout chez Jouet. Il a cette capacité à être docile comme un chiot et brutal comme un ours.
Un gémissement aigu sortit de la bouche de Camille.
- Ça, domina, c'est le debut du point de non-retour de ma soumise, je le crains.
- Jouet, faites-lui expérimenter l'ours, et pas sur mes jambes, je vous prie. Que cette chienne apprenne à n'être qu'une chose sans volonté propre.
Raphaël saisit Camille avec une aisance déconcertante, ses bras musclés ne montrant aucun signe de fatigue. Il la plaqua contre l'autre fauteuil avec une force brute, ses mains puissantes la maintenant fermement en place. Sans perdre une seconde, il se mit à la prendre avec une bestialité qui était à la fois terrifiante et excitante à observer. Les gémissements de Camille emplissaient la pièce, se mêlant aux bruits de leurs corps en mouvement.
Il ne fallut guère de temps pour que le fauteuil soit inondé d'un flot de squirt plus que conséquent. Raphaël ne ménageait pas ses efforts, chaque coup de reins était une démonstration de force. Les cris de Camille, mélange de plaisir et de douleur, résonnaient dans la pièce, créant une symphonie érotique qui amplifiait l'intensité du moment. Un plaisir de domination inconnue me parcourut, une sensation grisante de voir ma soumise offerte à un autre, prise par punition, baisée avec une brutalité que je ne pouvais qu'apprécier.
J'étais surtout très concentré sur les réactions de Camille. Chaque gémissement, chaque crispation de son visage, chaque contraction de ses muscles étaient autant de signes que je scrutais avec attention. Raphaël semblait ne pas en avoir fini avec elle, et je guettais le moindre geste ou mot de sécurité. Les dernières gouttes d'éjaculation de Camille tombées, il continuait de la prendre avec la même intensité, ses mouvements devenant de plus en plus sauvages. Un nouveau flot se mit à se déverser sous ses jambes tremblantes, et cette fois, c'était clairement de la pisse. Elle ne contrôlait absolument plus rien, et je savais à quel point elle aimait cette sensation de lâcher-prise total.
Enfin, l'ours commença à ralentir ses mouvements, ses coups de reins devenant plus doux et plus lents. Avec une délicatesse surprenante, il posa délicatement Camille sur le fauteuil trempé, ses membres tremblants et son corps épuisé par l'intensité de l'expérience. Elle resta là, haletante, ses yeux mi-clos, un sourire de satisfaction flottant sur ses lèvres.
- Jouet, les plaids, une bouillotte et un chocolat chaud, je crois que Camille a largement assez eu de sensations pour cette mascarade.
Il partit en cuisine en courant et revint aussitôt avec un plaid bien chaud avant de repartir en cuisine préparer la suite.
- Ça va ? demandai-je doucement.
- Je rassemble mes organes internes et ma tête, et ça devrait être bon, désolée pour ton fauteuil, Élodie, j'ai tout vidée.
- Il a connu bien pire. T'en fais pas, ma belle. Je pensais pas qu'il allait mettre tant de cœur à l'ouvrage.
- C'était tout simplement excellent, brutal, violent, un peu douloureux, mais tout bonnement exaltant comme sensation. Je me sentais réduite à néant, juste un trou à sa disposition, et j'ai adoré chaque instant de cette soumission totale. Raphaël est incroyablement bien membré, et il n'en fallait pas plus longtemps après ma première éjaculation pour que je réalise à quel point il allait me détruire. Quand il a continué, je me suis dit : "Merde, il m'exploser le cul vraiment", et il l'a fait. C'était terrible, entre sa carrure imposante et sa puissance brute, je me sentais comme une moins que rien, totalement à sa merci. Chaque coup de reins était une nouvelle vague de plaisir et de douleur mêlés, me poussant toujours plus loin dans cet état de soumission totale. Sa force et sa brutalité m'ont complètement fait oublier tout le reste. Merci pour cette expérience. Chaque instant était un mélange parfait de douleur et de plaisir, me laissant à la fois épuisée et comblée.
- Avec plaisir, ma belle, Jouet sert à ça. En parlant du loup...
Il réapparut avec une bouillotte sous le bras et une tasse en forme de bonhomme de neige qu'il donna à Camille. Elle regarda, circonspecte, le sexe de Raphaël encore en érection.
- C'est un miracle que tu marches encore, Élodie, il est toujours comme ça ? demanda Camille, buvant une grande gorgée de la boisson.
- J'ai des années d'un couple missionnaire dodo à rattraper, ma belle. Alors, ne plus pouvoir marcher, ça ne me dérange pas loin de là. J'ai une libido quelque peu volubile, je dois bien l'avouer. Viens là, Jouet, j'ai envie de goûter le cul de Camille.
Raphaël se mit face à Élodie qui se mit à le sucer avec un certain entrain. La mascarade du jeu était tombée pour laisser place à plus de spontanéité. Avant de ressortir l'énorme sexe d'entre ses lèvres.
- Je suis insatiable ces derniers temps et je suis bien heureuse que Jouet soit tout aussi insatiable.
Elle reprit le sexe de son soumis en bouche avant de reprendre :
- Et j'avoue avoir développé un très gros kink sur le fait de vous dévoiler ma sexualité. J'ai un côté exhibitionniste sexuel avec vous, une envie de partager ces moments débridés.
- Et on est les premiers à mater, répondis-je avec un grand sourire.
- En tout cas camille, t'es une force de la nature, une soumise que bien du monde rêverait d'avoir, mais personne ne pourrait te dompter et ton Maître, un fier dominant, joueur au possible, pervers à l'extrême et il te respectant tellement. Je passe tout bonnement des moments exquis avec vous deux, sachez-le. Ma belle, le goût de ton cul me fait tremper comme une salope, à moins que ce soit juste l'idée de sucer la queue qui t'a enculée.
Camille but une grande gorgée de chocolat avant de repondre
- Merci pour le compliment, ce n'est pas toujours facile de se laisser aller à de la baise débridée. Et je ne suis sûrement pas la soumise la plus docile à ce jeu ou qui respecte le mieux les règles. Je jouis comme une pute. Mais vous avez une faculté, vous deux, à mettre en confiance, tout bonnement magique. La preuve, mon maître a joué avec la queue de ton jouet. Chérie, si tu veux la sucer, tu peux, ça te fera goûter mon cul aussi, dit-elle en riant. En fait, avec vous, il n'y a aucun jugement, même si je viens de détruire ton fauteuil de pisse. C'est juste du sexe et c'est putin de liberateur.
C'etait drôle la mascrade tombé, Camille redevenait elle-même tout comme Élodie. Raphaël restait dans son rôle de soumis et moi je profitais du moment.
— Une prochaine fois peut-être, je me suis déjà bien amusée à le toucher. Il y a un côté viril et brut, pas désagréable. Par contre, je ne voudrais pas paraître impolie, mais Élodie, c'est rasée la chatte et personne ne le lui a bouffée. Je vois d'ici l'inondation de mouille et les promesses d'un parfum à faire rêver. Alors, si cela ne vous embête pas, j'ai une chatte à bouffer.
— Ah, enfin j'ai bien cru qu'on me laisserait avec mon désespoir, rajouta Élodie en écartant ses lèvres intimes de deux doigts.
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