Le plieur de cocottes
Oh La la ! Qu’il n’est pas facile d’exercer ce métier.
Le matériau est délicat.
Papier de soie, papier d’Arménie, papier chiffon, papier crépon et tant d’autres.
N’essayez pas la feutrine, vous n’y arriverez pas !
Nestor, encore lui, vous le connaissez, je vous l’ai présenté la dernière fois, est intermittent des PMI. Aujourd’hui il exerce le métier de plieur de cocottes. Il a bénéficié d’une petite formation rapide. Et croyez-le, c’est bien plus compliqué que de plier des cartes topographiques dans une imprimerie, dont le pliage au nombre de six est très simple.
Mais revenons à sa tâche du jour ! Nestor doit donc décorer une boutique de vêtements à la Charité pour le festival du Mot qui se tiendra très prochainement. Le thème imposé est les cocottes en papier. Certains utilisent plutôt le mot Origami, mais n’ajoutons pas de polémiques, ni d’huile sur le feu. Ce qui pourrait nuire à nos décorations.
Voici les contraintes, et ce ne serait pas marrant sans :
- Le papier doit provenir de livres en double dans vos bibliothèques, ou de pages calligraphiées.
- Les modèles uniques dans chaque vitrine seront de tailles et de couleurs différentes.
Mais, ne dérangeons pas Nestor plus longtemps et laissons-le à ses ornements.
Les PMI (comprenez les petits métiers imaginaires) sur une carte postale unique pour tous.
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