Monstre du soir
Tapis dans l'obscurantisme obscur
Je marche sans connaître l'usure
Une folle envie me pourchasse
Celle de la mort qui me suit à la trace
Et celle qui arrive à grand pas
Tout le monde est pareil ici bas
Mais il reste moi
Une bête sanguinaire et sans gène
Qui s'amène pour apporter la mort dans une ruelle
Pas sans raison bien sûr
Ma raison m’aura à l’usure
Oh dieu pardonner cet affront
Envers vous l'homme au grand front
Celui qui a tout dis et tout fait
Celui pour qui l'homme est un modèle d’honnêteté
Mais qui n'osera jamais me crucifier
Tout cela étant rappelé je hurle ma vengeance
A cette vie à cette engeance
Celle qui m'a fait souffrir
Sans pour autant en mourir
Je sens l’adrénaline monter
Les crocs se frayer un passage
Et sur chaque coin de ma peau se dessine mon pelage
Noir teinté de blanc et de rouge à en faire pâlir le sang
Mes griffes se recourbent et se rétractent
Je passe à l'attaque
Je saute de mur en mur
A la recherche de l'homme impur
Celui qui a tuer cette partie de mon âme
Sans hésitation en braquant son arme
Je viens de le trouver je le sens
Sans penser à ce qu'il attend
Il rentre chez lui tranquillement
Cet assassin cet amant, le berger de mes enfants
Il tourné la clef dans la serrure
Lorsqu’il sentit mes griffures
Je le collais contre le mur de mon poids pesant
Il réagit, il hurle
Regarde le dieu, c'est ton enfant !
Je lui déchire le dos, réduis ses os en petits morceaux
Il gémit, il supplie que je lui laisse la vie
Mais pour qui ma tu pris ?
Je ne suis pas ton ami seulement celui qui va t’ôter la vie
Le sang coule et gicle
Quel moment vivifiant et féerique
Sur le sol, la marre se forme
Il tombe en masse difforme
Tous se sang frais qui coule de sa masse
Me rappelle pourquoi je voulais qu'il trépasse
L'assassin de ma femme et de mes enfants
Il gît devant moi maintenant
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