CHAPITRE 15 : JESSICA FACE A JULIAN (public avertit)
" Have you ever known a real love?
The kind of love that makes you feel, love?
No, this ain't let's make a deal, love
It'd make an angel give his wings up
It makes you guilty 'cause you want more
If it's a kiss that you would die for
Feels like you're falling through the stars
If it could break your heart
It's real love"
Bon Jovi - Real Love - This House Is Not For Sale - 2016
Ses baisers sont doux, tendres, passionnés, comme elle. Je passe mes mains dans ses cheveux, et je lui soulève le visage. Je passerai des heures à la regarder, à la contempler, elle représente tout ce que je veux, tout ce que j'aime. Je sais que je veux vieillir avec elle à mes côtés. J'ai déposé un baiser sur son nez et elle me sourit. Ses mains passent dans mes cheveux et j'adore le massage qu'elle me procure.
— Je t'aime Jessi et je ne sais pas comment j'ai fait pour vivre sans toi jusqu'à présent.
— En baisant la moitié de la population féminine que tu as rencontrée, me répond-t-elle en souriant.
Le pire dans l'histoire, c'est qu'elle a raison. Durant toutes ces années, ces femmes n'ont été qu'un leurre, une échappatoire, un exutoire, mais je n'ai été capable de donner de l'amour à aucune d'elle, non aucune.
— Jessi !
— Quoi, c'est vrai, Julian et j'ai fait la même chose. Je me suis tapée la moitié du campus, du moment que le mec ne se nommait pas Julian, il faisait l'affaire. Tu sais que c'est vrai ce que je dis, pour toi comme pour moi.
— Tu as raison, mais t'entendre le dire me fait me rendre compte que j'ai été un connard, un connard de première comme m'a dit Jackson. J'ai perdu beaucoup de temps, de nombreuses années durant lesquelles on aurait pu être heureux.
— Mon frère à raison, tu es un connard de première, mais tu es mon connard à moi et je t'aime tel que tu es. Je ne veux rien changer en toi, ni ton passé, ni tes décisions. Ce que je change, c'est ton avenir et la première qui s'approche de toi à moins de cinq kilomètres, je la dégomme ! ajoute-t-elle en souriant.
— Merde, cinq kilomètres ! Cela va faire loin pour les fans. Je ne sais pas si je vois aussi bien. Tu n'as rien à craindre Jessi, absolument rien, je te jure que plus jamais je ne regarderai ailleurs, plus jamais ! Tu me combles, je ne veux personne d'autre, aucune autre !
— Aucune ?
— Non, aucune ! Je te le jure.
— Tu es parti avec trois nanas le soir du bal de promotion. Je t'ai vu partir, ne nie pas.
— Je ne nie pas. Oui je suis parti avec trois nanas, une blonde, une brune et une rousse. Et je te dis la vérité, on a baisé une grande partie de la nuit, et je ne connais même pas leur prénom. Tu sais, la baise est un exutoire comme un autre. Ne m'en veux pas pour cela.
— Je ne t'en veux pas et merci de ta franchise. Mais une chose, monsieur Joli cœur, je ne te partage pas ! Ni avec moi, ni sans moi. Il n'est pas question que tu ailles voir ailleurs et il n'est pas question qu'il y ait une autre fille dans ton lit, même si je suis au courant. On est d'accord ?
— Tout à fait Jessi, on est d'accord. Comme je te l'ai dit, la baise est un dérivatif comme un autre. Et je n'ai pas l'intention ni de prendre une autre fille dans notre lit, ni d'aller voir dans le lit d'une autre. Cela ne me vient même plus à l'esprit. C'est toi et uniquement toi que je veux.
— Tu sais ce que j'aime dans ce que tu viens de dire ?
— Non, raconte !
— Tu as parlé de "notre lit" et j'adore cela, me dit-elle en m'embrassant tendrement.
On a fait l'amour toute une partie de la journée, mais j'ai toujours aussi envie d'elle et je sais que c'est réciproque, surtout lorsque ses lèvres descendent le long de ma mâchoire. Elle dépose de tendres baisers, tout en ouvrant ma chemise. Ses mouvements sont lents et précis. Moi, je voudrais arracher ma chemise et ses vêtements afin de sentir sa peau contre la mienne, mais elle ne l'entend pas de la même façon, elle me fait sourire en ajoutant :
— Vous êtes pressé Monsieur ? Nous avons tout le temps, absolument tout le temps.
Elle s'est assise sur mes cuisses, elle ouvre le dernier bouton de ma chemise et tire sur les pans de cette dernière afin que je m'assoie. Je m'exécute, je suis sous son contrôle, totalement soumis à l'emprise de ses mains et de son regard. Je m'assieds et mes lèvres s'emparent de sa bouche. Elle est chaude et douce. Je mordille sa lèvre du dessous, elle me sourit et ses lèvres s'entrouvrent afin de me laisser fouiller sa bouche. Sa langue se mêle à la mienne, j'aime sa chaleur, sa passion. Ses lèvres se font pressantes sur les miennes et si je ne suis pas patient, elle ne l'est pas plus que moi. On n'arrive plus à se contrôler lorsque nous sommes en présence l'un de l'autre.
Ses lèvres se détachent des miennes et je ressens un manque, un vide, une absence. Son regard est rivé au mien, ses mains ont enlevé ma chemise et ses doigts dessinent mes tablettes de chocolat, et je sais qu'elle aime le chocolat. Ce n'est pas présomptueux de ma part, mais j'entretiens mon corps et je sais que celui-çi lui plait. Surtout lorsque ses yeux rencontrent mon ventre et qu'elle se lèche les lèvres. Ses mains remontent le long de mon torse et elle pousse mes épaules vers l'arrière afin que je me couche, ce que je fais sans poser aucune question.
Elle se lève, enlève son chemisier. Elle a de magnifiques sous-vêtements, toujours en dentelle et toujours de couleur, alors qu'elle met souvent des hauts blancs. Cela forme un contraste splendide. Elle enlève son jean, le jette sur le tas de vêtements, puis elle s'accroupit devant le transat, et commence un doux massage de mes pieds et de mes mollets. Ses mains parcourent mes jambes et j'adore cela. Je vais acheter des pantalons larges pour être certain qu'elle puisse me faire cela régulièrement. Elle remonte ma jambe droite et me la fait plier, tout en remontant mon jean jusqu'à la hauteur de mon genou. Ses lèvres accompagnent ses mains et lorsque ses lèvres sont à mon genou, ses mains sont à mon pied. Mon Dieu, cette femme me fait un effet de fou, or qu'elle n'a encore touché aucune de mes parties intimes. Je bande comme un âne et la braguette de mon pantalon va exploser si elle continue. Elle s'est mise à genoux sur le transat et son regard capte le mien. Elle me sourit, et me procure le même massage à la jambe gauche. J'ai agrippé l'essuie qui est sur le transat, je ne vais pas tenir le coup comme cela. Je ne peux pas lui résister, j'en suis incapable, totalement incapable et puis surtout, je ne le veux absolument pas.
Elle me sourit, elle pense la même chose que moi. Ses mains rabaissent mon jean, et rejoignent ma ceinture. Elle l'ouvre, très délicatement, trop à mon goût. Seigneur, ce n'est pas possible, je ne peux pas lui résister. Elle a à peine ouvert mon pantalon que ma queue jaillit littéralement de mon boxer. Mon gland dépasse de l'élastique de mon sous-vêtement et seulement son regard suffit à m'enflammer. Cette femme me consume et j'adore prendre feu sous ses mains. Un incendie se répand dans mon corps, surtout lorsque son regard s'attarde sur mon entre-jambes, mais elle est impassible et continue de me caresser les jambes.
— Bon Dieu, Jessi, je ne peux pas me contenir, je n'y arrive pas ma belle.
— Non ? À cause de moi ? Qu'ai-je fait pour cela ? me susurre-t-elle avec un sourire aussi coquin que son regard.
— Justement, tu n'as rien fait ! Jessi, laisse-moi te caresser.
J'entends ma voix, c'est une requête que je lui fais, pas une demande.
— Pas question, tu ne bouges pas ! Je te l'interdis, m'ordonne-t-elle en se frottant la poitrine contre mes jambes.
Ses seins sont fermes et la dentelle de son soutien-gorge est tendue à l'extrême, à cause de moi ou grâce à moi, je ne sais pas, mais cela me fait plaisir. Je ne peux pas me retenir, j'entends des gémissements qui sortent de mes lèvres, je suis fou de cette femme. Ses lèvres embrassent l'intérieur de mes cuisses. Je ne sais pas combien de fois j'ai murmuré son prénom, mais je n'arrive pas à me concentrer sur autre chose que sur ses lèvres et le chemin de feu qu'elles dessinent. Elles s'arrêtent à chaque fois à quelques millimètres de mon boxer et inlassablement elle répète le mouvement, encore et encore. J'ai le dos incurvé, je veux qu'elle me prenne, mais elle résiste, invariablement. Cette femme a une force de caractère incroyable. Moi, je suis son serviteur, je suis soumis à ses demandes. Mes yeux parcourent son corps et s'attardent sur son slip en dentelle. Elle s'est assise face à moi, ses jambes encerclent les miennes. Son corps est ferme, magnifiquement dessiné et dans la lumière du soir, je constate que son slip est beaucoup plus foncé que son haut. Elle est trempée, et ce juste pour moi. J'ai fermé les yeux, il faut que je regarde autre part, que je pense à autre chose, mais je n'y arrive pas. Elle est espiègle et adore jouer à ce jeu-là. Ses mains font des allers-retours de plus en plus rapides sur mes jambes. C'est tout juste si je ne hurle pas son nom en m'empoignant. Je ne résiste plus. Mes mains harponent ma queue et quelques secondes plus tard, je me répands entre mes doigts. J'ouvre les yeux lorsque je sens ses cheveux sur le haut de mes cuisses. Elle a eu ce qu'elle voulait, elle me sourit et je sens ses lèvres parcourir mon boxer. Je veux m'essuyer les paumes, mais elle les attrapent et lèche chacun de mes doigts. En la voyant faire, je déglutis difficilement. Cette femme me rend fou, fou de bonheur, fou de désir pour elle. Je viens d'éjaculer dans mes mains, mais en la voyant me lécher les doigts, je bande de plus belle. Merde, pourquoi faut-il avoir dix doigts ??? C'est un véritable supplice qu'elle me fait endurer. Elle lèche enfin mon dixième doigt. Elle a léchouillé chacun de mes doigts, elle les a mis en bouche et à chaque mouvement, elle m'a regardé droit dans les yeux en souriant et sans oublier de se machonner les lèvres quand elle changeait de doigt.
— Putain, Jessi, je n'en peux plus là, c'est au-dessus de mes forces, je lui dis en m'asseyant et en dévorant sa bouche.
Je lui arrache son soutien gorge et c'est sans ménagement que mes mains caressent ses seins. Elle est aussi tendue que moi, sa poitrine est ferme et généreuse. Ses seins se coulent dans mes mains et demandent de plus en plus d'attention. Je lui souris et je lui demande de se retourner. Ce qu'elle fait. Je suis assis sur le transat, mon boxer trempé, il me comprime les bourses et sur le temps qu'elle se retourne, je m'en débarrasse. Elle s'installe dans mes bras, j'aime sentir ses cheveux contre mon torse. Elle passe ses mains au-dessus de sa tête et me caresse le crane. Son corps est tendu comme un arc et mes mains le parcourent sans aucune retenue. Je la presse contre moi, j'ai besoin de la sentir auprès de moi. Mes lèvres embrassent les siennes, son cou, sa gorge, ses épaules. Je n'arrive pas à étancher ma soif de cette femme. Au plus je la goûte, au plus j'en veux. Je suis accro, complètement dépendant d'elle, surtout lorsque je l'entends gémir contre mes lèvres au moment où j'ai déplacé son slip et que j'ai glissé un doigt en elle. Elle est chaude, humide et son sexe se contracte autour de mon doigt. J'ai envie de lui faire subir le même genre de torture que celle qu'elle m'a infligée il y a quelques minutes et c'est en souriant que je sors mon doigts de son intimité et que je le porte à ma bouche. Tout comme elle, je suce mon doigt, je me lèche les lèvres, puis je plonge mon deuxième doigt en elle. J'ai commencé avec mon auriculaire et je termine avec mon majeur. Mais là, elle craque et s'enfonce sur mon doigt tout en jouissant sur ma main. Je l'embrasse, j'attends qu'elle se calme quelques instants. Mon doigt est toujours en elle et je joue dans son intimité. Ma main gauche lui caresse le reste du corps, mais je lui souris et ajoute :
— Tu m'as fait endurer cela avec tes dix doigts, à mon tour, il m'en reste cinq à utiliser.
J'ai vu son regard s'agrandir, de joie, d'émotion, d'envie, de plaisir, d'un petit peu de tout. Elle m'embrasse, me sourit et est encore plus coquine que moi en ajoutant :
— Moi j'ai fait cela? Tu crois? Et il te reste cinq doigts à utiliser? Tu es certain? Tu as un problème à une main ?
Ces mots me font l'effet d'une bombe, je lui déchire son slip et mes doigts entrent et sortent de son intimité pour se perdre dans ma bouche, et une fois de plus elle jouit sous mes mains. Elle a attrapé mes mains et enfoncé mes doigts dans ses chairs, elle se répand sur moi en gémissant dans mon cou et en répétant mon nom. Je ne désire rien de plus, elle est à moi et à moi seulement. J'ai essayé de garder les idées claires, je l'embrasse sur les cheveux, je veux bouger ma main, mais elle ne le veut pas et gémit "non pas encore, attends". J'attends, je veux la satisfaire et de toutes les façons possibles. Ses mains ont repris commande des miennes et elle me fait jouer avec son intimité. J'adore la fouiller comme cela, sous ses ordres, sous ses désirs et je le lui fais savoir. Quelques instants après, et une fois de plus, elle jouit dans mes mains.
Je la laisse se calmer, elle retire ses mains des miennes, se retourne, et caresse mon membre. Ses mains sont aussi mouillées que les miennes et les massages qu'elles me prodiguent me font exploser. Je voudrais la posséder, mais je n'en n'ai pas l'occasion. Elle doit avoir fait trois ou quatre mouvements et je me répands dans sa bouche. Elle connait mon corps et dès qu'elle a vu mes crispations, elle a su que j'allais jouir. Ses lèvres entourent mon anatomie et me lèchent. Je soulève son visage et je l'embrasse à pleine bouche, c'est délicieux de la goûter de cette façon, ma semence dans sa bouche. Je sens qu'elle bouge et qu'elle s'empale enfin sur mon membre. Elle bouge et j'essaye de l'arrêter, je n'arrive plus à me contrôler, mais elle a pris possession de mon corps et je rends les armes. C'est dans un véritable moment de passion, de partage, de tendresse que je me répands en elle en de longs et puissants jets chauds. J'adore ses gémissements, c'est pour moi et uniquement pour moi qu'elle est dans cet état.
Je ne sais pas combien de temps nous sommes restés enlacés comme cela, mais nous arrivons enfin à émerger de notre béatitude. Elle est couchée sur moi, je lui caresse les cheveux, elle m'embrasse, se relève et me sourit. L'aube se pointe, on a passé toute la nuit dehors. Je l'embrasse, je lui souris et ajoute :
—On va au lit ?
—Excellente idée ! me confirme-t-elle un sourire malicieux aux lèvres.
Je l'embrasse et j'ajoute "encore?"
—Toujours avec toi, me répond-t-elle, tendrement.
On s'est dirigé vers ma chambre et même si j'ai encore envie d'elle, et elle de moi, on se couche simplement dans mon lit. Je ramène les draps sur nos deux corps, elle se love contre moi, moi contre elle. Je ne sais pas et je m'en fous, elle m'appartient c'est le principal. Morphée me tend les bras et je me laisse emporter.
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