Immobile, tu regardes l'avenir,
Ton portable à la main.
Tu aperçois soudain au loin,
Un oasis. Des gens, des rires.

Tu les photographies. Tu souris.
Quand tu entends, vent magique,
Siffler au loin une musique.
Dans le cœur de la nuit.

Des lumières dansent,
Bleues, sur le mur, vertes, là-haut,
Rouges, en bas, et se lancent
Dans une fête, un rodéo.

Toi, tu regardes et restes là.
Tu les entends et les vois.
Tous ces drapeaux, ces oripeaux
Les villageois, les animaux.

La ville resplendit, ce soir,
Sa joie te charme.
Mais, dans ce miroir,
Je ne vois que tes larmes.