8 - Le Dauphin

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LE DAUPHIN

J’avais, certains étés, ce désir qui démange

D’une baignade en mer. Le soleil miroitait

Sur les vagues d’argent. Et parfois s’arrêtait

Devant mes yeux brouillés une nageoire étrange.

Un jour un bec surgit, drôle et vif, elfe ou ange,

Emaillé de petites dents pointues. De lait

Sa peau était lisse et grise, satin parfait

Pour un dauphin pépiant plus gai qu’une mésange.

Comme il était libre dans sa cage océan !

Il plongeait, replongeait, et chantait le péan

A l’aurore et au soir, charmant les hirondelles.

J’aimais, cet été là, à lui j’étais uni :

L’amour est un dauphin nageant dans l’infini,

Une torpille bleue offerte aux demoiselles.

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