réponse à "si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère viendra à toi."

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Aussi loin que je m'en souvienne, je ne sais pas comment j'ai découvert l'histoire du Chevalier Henry de Lagardère, mais je suis attachée à ce personnage et au regretté Duc de Nevers. Je n'ai pas lu le livre, c'est bien plus tard que j'ai appris que derrière le film flamboyant avec Jean Marais et Bourvil se cachait un roman, écrit par Paul Feval.

Je pense que c'est d'ailleurs ce film avec Jean Marais et Bourvil que j'ai vu en premier. Jean Marais, je l'ai découvert enfant dans la trilogie des Fantomas. J'avais tellement peur du visage du monstre et je ne savais pas que c'était Jean Marais qui était derrière.

Le Bossu, 1959, André Hunebelle et quelques savoureux moments, drôles parfois et si souvent émouvant. Passepoil qui donne le biberon à la petite Aurore et qui s'exclame "Si on m'avait dit, à Paris, quand j'ai signé pour protéger le Duc de Nevers, que sa fille me pisserait sur les genoux, en Espagne". Du grand Bourvil.

Aurore de Nevers, le son résonne de façon si douce à mes oreilles. Enceinte de notre troisième enfant, ne sachant encore une fois pas si c'était une fille ou un garçon, nous attendons le moment de sa naissance. Son papa me regarde, nous échangeons un bref sourire, lui ému, moi fatigué et nous nous exclamons : Aurore ? Je connaissais déjà l'histoire et je lui dis : avons-nous donné naissance à Autore de Nevers ou à la Belle au Bois Dormant. Je saurai plus tard que Aurore, dans le conte originel, est la maman de Jour et d'Aurore, Disney ayant décidé de baptiser la belle endormie Aurore. Bref, tout ça pour dire que oui, ma fille est très belle, mais elle n'est point endormie. Elle a su montrer, dès ses premiers pas, une énergie et une fougue qui n'appartenaient qu'à la descendance du Duc de Nevers. Et croyez-moi, ma fille manie les mots comme une épée et elle sait très bien botter en touche quand quelque chose l'exaspère.

Et nous ne sommes pas les seuls dont l'histoire d'un prénom donné fait écho à la belle et aventureuse Aurore de Nevers. Sa prof de français, prénommée aussi Aurore, me fit la même réponse quand je lui posai la question. Ses parents avaient eu aussi fait ce choix là en se demandant quelle Aurore ils avaient enfanté. Elle aussi, avait la fougue et le tempérament d'Aurore de Nevers.

Le Bossu, Lagardère, Blanche de Caylus, le Duc de Nevers, le Régent et l'affreux Gonzague, tous et toutes incarnés sur grand écran. Trois fois, trois films différents que j'ai appris à apprécier : Daniel Auteuil qui remet au goût du jour le film de Cape et d'Epée en 1997, Bruno Wolkowitch qui prête ses traits et son regard si doux au rôle d'Henry de Lagardère, en 2003.

Et récemment, ce week-end, alors que la pluie et le temps maussade me repousse sous la couette avec le duvet et le Pilou-pilou de mon pyjama, je regarde les trois DVD à la suite, comme un marathon de glandouille et de cocooning. Et voilà qu'après une brêve recherche sur Google, je vois apparaître le nom de Jean Piat et je vois quelques images tirées du feuilleton. Décidée à regarder cet opus, je me lance sur les chemins d'internet pour dénicher un DVD, une diffusion, une vidéo. Je la trouverai, non sans mal, sur un site dont j'ignore tout : tchèque ? Polonais ? Hongrois ? Aucune idée, toujours est-il que le film y est diffusé, en français, en deux parties.

Jean Piat tourna dans ce feuilleton en 6 épisodes, pour la télévision, en 1967, avant que la série ne sorte en film en 1968 et 1969. C'est un croisement de l'oeuvre du père et du fils Feval, avec des moments qu'on ne voit pas dans les autres films.

Vraiment du très grand spectacle et du jeu d'acteur flamboyant.

Je ne saurai dire avec exactitude ce qui me touche dans cette épopée : peut-être ce mariage d'amour, en secrêt, la naissance de cette petite fille, fruit de la tendresse mutuelle que se portaient ces deux êtres, le complot fomenté contre le Duc de Nevers et cet assassinat éhonté. L'intrigue est bien menée et le dévouement de Lagardère pour le Duc puis pour sa fille est très touchant.

Je n'ai point fini de venir à Lagardère et je continue de voir pousser et s'épanouir ma belle Aurore.

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En réponse au défi

"Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère viendra à toi"

Lancé par muriel Maubec

Connaissez-vous le Chevalier Henri de Lagardère, ami du regretté Duc de Nevers, assassiné dans les fossés du château de Caylus ? Il me plairait de lire quelques lignes, quelques vers sur l'épopée héroïque du chevalier Henri de Lagardère, en pleine période de Régence. Je me languis de vous lire : sortez l'épée du fourreau, en garde.

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