Alice
Nos regards se sont un jour croisés
Et depuis, ton souvenir ne m’a jamais quitté
J’ai cru être en face d’une véritable déesse
Des pensées lascives m’ont hanté, je le confesse
Pourquoi je ne cesse de t’imaginer dénudée
Mes mains caressant tes reins, ta bouche, tes seins
Tu es si belle, j’aimerais prendre ta main
Mais à mon grand désarroi, cette image part en fumée
Par un heureux hasard, la vie nous a réunis
Alors à cet instant je suis devenu ton esclave pour la vie
Rien ne m’importait plus que ton bonheur
Je sais, j’ai peut-être la folie des grandeurs
Alors que tes cheveux de feu ondulent sous le vent
Comment nier ce sentiment ?
Celui qui nous pousse à nous étreindre des heures
Sans même nous préoccuper du monde extérieur
Mais comment résister à l’appel si puissant
D’un cœur à prendre, laisse-moi être ton amant
Je te le promets je ferais tout pour te combler
Viens dans le lit, je t’en prie viens t’allonger
A la lumière du feu brûlant dans la cheminée
Tu as défait les boutons de ton chemisier
Mes mains ont caressées tes cuisses
Je veux crier ton nom, Ô toi Alice
Ton regard azur est si envoutant
Il m'a fait tomber amoureux bien prestement
Ton odeur m’embrume l’esprit
Mais sans savoir pourquoi, ta chaleur me terrifie
Au fond je ne te connais pas vraiment
Qui es-tu, toi qui m’enveloppe d’un millier de tourment ?
Pourquoi joues-tu avec mon esprit ?
Comme un chat avec une souris
Ô Alice je crois que j’ai fait une erreur
En te laissant entrer chez moi, en t’offrant mon cœur
J’ai essayé de résister à cette adoration, en vain
Je crois bien que tu n’as rien d’humain
Le diable s’était introduit dans ma vie
Usant d'artifices pour me tromper
Je n'ai pas réussi à retenir un cri
En voyant son vrai visage, mais la peur s’est estompée
Sans prévenir j’ai agis sous la colère
Mon dieu mais qu’ai-je fais !
En voyant le sang couler
J’ai l’impression d’être privé d’air
Que se passe-t-il je ne peux plus respirer
Alice est revenue pour se venger
Sans pitié elle a arraché
Mon cœur de ma poitrine tuméfiée
Ici-bas j’ai atterri après avoir été achevé
Une nouvelle fois par celle que j’aimais
Bien lointaine est l’époque où la douceur de ta peau m’enveloppe
Mon âme va errer ici, mon dieu que vois-je un cyclope ?
Des monstres et des créatures à faire pâlir les fans d’horreur
le vrai monstre c’était toi, qui m’as brisé le cœur
Comment ai-je pu être aussi naïf
Quand je voyais sortir tes griffes
Ne t’en fais pas Alice, je reviendrais
Achever la tâche qui m’a été donnée
Car moi aussi j’ai bien une mission
Celle de débarrasser le monde des abominations
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