Les murs entourent un air privé
Loin de celui que je partage avec des inconnus
Malgré son volume plus je le respire et plus il s’usure
Passant de sûr à amer
De doux à dur
Et chaque pensée qui fuse, fut, en un éclair, un calvaire, un effort
Ainsi se recouvre ma pièce des corps de mes actions mortes
La flemme s’installe
Peu importe la grandeur de ma salle
Alors je sors, faire un tour et au retour mon air privé je retrouve
Pur, privé de désagréables éraflures qui écorchaient les pensées qui s’y baladaient, qui rapprochaient les murs