Carneski, c'est moi !
J'ai une vingtaine d'année et je travaille en tant que détective, dans un village campagnard et pittoresque. Les bâtiments sont en pierres grises et rouges, les chemins sont pavés et la nature est omniprésente. Actuellement, il y a une innondation. Armée d'un bateau de sauvetage, je traverse la ville, à la recherche de personnes en danger. La plupart des villageois sont en sécurité mais on ne sait jamais. Alors que je passe à proximité de la mairie, aux pierres blanches et lisses, un des rares endroits qui ne sont pas encore immergés, j'aperçois un pauvre gamin qui tente de tenir, attaché à une planche de surf. Il doit avoir six ans, tout au plus, et semble désespéré. Ni une ni deux, je l'accueille dans mon bateau et regagne la place, où des gens sont là pour le prendre en charge.
[TRANSITION]
Je suis dans un couloir, mélange entre un amphithéâtre et mon école. Je me rends dans une sorte de salle de classe, ou de conférence, et on me propose de disputer une partie d'échecs avec un des membres du club. J'accepte avec joie et chasse la jeune fille qui me suit depuis un moment. Elle souhaite être mon assistante, mais je n'ai nul besoin d'elle !
Je m'installe face à mon adversaire, un jeune homme avec un air asiatique, des cheveux noirs bouclés et des lunettes (il m'arrive de le croiser dans le bus, bien que nous ne nous parlons pas). Mais les règles du jeu sont différentes : le plateau est bien un plateau classique, mais les pièces sont en plastique, grossièrement taillées. Et, pour faire bouger les pièces, il faut gagner un round au combat de robots. Ma télécommande dans les mains, j'enchaîne les combos avec mon robot géant, qui ressemble un peu à Bumblebee... Et je gagne la partie.
Alors que je sors de la pièce, après les avoir salués, je repère le suspect potentiel de mon enquête. Je me cache contre le mur et l'observe. Mais, au même moment, Lokès* arrive en criant : "Hey Milia ! Ça fait un bail !"
Le suspect, intrigué, tourne la tête. Je ne veux pas me faire prendre et mes réflexes prennent le dessus. Je le plaque contre le mur et me colle le plus possible à lui, essayant d'être invisible. Comme ça ne suffit pas, je lui donne un coup de pied dans le tibia, le forçant à se baisser légèrement. Il me fixe tout le temps où nous sommes ainsi. Moi, je remarque juste, avec déception, que le suspect à pris la fuite... Je me détache de Lokès et vois que celui-ci rougit. Il bafouille : "Je sais... que... tu... tu m'apprécies mais... Ce n'est pas... je t'apprécié... Mais...".
"Je t'apprécie aussi et c'est quelque chose qui me tient à cœur et qui est important pour moi, mais là, j'ai une enquête à résoudre, bye !" et je le plante ici, pour courir dans la direction prise par le suspect.
[TRANSITION]
Je suis sur un chemin, en pleine forêt. Sur ma gauche, un mur ancien, de briques grises délabrées. Devant, derrière et sur ma droite, des arbres et encore des arbres. Le soleil joue avec les feuilles et se brise sur le sol en un million d'éclats dorés. Un petit vent frais et bienvenu fait bouger les feuillages. Le chemin débouche sur un carrefour. Je peux faire demi-tour et rentrer au village, aller légèrement en contrebas, à droite, et repartir dans la forêt ou aller tout droit et continuer ma balade. Le mur est toujours présent, mais je peux voir, par-derrière, les tombes d'un cimetière et, encore plus haut, un manoir gigantesque et sombre. Avec mécontentement, je m'aperçois que la jeune femme m'a suivie. Alors que je me dis que je vais continuer ma balade, un détail attire mon attention : sur le chemin en contrebas, il y a une plaque d'égoût. Je m'en approche, l'observe un instant et... Eurêka ! J'ai un indice sous la main !
Je suis tellement heureuse que je me réveille en sursaut ! J'essaierai de continuer ce rêve, même si les essais se sont révélés infructueux pour le moment !
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*Lokès est un nom de code, car je ne veux pas dévoiler le nom de certains personnages. Normalement, une élue (^^) devrait comprendre de qui il s'agit. Sachez qu'il y en aura d'autres.
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