Acte I
Cher journal ,
Les humains me dégoûtent toujours autant. Le sourire n’existe plus. Il est comme parti. Si toutefois, il existe encore : il se cache trop bien.
Ils se plaignent sans arrêt. Ils ont toujours besoin d'argent. Franchement, ils me désespèrent et ne savent pas se contenter de ce qu'ils possèdent. Ils sont cupides pour la plupart alors je les manipule sans équivoque.
Ils ne sont rien par rapport à moi. Ils sont des âmes errantes à l’apparence humaine. Je peux les chosifier.
Aujourd'hui, j'ai reçu Catherine la suicidaire. Mercredi, je la revois. Si elle ne va pas mieux, je vais la pousser au suicide. Elle m'énerve. Sérieux, elle se plaint alors qu'elle a tout : une villa, une Porsche et deux enfants.
C'est beaucoup trop, je trouve. En plus, elle a un compte en banque blindé. Oui, cher journal, je ne te mens pas. Je reçois ce genre de personne. Être psychologue, c'est cela.
Franchement, j'aimerai bien la faire grimper sur une chaise et la pendre avec une corde. Avec ses deux enfants, ça serait tellement mieux ; les voir mourir de cette façon.
Ce serait vraiment génial, non ? Vivement mercredi !! Je te raconterai comment ça s'est passé.
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