Acte IV
Cher journal
A l'âge de 16 ans, j'ai enclenché le point de non retour en maquillant le meurtre de ma tante Hilda en suicide.
Ça m'a délivré, je pense, après tous les sévices endurés par elle. Je me suis demandé ce qui me rendait si différent des autres.
A l'âge de 8 ans, j'ai vu mon père tuer ma mère de sang froid. Ma tante est arrivée à ce moment là et a transpercé le cœur de mon père avec le Katana familial.
Après cela, nous sommes partis d'Angleterre pour rejoindre la France dans le plus complet anonymat. C'est bien après que je l'ai tuée.
J'avoue que la psychologie humaine m'intriguait beaucoup, mais ça c'était avant. J'ai organisé un plan machiavélique et dramatique, maintenant, la mort sera une délivrance. Je le sais et le jour où elle toquera à ma porte, j'espère que l'enfer m'accueillera à bras ouverts.
Je sais déjà que je n'obtiendrai pas mon ticket pour le Paradis. Alors quitte à mourir un jour, je préfère grimper la montagne à pied pour atteindre le plus haut sommet et en chemin, faire souffrir comme j'ai souffert, tuer des innocents, des enfants.
Tout n'est qu'un jeu qui se calcule sur une longue durée et à la fin, on n'emmène rien, ni au Paradis, ni en Enfer.
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