Pour la première fois, depuis que j'ai entamé ce carnet, j'ai déchiré l'une de ses feuilles. Si j'avais fait quelques ratures, ainsi que des divagations au gré de mes pensées. Arracher une page, pour moi, est donc un acte fort.

J'avais commencé à m'interroger sur l'amour et la destinée, allant dans tous les sens et vers un manque d'inspiration.

Pourtant, il y avait autre chose qui me traversait l'esprit : la douleur.

Qu'elle soit physique, – à travers une blessure ou une maladie –, psychologique, mentale ou sentimentale, cette sensation marque les individus et, bien souvent, les change.

La douleur, après la période où tout semble s'écrouler, apporte souvent des choses positives. Le soulagement, la prévention, la sagesse ou autre chose du même acabit.

Cependant, elle amène aussi son lot de négativité qui peut impacter une vie toute entière. La crainte, la peur, la méfiance, l'angoisse, une certaine paranoïa.

Alors, comment conjuguer autant de facteurs qui influent sur les relations humaines ainsi que notre propre personnalité ? Notre vécu, notre expérience, notre histoire ainsi que notre caractère. Tout est bouleversé à la première douleur, à chaque blessure ainsi que chaque nouvelle instabilité.

Alors que nous recherchons tous une stabilité, quelque chose qui nous rassure à travers une force immuable tout comme des réponses prêtes à dissiper tout nos doutes, il devient alors compliqué de jongler entre toutes ces émotions contradictoires.