7 - L'étincelle
Je m'assis au pied d'un grand arbre en plein milieu d'une plaine. Je pris ma tête entre mes genoux, puis pleura, ça faisait longtemps... Je ne sais pas trop pourquoi j'étais si triste. Je n'avais aucune envie de quitter Spectra, de quitter Paulo et tout ce monde merveilleux...
La pluie me tombant sur la tête me poussa à lever les yeux, et à observer le ciel... Il était rempli de noirs nuages tous plus menaçants les uns que les autres. Je mis ma capuche puis resserra les pans de mon blouson, je pris ensuite mon mirroir puis appela Paulo. J'avais besoin de lui parler. Depuis déjà deux jours que je n'avais pas de nouvelles de lui...
Son visage apparut sur la surface du mirroir, il était visiblement très affollé.
- Salut. Dit t-il précipitament.
Il observa mon visage puis continua.
- Que t'arrive t-il ?
Je lui conta toutes les choses qui c'étaient passé depuis deux jours, ainsi que la nouvelle de ma mère.
- Pourquoi tu ne lui as rien dit ? Demanda t-il anxieux.
- Je trouve pas le courage... Lui avouai-je
- Mais tu as peur de quoi exactement ?
- Peut-être qu'elle va me... Me rejeter, comme... Comme tout les gens qui savent qui je suis vraiment...
- Madison, c'est ta mère, peut-importe ce que tu fais, elle t'aimera toujours autant. Tu devrai aller lui parler... Déclara t-il.
- Je... Je sais pas trop...
- Un jour faudra peut-être lui dire que nous ne sommes pas tous des monstres...
- Je vais y réfléchir, sinon toi, pourquoi tu as été absent aussi longtemps ?
- Je vais être direct Madison... Dit-il l'air grave.
- Oui. Répliquai-je sans vraiment savoir à quoi m'attendre.
- Depuis deux jours, les mauvais esprits on commençé une rébellion...
- Pardon !?
- Il lance des assaults régulier pour essayer de détruire le mur...
- Mais c'est impossible... Ils ne peuvent pas le toucher et encore moins le démolir ! M'exclamai-je
- Ils se servent des humains, ils ont poussé les Créatis à les aider, en possédant des êtres humains, ils peuvent détruire le mur...
- Mais vous... Vous les bons esprits, vous pouvez les empécher de faire une chose pareille non ?
- On essaye, mais nous sommes trop peu, sachant qu'un esprits ne peut pas en détruire un autre, on ne fait que ralentir l'inévitable...
Il pleuvaient de plus en plus fort, et le tonnerre commençait à frapper le sol abvec violence.
- Tu devrais rentrer chez toi, c'est plus prudent. Dit-il en observant le ciel
- Oui.
Je me leva immédiatement et commença à courir dans la plaine, ma maison n'était plus très loin, je courai, courai, et courai encore. Soudain, une bruit déchirant rententit, une lumière éblouissante me frappa. Puis plus rien...
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