Chapitre 0- introduction

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-Dans un village des plaines du chaos (anciennement plaines paisibles), (Espincia)-

La clameur des cloches résonnait dans la nuit, et les villageois courraient dans tous les sens. Dans une étable, un homme attelle un cheval, une femme pleure derrière lui.

« Ne pleures pas Elza, je vous rejoindrait dès que j'aurais trouvé un moyen de transport. En attendant je défendrais ce village qui nous a si gentiment accueilli, malgré ma condition de déserteur. Pars au nord, la guerre ne devrait pas te rejoindre là-bas, du moins pas avant longtemps.. Protèges notre fils. Je ne serais peut-être pas là pour sa naissance, mais je vous rejoindrais, sois en sûre ! »

La femme se jette dans les bras de l'homme. L'homme caresse le ventre de la femme .

« protège ta mère, Ryu »

L'homme aide la femme à monter sur le cheval .

« Pars, maintenant, ils seront bientôt là »

Alors que le cheval qui portait sa femme et son enfant s'en allait dans la nuit, l'homme dégaina un long sabre et s'avança vers les clameurs et les cris de l'armée Noire qui résonnaient au loin. Quelques minutes plus tard, quand les troupes noires arrivèrent au village, il est dit qu'ils rencontrèrent un démon à la lame d'argent et aux yeux de feu, qui décima plus d'un millier d'ennemis , avant d'enfin, plusieurs heures plus tard, le corps criblé de flèches, transpercé d'une lance, tomber au milieu des corps qu'il avait accumulé autour de lui.

-10 ans plus tard, bien plus au nord, dans un village au pied des Monts âgés, (Pays d'Antan)-

Un jeune garçon blond comme les blés court avec affolement dans l'allée du village, s'arrête devant une maison et ouvre la porte, essoufflé.

« Monsieur Médecin, Monsieur Médecin ! Maman a fait une rechute ! »

Un vieil homme hirsute, qui somnolait dans une chaise à bascule, se redresse dans un sursaut:

« Déjà !? Mais la dernière était hier ... (dans sa barbe) C'est pas bon ça... (à voix haute) Prends ma trousse, j'arrive tout de suite »

Le garçon s'empare d'un sac posé à coté de l'entrée et repart en courant. Le vieil homme se lève en grimaçant et s'empresse de le suivre, aussi bien qu'il le peut.

Le garçon rentre dans une autre maison et s'agenouille à côté d'un lit, ou une femme un peu trop blanche est allongée.

« ça ira maman, j'ai ramené le Médecin, tu verras il te guérira »

La femme esquisse un sourire et entrouvre des yeux emplis de tristesse

« Désolé Ryu... je crois que le médecin ne pourra rien pour moi cette fois malheureusement... désolé de ne pas avoir été la meilleure mère qui puisse être... (elle tourne légèrement la tête vers Ryu) J'ai été égoïste, hein ? Mais je t'aime, de tout mon cœur. »

Les larmes inondent le visage de Ryu

« Qu'est-ce que tu racontes, comment ça égoïste ? Tu ne peux pas mourir, pas encore, jamais ! Qu'est-ce que je vais devenir sans toi ? Il y a tellement de choses que je voulais faire avec toi ! Maman... (sa voix se brise) »

Elza caresse doucement le visage de son fils, avec un sourire mélancolique, des larmes coulent de ses yeux.

Le médecin arrive à bout de souffle, et se rue vers le lit. La main d'Elza retombe sur le lit. Son regard s'éteins. Ryu crie. Elza n'est plus. Le médecin, les larmes coulant dans sa barbe, prends Ryu dans ses bras, et le berce doucement.

Ryu, à 10 ans, est désormais orphelin.

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