Tel est pris qui croyait prendre et réciproquement

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Note personnelle : inscrite à l'atelier Polar je suis actuellement en panne sèche. Aussi l'intitulé de ce défi me fournit-il l'occasion d'offrir un paragraphe à la critique de mes chers camarades. Vos suggestions me seront précieuses et me permettront probablement de repartir du bon pied. Ce § suit la révélation d'une double imposture : le cambrioleur, déguisé en étudiant de bonne famille résidant (dans une chambre de bonne) rue de Courcelles, séduit une jeune fille des beaux quartiers (où elle est née à la loge).

Que de temps perdu avec cette petite dinde ! Après l’échec du plan d’enlèvement à Deauville, il s’avèrait maintenant qu’elle n’aurait pas les moyens de financer l’affaire !

Après avoir été abusé par son parfum hors de prix, Gilles découvrait que le sac Hermès pourtant prometteur laissait échapper un flacon marqué « démonstration ». C’était bien la peine d’avoir peaufiné la « complainte de l’étudiant pauvre » mise au point par « Monsieur » (tous ignoraient son nom) si la destinataire s’avérait incapable de lui tendre un chèque !

En tous cas, le chef avait eu un coup de génie en lui confiant ce brave idiot de labrador : on pourrait s’en resservir pour appâter une cible de meilleure qualité chez un autre vétérinaire. Tant pis pour le charme de la jeunesse : on attendrirait une mémère à chien-chien. Il faudrait travailler son cours de bridge pour être admis dans un appartement où « Monsieur » se chargerait d’accéder au coffre.

Comme le prouvaient la Triumph reçue en cadeau et la villa prêtée de bonne grâce, « Monsieur » avait de bonnes idées.

La planque de la rue de Courcelles allait porter ses fruits : Gilles avait commencé à prendre les mesures des caves qui jouxtaient la salle des coffres de la banque du rez-de-chaussée.

Le poste au Palace avait déjà rapporté quelques chèques discrètement tirés au milieu d’un carnet dont « le petit étudiant qui révisait ses cours (de bridge) derrière le comptoir » avait déjà vu sortir un exemplaire signé pour honorer une note de bar ou cautionner un prêt de matériel.

« Monsieur » serait déçu et Gilles regrettait peut-être l’aimable badinage de « sa chère Anne ».

Mais après tout, pourquoi n’engageraient-ils pas une partenaire si habile à donner le change ?

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