Chapitre 1

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Quêtes : L’enfant et la bête


A ceux qui auront croisés mon chemin…

L’aventure commence, avançons, allons de l’avant

Le chemin sera long et difficile, autant partir dès maintenant

L’aventure commence, allons, avançons de l’avant

Nous nous trouverons des compagnons, sur qui l’on pourra compter

J’y crois sans hésiter

L’aventure commence, avançons, allons de l’avant

Mon aventure n’aurait jamais commencé si mon chemin n’avait pas croisé le sien.

Malheureusement, le destin en n’avait voulut ainsi et je fus le seul survivant de toute mon abbaye. Je me rappelle de ce jour comme si c’était hier, il faisait beau et un soleil plus que chaud tapait quand les douze coups de midi avaient sonnés. Nous autres templiers, nous nous étions regroupés pour prendre le déjeuner autour des grandes tables vieillit par le temps et l’usage de la cantine. Aucun templier n’aurait raté ce moment et pourtant ce jour la, frère Angelo – mon mentor – manqua à l’appel. Des bruits de couloirs couraient qu’il avait été convoqué par le père Alberto dans ses quartiers à l’arrière de l’abbaye.

Nous buvions et rions aux éclats dans une ambiance bonne enfant quand un bruit de verre brisé s’était fit entendre et remonta jusqu’à nos oreilles. Pas plus alerté que ça, Un de mes supérieurs m’avais ordonné d’aller jeter un coup d’œil dans les couloirs par sécurité tandis que lui resterais à table, s’empiffrant de viandes que nous avait servit le cuisinier. J’avais obéis sans broncher, je n’étais qu’un jeune templier qui devait respect et obéissance à ses aînés. J’avais donc inspecté les couloirs alentours sans rien trouver et c’est sur le chemin du retour qu’un rire fort et irrégulier m’indiqua le chemin à suivre. Prudent je saisis au passage un bouclier marqué de notre signe distinctif rougeâtre et une épée qui passait par la. Je longea le couloir lentement, le stress me gagnais petit à petit. Il augmenta d’un cran en apercevant la vitre brisé. Craquela sous mes bottes, le verre signalait forcément ma présence à l’intrus dans les alentours et c’est quand j’avais réalisé ou menait ce couloir que je paniqua et hâta mon pas. Au bout de ce couloir se trouvait une grande et vieille porte en bois, la main tremblante, j’avais entendu au moment de saisir la poignet la voix de frère Angelo et celle d’un inconnu, à la première écoute ils semblaient discuter ni plus ni moins et c’est la que tout à commencé… Une explosion avait retentit, sa force de destruction fissura les murs porteurs de l’enceinte. Paniqué, j’avais décidé de prévenir mes supérieurs qui sauront gérer le problème mieux que moi mais en passant la porte du réfectoire j’avais pu apercevoir la mort de mes propres yeux. En pleine action elle me retirai un à un mes amis par étouffement, des flux obscurs s’échappaient de leurs corps… totalement dépassé par l’évènement je pleurais de peur sans aucun moyen de sauver les templiers qui me regardaient les yeux sortants de leurs orbites, les mains tendus vers moi essayant de me crier « à l’aide ». Alors que le silence s’était réinstallé un rire glacial venait de retentir, terrifié je m’étais retourné donnant un coup d’épée sec de mon bras droit dans le vide malheureusement, étais-ce une hallucination ? La folie me gagnait-elle déjà ? Une nouvelle secousse continua la destruction de l’abbaye, les fondations s’écroulaient désormais petit à petit, par reflex je m’étais abrité sous mon bouclier tenu par ma main gauche. Je sortais du réfectoire qui s’effondrait quand cette fois je reconnus la voix du père Alberto crier à l’aide. Poussé par la volonté de protéger mon père je m’étais précipité vers la même porte que précédemment. Détruite par les explosions, en miette, des morceaux de bois étaient éparpillés ici et là, je les survolas et pénétra dans l’enceinte de la « Sainte Chambre » de son nom. Je ne m’attendais pas du tout à y voir ce que j’y ai vue. Mon mentor, le frère Angelo, était étalé au mur avec une longue baguette en bois ruisselante de sang planté dans la poitrine ainsi que le père Alberto qui, debout sur son divan, tentait de repousser un homme en armure. Sa présence, malsaine, dégageait une aura sombre qui me pétrifiait rien qu’à sa vue.

-Vorn ! Je vous en supplie, lâchez cette épée ! Implorait alors le père Alberto dans sa barbe blanche.

Motivé par mon devoir de protection envers mon père je mettais interposé entre eux d’eux armes en main. Notre ennemis avait souri en me voyant arriver.

-Alors voici un survivant? Avait ricané l’homme en armure noir et à la chevelure argentée.

-Jeune templier écartez-vous!

-Je ne sais pas qui vous êtes, mais tu ne feras pas de mal au père Alberto ! Lui avais-je crié brandissant mon bouclier et ignorant les paroles de mon père. Sans daigner me répondre il avait frappé le centre du bouclier de son poing gauche et m’avais fait perdre l’équilibre facilement. Là, il balança son épée en plein sur cet homme que je respectais tant. Je venais d’assister à la mise à mort de l’être le plus sage et le plus respecté de toutes notre abbaye sans avoir pu me rendre utile.

-Vorn… Je… je me souviendrais de ton nom ! Avais-je pleuré à l’homme qui c’était retourné après avoir, sans aucune gêne, récupéré sa longue lame du corps du père.

-Tu ne mérites même pas la mort, ta faiblesse en est risible. Tu pleureras leurs morts jours et nuits! Ria alors le chevalier noir en disparaissant comme il était arrivé, par la fenêtre.

Je n’avais pas eu le courage de faire le moindre mouvement, tout ce sang… tombé à genoux, les armes à terres, les pointes de mes cheveux trempaient dans le sang encore frais. Cette abbaye, plus ruine que lieu de vie, avait vécu la période la plus sanglante de toute son existence. Mes yeux ne pouvaient pas regarder les corps de mon frère et de mon père gisez de cette façon. En sanglot je trouvais enfin la force de me relever et de regarder cette chambre saccagé par un désordre sans nom et par le sang. À chaque battement de cils la scène à laquelle je venais de participer me revenait à l’esprit…

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