II – La Lumière ; le Feu
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Elle caresse tout ton être, de ton corps neuf à ton âme nue.
De tes yeux plissés, tu cherches vainement à en dessiner les contours ; des reliefs qui t’échappent.
Tu tends la main, occulte sa lumière incane ; un halo éclot en écho.
Cette coruscance te contemple. Tu es un délicat flocon qu’elle tient entre ses mains.
Tu te lèves, t’extirpes d’un sol lourd et loin ; tends les bras, les mains, chacun de tes doigts, toutes les fibres de ton être.
Mais elle est trop loin.
Et pourtant ; tu veux la chérir, cette lumière qui réchauffe ton cœur, qui brûle du même feu que tes magnes émois, tes fièvres furieuses.
Cette radiance, c’est tout ton monde. Et tu as soif de savoir.
Ainsi tu t’éveilles, tu pars ; tu vas sur ces sentes adirées, quêter les clefs de cette Orbe d’Or.
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