X I – La Force ou le Souverain
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Il enfouit ses mains dans le feu, et se saisit d’un sceptre, un fusain encore rougeoyant.
Il te tend son présent ; tu l’acceptes, ignorant ses morsures.
« Un bâton pour marcher, pour gravir, pour s’appuyer, pour graver, pour marquer. C’est un membre, ton bras, ta jambe ; qui trace un trait partout où tu iras. C’est avec lui que tu toucheras le cœur des autres. C’est avec lui que tu donneras forme à tes vœux, à tes souvenirs.
C’est là le symbole des Rois. Car n’est souverain que celui qui avance en conscience des vestiges qu’il laisse derrière lui. »
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