L’homme s’approche. Je reconnais sa démarche libre et posée. Il est devant moi maintenant. Il porte un pantalon et une chemise en tissu à l’aspect naturel. Il est pieds nus. La voix unique et profonde de Joao inonde mon esprit.

• Tu as coupé tes cheveux ?
• Tu n’aimes pas ?
• Ça te va très bien.

Son regard me trouble toujours. Il sourit.

• Viens ma douce.

Je me blottis contre lui et je murmure :

• C’était trop dur sans toi.
• Ça ne le sera plus.

Il me serre fort. Il me dit :

• Ulysse t’attend.
• Où est-il ? Il est ici ?
• Non, il t’attend à la maison. Tu dois rentrer.
• Je comprends.
• Tu es triste ?
• Plus mainenant.

Joao recule d’un pas. Je crois qu’il va partir. Il revient, m’attire par la taille et m’embrasse.

• Ma douce, il faut peindre maintenant.