XVI Bis

Une minute de lecture

Le bonheur de devenir méchant, l’étiquette salvatrice que l’on peut y apposer, cette négation du bien et la jouissance de son contraire, font qu’à un moment de la vie, le malheur qui nous étreint peut être réduit à un vulgaire pugilat dans lequel le plus lucide ne peut que gagner.

Lorsque l’on parle de méchanceté il est hors de question d’établir un quelconque rapport de force ou plutôt de peur, ce qui est plus près du sol, mais de mettre face à face deux individus que la culture ne démarque pas, ni la religion etc. Seul le constat ou alors, pour être plus concret, le devis de force accumulée, force qui se joue au poker aussi facilement qu’avec des poings, peut être envisagé comme une raison de vivre.

Je suis amer et je le sais, mais la vie nous a donné l’insigne honneur d’être conscient de notre FIN.

La différence entre adversaires provient du mimétisme qu’apportent les parents, le résultat d’une conscience spongieuse qui distille tout et rien à la fois et qui, par conséquent, ne donne pas son bifteck au déboureur.

La simple liberté de celui qui vous parle est d’être toujours et encore lucide, pour dire, en nuançant, que je m’écœure en m’écoutant moi-même.

Cette pensée s’est écrite dans ma tête lorsque j’étais encore un môme. Elle est d’autant plus sincère qu’à cette époque je n’avais aucun moyen de convenir avec le monde.

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