Chapitre 18, partie 1 :

14 minutes de lecture

Angelo DeNil :

Will m'embrasse à en perdre haleine. Mon cœur est sur le point d'exploser, de bonheur, d'amour et d'une envie irrépressible de lui. Son large buste m'écrase pourtant, je le désire si fort que l'idée de me plaindre ne m'effleure pas. J'aime sa proximité, la légère douleur qu'engendre son poids sur mon torse à peine ciselé et par dessus tout, ses baisers qui me font chavirer. Je veux qu'il me possède, que nos deux êtres n'en forment qu'un, qu'il s'emboîte en moi jusqu'à ce qu'on oublie où son corps commence et où se termine le mien. Je veux qu'il me prenne, que l'enfer de ces deux dernières semaines disparaisse de son esprit. Non, je veux que les réminiscences du mois qui vient de s'écouler s'effacent parce qu'avant mon entrée à l'hôpital les événements étaient déjà chaotiques. Mon soleil mérite d'être bercer par de tendres souvenirs, et jusqu'ici, je ne suis pas certain de lui en avoir offert. Je souhaite qu'il se perde au milieu de notre plaisir pour que plus rien d'autres n'existe.

J'ai réellement craint de ne pas réussir à l'empêcher de quitter cette maison. Je sais que je ne pourrais pas toujours le retenir mais cette nuit, il n'y aura que lui et moi. C'était une erreur de lui parler de Carter aujourd'hui alors que je m'étais promis d'attendre, mais la boule de culpabilité qui m'obstruait la gorge à la simple pensée de ne pas être totalement honnête avec lui commençait à m'empêcher de respirer. Je suis soulagé, un peu plus léger parce que j'ai vidé mon sac, pourtant je me sens encore coupable d'avoir été si idiot. Si Will pense que j'ai provoqué notre étreinte pour qu'il reste, ce n'est en réalité qu'une moitié de vérité. J'étais désemparé, j'ignorais quoi faire pour le divertir mais l'idée qu'il me fasse totalement sien avait fleurie dans ma tête déjà bien avant que tout s'écroule autour de nous. Je n'avais simplement pas trouvé le moment idéal pour passer à l'acte. L'instant n'est pas parfait et j'espérais plus de calme et de sérénité, mais je ne supporte plus d'attendre. C'est maintenant que je désire tout lui donner.

Sa bouche délaisse la mienne pour glisser le long de ma mâchoire et venir titiller ma gorge. Chacune de ses délicates attentions m'électrise. J'incline la tête pour lui laisser plus d'accès alors que mes mains passent sous sa veste et son tee-shirt pour caresser son dos. Sa peau frissonne sous mes doigts tandis qu'il aspire la mienne entre ses lèvres. Un léger gémissement m'échappe lorsqu'il adoucit la douleur de la succion en y passant le bout de sa langue.

— Angelo, souffle-t-il en remontant près de mon oreille, je veux sentir ta peau contre la mienne.

Une myriade de frissons longe ma colonne vertébrale. C'est grisant, excitant et c'est aussi ce que je désire. Je pousse sur les pans de sa veste pour lui indiquer de se déshabiller. Il se redresse légèrement, la ôte et retire son tee-shirt tandis que je prends appuie sur mes coudes pour dégager le mien. J'embrasse son torse dévêtu, sa main empoigne doucement mes cheveux alors qu'il expire de satisfaction. Je retiens un râle de frustration quand il roule sur le matelas afin de faire glisser son jogging sur ses cuisses. Je l'imite rapidement et ne lui laissant pas le temps de réagir, je m'assois à califourchon sur ses hanches. Ses paumes se ferment sur mes fesses qu'il malaxe gentiment, puis je retrouve ses lèvres avec avidité.

Tout s'enchaîne magnifiquement, telle une danse sulfureuse et parfaitement chorégraphiée. Il se redresse, s'adosse à la tête de lit et m'emporte avec lui. Assis sur ses cuisses, je ne délaisse pas un seul instant sa bouche et lui offre des baisers qui hurlent mes sentiments. J'ai chaud, ma peau s'enflamme chaque fois que j'effleure la sienne. J'ondule doucement, son membre durci rencontre le mien à chaque coup de bassin. Ma tête se renverse quand il intensifie mes mouvements en relevant les hanches. Sa main se cale fermement sur mon crâne pour me maintenir et d'un geste brusque, qui me fait gémir, il me ramène contre lui, écrasant mon torse contre le sien. J'ai besoin de plus, je m'impatiente d'en découvrir davantage alors je le repousse doucement en plaquant mes paumes sur son torse. Son océan est incroyable quand il rencontre l'abysse de mon regard. C'est semblable à un coucher de soleil se reflétant sur l'étendue cristalline de ses iris. J'aimerais plonger dans cette eau-là et m'y noyer pour éternellement faire partie de lui, comme un joyau obscur au fond de son cœur pur.

Je l'embrasse très brièvement et rampe vers le bas de son corps en parsemant sa peau de baisers humides. Il frémit à chaque pression de mes lèvres contre son torse, sans jamais baisser les yeux. Je suis enseveli sous le désir ardent de le goûter, de m'imprégner de son odeur et sentir sa saveur sur ma langue pendant des heures. Sa respiration se coupe lorsque je glisse mes doigts sous l'élastique de son boxer. Je le baisse suffisamment pour que son érection vienne fièrement se plaquer contre son bas-ventre. Je reste quelques instants à la parcourir de mes yeux gourmands, jusqu'à ce que mon cerveau disjoncte et que mon corps agisse par instinct. Je l'empoigne doucement, le caresse durant une minute à peine avant que mes lèvres se referment sur son extrémité.

— Putain... Angelo, halète-t-il en agrippant mes cheveux.

Encouragé par ses râles et enhardi par le goût salin qui recouvre mon palais, je le laisse glisser entre mes lèvres. Ma gorge est trop serrée, je ne parviens qu'à l'engloutir de moitié mais ma main caresse ce que je n'arrive pas à avaler. Il tire mes cheveux tout en suivant chacun de mes va-et-vient avec attention et impatience. Il me dévore des yeux, l'expression d'extase qui peint son visage est à la fois excitante et fascinante. Il est beau comme un Dieu. Ses mèches foncées retombent sur sa peau pâle, ses lèvres entrouvertes laissent s'élever de légers râles qui m'électrisent. Je suis au bord de la jouissance simplement en admirant le plaisir qui fige ses traits. De ma main libre, je glisse mon caleçon sous mes fesses afin de soulager mon membre sensible.

— Angelo... si tu continues, je vais... je...

Dans l'incapacité de terminer sa phrase, il se redresse à la hâte et m'attrape par les épaules pour me guider jusqu'à son buste. Il m'embrasse avec hargne à l'instant même où nous nous retrouvons. Mon sexe frotte contre son ventre et me fait haleter à chaque effleurement.

— Tu es à couper le souffle, absolument magnifique, avoue-t-il en caressant ma joue de ses lèvres.

Je frissonne dans ses bras et lui laisse les rênes. J'ignore quoi faire désormais. Je ne sais plus comment me comporter pour que notre plaisir s'étale en frémissements sur nos peaux moites alors, je l'embrasse et ondule lascivement pour que nos membres se rencontrent. Will passe un bras dans mon dos et d'un geste doux mais puissant, me plaque une fois de plus contre le matelas. Chacun de nous souhaite chevaucher l'autre alors, on échange les rôles dès que nous en avons l'occasion. On virevolte dans une étreinte chaude et, sur le fil ardent de la passion, on chavire, inlassablement. Je mentirais en disant que je ne désire pas le dominer, ou le pénétrer, le sentir palpiter sur mon érection frémissante. L'envie de me perdre en lui me fait de l'œil mais celle qu'il se glisse en moi me rend pantois. Je veux qu'il s'immisce en mon ceint en un brutal coup de rein. Dévastateur, que mon soleil me brûle jusqu'à l'âme afin d'ancrer les marques de son passage sur mon cœur fragilisé.

Il dépose des baisers sur mon épaule, mordille ma peau et y laisse traîner sa langue quand les morsures me font grimacer. Finalement, il se replace de façon à ce que nos visages s'alignent, ses cheveux effleurent mon front.

— Tu en as toujours envie ? me questionne-t-il, sûrement pour se rassurer parce que, j'ai parfaitement conscience que la réponse se lit dans mes yeux autant que dans les siens.

— Oui, soufflé-je en relevant la tête, cesse de me le demander et fais-moi confiance.

Il appose son front au mien et soupire doucement.

— Tu as peur ?

— Non, pas peur.

— Tu en as de la chance, je suis terrifié, me confie-t-il en un murmure.

— Ton océan me dit le contraire.

Je gigote un peu pour libérer mes bras de son étreinte et englobe son visage entre mes mains, caressant ses joues de mes pouces.

— Pourquoi es-tu effrayé ?

— Je ne veux pas te brusquer.

— Tu ne le feras pas. J'ai confiance en toi, Will. Je te confierais ma vie, aveuglement, parce que tu détiens déjà mon cœur et qu'il bat grâce à toi.

Il ferme les yeux, me prive de son eau cristalline le temps d'un instant. Lorsque ses paupières papillonnent, il se retient sur un coude et récupère délicatement mon poignet pour embrasser le bandage qui recouvre mes plaies. Les pansements sont inutiles désormais, les points de sutures se résorbent doucement. Ce n'est pas complètement cicatrisé, il faudra attendre quelques jours de plus pour ça mais c'est propre et moins impressionnant. Je persiste à cacher mes avant-bras uniquement pour que Will ne soit pas contraint à les voir trop régulièrement. C'est encore trop frais dans son esprit, la douleur et la peur sont parfois encore présentes dans son regard, alors, mes blessures resteront dissimulées jusqu'à ce qu'il soit capable de les affronter.

Quand il se redresse, j'admire l'éclat dans ses yeux, celui qui dit que le moment est arrivé. Il se penche vers la table de chevet et en ouvre le tiroir. Je l'entends farfouiller puis il jette sur le matelas un préservatif et plusieurs doses de lubrifiant dans des emballages brillants. Je retiens ma respiration, mon cœur s'emballe et si j'étais encore relié à l'appareil cardiaque, la maison entière entendrait ses pulsations acharnées. Will se replace au-dessus de moi et secoue un sachet de gel sous mes yeux.

— On nous les a donné au lycée, pendant la journée de prévention en début d'année. Je ne pensais pas en avoir l'utilité un jour, finalement j'ai bien fait de les garder, déclare-t-il fièrement.

Mes lèvres s'ourlent d'un sourire. Je me revois très clairement jeter ceux qu'on m'a donnés à l'instant où j'avais quitté la salle après avoir entendu parler de cul, de I.S.T et de minous pendant deux heures.

— Prévoyant, murmuré-je, amusé.

— Je suis le genre de type qui se dit toujours : on ne sait jamais.

Je pouffe de rire en enroulant mes bras autour de sa nuque.

— Alors ne me fais plus attendre.

Il déglutit et hoche la tête avant de glisser vers le bas en semant des baisers sur ma peau. Lorsqu'il arrive à hauteur de mon membre érigé, il l'embrasse délicatement alors que je frissonne et halète déjà. Ses doigts glissent sur ma hanche, se fraient un chemin entre mes jambes et viennent caresser mes fesses. Ses yeux croisent les miens, j'ai l'impression de perdre pied. Son regard est doux mais teinté d'une lueur de désir qui m'enflamme l'âme.

— Tu es...

— Tais-toi ! Ne me demande plus si je suis sûr parce que je vais t'en mettre une, contré-je.

Il rit en cachant son visage contre mon ventre tandis que je fourrage à travers ses cheveux. Le sachet de gel finit rapidement entre ses dents, il l'ouvre d'un mouvement de poignet. Je l'observe attentivement s'enduire les doigts, j'ai presque envie de gémir tellement le spectacle qu'il m'offre est merveilleux. Quand il constate que la quantité est suffisante, il écarte mes jambes et se place entre elles. Il semble si concentré lorsqu'il se met à me détailler que ma peau s'embrase sous son regard attentif. À une vitesse démesurément lente, il passe son index entre mes fesses. Mon souffle se coupe alors qu'il se mort la lèvre et exerce une légère pression contre l'anneau de muscles beaucoup trop sensible. Mon corps se tend par pur réflexe et le fait froncer les sourcils.

— Angelo...

— Fais-le, pantelé-je.

Il donne son assentiment d'un léger mouvement du menton et me pénètre de son doigt en une lenteur exquise. Je râle en serrant les dents. C'est une sensation étrange, pas vraiment douloureuse mais surprenante. Will ne me quitte pas des yeux, examinant chacune de mes réactions alors que je sens la chaleur se répandre sur mon visage.

— Ça va ? souffle-t-il contre ma hanche où il dépose des baisers humides.

Je hoche vivement la tête. Je n'ai absolument pas envie qu'il cesse même si pour le moment ce n'est pas vraiment agréable. Il remue lentement son index et étire ma chair au passage. Il continue ainsi pendant un moment, jusqu'à ce que la gêne se dissipe et que son geste devienne insuffisant. Il plie brusquement l'une de ses phalanges et un cri étranglé passe mes lèvres quand une décharge électrique parcourt mes veines. C'était... bon. Encouragé, il réitère plusieurs fois alors que je serre les poings sur le drap, donnant de légers coups de bassin dans sa direction. Il est merveilleux, l'expression de fierté et de satisfaction qui peint ses traits me fait trembler.

— Will... encore, quémandé-je, à bout de souffle.

Il retire son doigt et me fait grogner de frustration mais revient vite à la charge en ajoutant son majeur. Ma tête bascule en arrière, c'est indescriptible comme sensation. Tellement... étonnant, mais surtout renversant. Il s'amuse avec moi durant un long moment, alors qu'il caresse son membre de sa main libre, en ne me lâchant pas du regard. La scène est plus érotique que jamais, presque obscène et, merde, ça me donne l'irrésistible envie de jouir.

— Maintenant, soufflé-je d'une voix enrouée. Fais-moi l'amour, soleil, maintenant.

Un éclair passe dans ses yeux, une foutue étincelle qui enflamme mon bas-ventre et la cadence s'accélère autant que la température augmente dans la chambre. Il se met à genoux, récupère le préservatif que je lui tends d'une main tremblante. Je louche sur son sexe bandé, fièrement et insolemment, me demandant le temps d'une seconde s'il va réussir à me pénétrer parce que, bordel, vu sous cet angle il me paraît trop large. L'angoisse s'efface à l'instant où il s'incline pour m'embrasser fiévreusement. Je le serre contre mon torse en passant mes bras dans son dos. Sa peau est aussi chaude que la mienne, recouverte d'une légère pellicule de sueur alors que nous n'avons pas encore réellement commencé. Sa langue est taquine contre la mienne et ça me donne du courage. J'étais sincère en affirmant que je n'avais pas peur, mais disons que, désormais, j'apréhende très légèrement.

— Tu es prêt ? susurre-t-il contre mes lèvres.

Incapable de parler, je signe l'affirmation d'un geste de tête. Il inspire lentement, écarte mes jambes à l'aide de son genou et se place entre elles, tout contre moi. Son bras passe sous mon genou que je plie pour lui laisser la place nécessaire. Il se positionne à sa guise, pose son érection contre mon entrée et son front contre le mien.

— Je t'aime, murmure-t-il alors qu'il me pénètre graduellement.

Je reste muet, les mots se coincent dans ma gorge, pourtant j'aimerais lui crier que moi aussi, je l'aime à me damner. Il reste immobile le temps que mon corps accepte sa présence bien qu'il soit entré en moi que très légèrement. Ses lèvres s'entrouvrent quand il s'enfonce davantage.

— Ça va ? Tu as mal ? demande-t-il d'une voix qui me fait frissonner.

Oui.

Non.

Ça brûle un peu.

Mais qu'il n'arrête pas.

Jamais.

— Continue, l'encouragé-je à voix basse.

Il acquiesce et me pénétre entièrement, glissant en moi avec facilité. Je gémis lorsque son sexe étire ma chair et fait vibrer mon être.

— Oh... putain, Angelo.

Ses yeux se révulsent tandis que les miens s'écarquillent. Mon bas-ventre est en feu et mon corps secoué de tremblements. Will dépose ses lèvres sur les miennes alors qu'il commence à onduler en une cadence excessivement lente. La brûlure s'estompe et laisse place à une agréable sensation. Il me fait l'amour lentement, tendrement et je gémis chaque fois qu'il s'enfonce jusqu'à la garde. Mes paumes se referment sur ses hanches et accompagnent chacun de ses mouvements.

— Tu es si... étroit, halète-t-il. Putain !

Ses paroles m'électrisent, à tel point que ma folie prend le dessus et me fait agir sans réfléchir. Je le pousse brutalement, écrasant mes mains sur ses épaules. Il se retire à la hâte et se laisse tomber dos au matelas. Son regard démuni et désolé m'effleure, il s'apprête à parler mais je le coupe dans son élan en m'installant sur ses cuisses. J'attrape son sexe et m'empale dessus avec une facilité déconcertante. Les yeux arrondis, Will gémit bruyamment. Il est surpris mais foutrement excité. C'est douloureux. La position est inconfortable et j'ai l'impression de le sentir jusqu'à dans mon ventre mais je m'en moque. Son plaisir guide mes gestes ; ses lèvres pleines, son visage et ses traits tirés sont beaucoup trop beaux.

— Angelo... je ne suis pas certain que... ce soit une bonne idée, suffoque-t-il.

Je me relève et me retombe brusquement, sentant chaque millimètre de son sexe me pourfendre. Il râle, les dents serrées alors que je gémis sans discontinuer. Malgré la douleur, la sensation reste incroyable. C'est bon et ça me fait perdre la tête.

— Tu vas avoir mal, continue-t-il alors que son visage me montre à quel point il aime ce que fais.

— On s'en fout, murmuré-je, j'aime souffrir, t'as oublié ?

Il ferme les yeux et secoue la tête en serrant les dents.

— Pas quand on fait l'amour, Angelo.

Shh, tais-toi, je t'en prie.

Malgré ses protestations, ses mains sur ma taille me guident encore et encore alors qu'il lève le bassin pour s'enfoncer toujours plus profondément en moi. Ma tête se renverse, c'est imparfait mais tellement plaisant que j'accélère.

— Putain, mon amour, t'es si beau quand tu prends du plaisir, lâché-je en m'empalant jusqu'à la garde.

Il gémit bruyamment, ses yeux s'illuminent et me fixent avec admiration. Nos peaux moites claquent l'une contre l'autre et les bruits qui s'élèvent dans la pièce sont obscènes, sûrement vulgaires mais électrisants. Ma main se referme sur mon membre que je caresse au même rythme que les coups de bassin que me donne Will. Obnubilé par sa splendeur et son océan qui paraît prendre feu, je m'immobilise. Désormais, c'est lui qui mène la danse en relevant ses hanches toujours plus fort, entrant toujours plus profondément dans mon corps qui brûle pour lui. Des plaintes passent nos lèvres, ses ongles s'enfoncent dans ma peau et je me sens tomber, glisser vers un endroit que je ne connais pas encore mais qui me semble absolument divin. Will se mort la lèvre si puissamment que je crains qu'il ne se fasse saigner, les sons qu'il laisse échapper me rendent fou. Sa voix rauque, pleine de désir, de son plaisir me fait vriller. Des larmes de bonheur perlent de mes yeux et viennent tremper mon visage. Mon orgasme est fulgurant, à tel point que je n'ai pas le temps de refermer mon poing autour de mon extrémité. La première coulée de semence jaillit et Will a le réflexe de clore les paupières avant qu'elle souille son visage. Je reste figé, un peu déconcerté et affreusement gêné alors que je sens mon sexe pulser dans ma paume, me faisant échapper des gémissements incontrôlables. Lorsque Will rouvre les yeux, il m'observe un instant avant d'éclater de rire. Il donne un dernier coup de rein, puissant et renversant. Sa jouissance explose, son corps se tend et des grognements bestiaux entrecoupés par ses éclats de rire s'élèvent dans la pièce. C'est à la fois super sexy et hilarant. En réalité, ça nous ressemble parfaitement. C'est un peu chaotique, légèrement bancal, avec une pointe de douleur mais absolument sublime.

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