Cher Journal :

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Mon cher Soleil,

cela fait un long moment que je n'ai pas pris le temps de t'écrire, non pas parce que je ne le désire pas mais mes mots n'ont plus de sens lorsque je me perds dans le regard océan de mon amour épuisé. Mes maux se mettent en veille, la douleur s'atténue quand, le jour se lève et que ses bras m'enlacent avec tendresse.

De l'ombre éclot la lumière, de la lumière naît l'obscurité. C'est une douce parité, un sentiment d'éternité.

J'ai déversé des torrents de larmes, des hurlements de rage puis la douceur est apparue, le calme est revenu. J'ai espéré m'éteindre mais le bonheur m'a souri et, mon âme s'est apaisée ; j'aime l'adorer et l'étreindre. Mon soleil, tu portes le nom d'un homme au cœur pur, la noirceur s'est effacée, je crois que je suis comblé. Pas tout à fait, mais presque satisfait. Maman est partie se soigner. Que puis-je espérer de mieux, si ce n'est, un nouveau chemin à suivre, illuminé et coloré ? J'ai pris les devants, mon soleil, ne m'en veut pas. Le temps nous séparera mais notre amour grandira, encore, toujours.

J'ai souhaité respirer et ton odeur m'a enivré, m'a réchauffé, je suis soulagé. Je sais comment trouver la sérénité.

Nos corps vont s'éloigner mais mon âme sera à toi, éternellement tienne ; je t'aime.

Dis-moi, William, dans l'ombre, entends-tu mes cris silencieux ? Ceux qui te sont destinés lorsque le ciel semble s'affaisser ? La douleur sur tes traits me brise le cœur, l'âme et la raison. J'ai tenté de résister, mes efforts ne sont pas vains, comme tes soupirs qui me murmurent comme tu m'adores. Ton être est mon sanctuaire, je m'y repose pour un moment de paix. Tes baisers sont mon souffle, tes mains deviennent mon Éden lorsque tu me caresses avec tendresse.

Suis-moi, William, dans le monde élimé que j'ai tissé. Bâtis l'empire d'un amour roi, pour toi et moi. Une forteresse de délicatesse, d'émotions aussi brutales et brûlantes que notre dévotion. Mes sentiments sont nocifs, je l'admets, mais comment y remédier ? Je vis pour admirer la magnificence de ton minois. Les jours heureux sont à venir ou désastreux, je l'ignore. Loin de toi, je meurs à petit feu, comme une bûche abandonnée dans un âtre fatigué. Je brûle pour toi, je prie pour un avenir radieux ou somptueux, triste et défectueux, que sais-je, si tu es là, tout me va. J'en conviens, ce n'est pas sain, voilà pourquoi je disparais, un temps, je reviendrai ne t'inquiète pas. Mon cœur ne bat que pour toi.

L'éther sur ma peau s'est évaporée pour ne laisser que la chaleur de tes doigts. Mon sang crépite lorsque tu m'effleures de douces paroles, tendres promesses.

Accepte mon présent, cela fait des mois que mes maux te sont destinés, mes mots sont le reflet de mes sentiments, sûrement maudits. Le miroir est fêlé mais ton image m'apparaît intacte. Je te désire jour et nuit, t'aime à m'en aliéner. Je reviendrai apaisé, je te le promets. Attends-moi, ne m'oublie pas.

Je plongerai dans l'océan de tes yeux et m'y noierai pour mourir avec toi.

À bientôt,

Mon amour passionné,

Mon aimé fatigué,

Mon soleil enflammé.

Je t'aime.

Je t'aime.

Attends-moi, je serai là,

Pour une vie à tes côtés,

Pour une éternité à t'adorer.

Attends-moi, je serai à toi,

Je deviendrai ton cœur empoisonné.

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